[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Mark Chopper]

Messieurs, tous vos beaux discours vont se perdre ici, alors que là...

[Alegas]

T'as pas la vostfr ?

Quand j'ai vu le film il y avait que des sta et les intertitres n'étaient pas traduits (mais bon je m'en foutais, j'avais lu le bouquin ).

[Mark Chopper]

Film sans critique :

Agitator, de Takashi Miike.



Un film de 2h30 qui en paraît 10 (et encore : l'Occident a eu droit à une version courte, au Japon il dépasse trois heures, je n'imagine pas le carnage). Ce n'est pas faute d'avoir été prévenu par Jed, mais bon, un fan de Miike ne se refait pas (il est bien placé pour le savoir ).

Je me suis endormi hier au bout d'une heure. Je retente le coup aujourd'hui et je m'endors encore au bout de trente minutes. Tout ce qu'on peut reprocher à Miike quand il fait le paresseux est ici présent au centuple : c'est moche, mal filmé, mal joué, pas écrit (que des interminables plages de dialogues prononcées sur un ton monocorde) et ça ne va nulle part. Et dire qu'il a pondu cette merde la même année que plusieurs de ses meilleurs films (Visitor Q, Ichi the Killer, Happiness of the Katakuris).

Une sacrée torture que je ne tenterai pas de terminer (pas de référencement demandé, donc).

Un must pour les insomniaques.

[Jed Trigado]

[zack_]

J'ai l'impression de vivre la même chose que toi sur Walking dead S2. Zzzzzz

[Mark Chopper]

:eheh:

Tu as tenu en entier, toi ? Et ne ris pas : tu souffres de la takashite comme moi

Très belle critique, balance une note et on référence, fait pas ton ronchon
J'ai l'impression de vivre la même chose que toi sur Walking dead S2. Zzzzzz

Noter un film que je n'ai pas vu en entier est contre mes principes, désolé !

[zack_]

Tu as raison j'avais pas lu avant d'écrire, puis j'ai édité. Je suis d'accord avec toi, pardonnez

[Jed Trigado]

J'ai l'impression de vivre la même chose que toi sur Walking dead S2. Zzzzzz

Pense à ton avatar, ça te gardera éveillé.

:eheh:

Tu as tenu en entier, toi ? Et ne ris pas : tu souffres de la takashite comme moi

C'etait un rire de compassion, je te rassure. Sinon : oui, je l'ai vu en entier, sur un rythme de 3 x 1h. Dommage que le final à la DOA vienne bien trop tard pour sauver le film.

Agitator n'est pas le pire de son cycle yakuza (sur mon barème, il vaut 3), reste bien éloigné de son Man in White qui est son faux remake avec pratiquement le même cast, filmé en mode caméra amateur et surtout l'abominable remake du Cimetière de la Morale, un étron jeté directement sur la tombe du pauvre Kinji Fukasaku (leur donner plus que 1 me semble clément).

[Mark Chopper]

Bon, Man in White je vais l'éviter dans ce cas.

Par contre, le remake du Fukasaku, je l'ai vu il y a longtemps, avant même l'original, et j'en garde en effet un piètre souvenir. Malgré tout, j'avais réussi à le terminer.

Ceci mis à part, il paraît qu'il prépare un nouveau film de yakuza adapté d'un manga, et je serai curieux de voir le résultat vu les moyens à présent à sa disposition.

[Mark Chopper]

Wandering Ginza Butterfly, de Kazuhiko Yamaguchi (1972)

L'histoire : Après avoir purgé une peine de trois ans de prison pour avoir tué un yakuza, une femme trouve un emploi d'hôtesse dans un bar. Mais d'autres yakuzas font leur apparition, bien décidés à prendre possession de cet endroit par tous les moyens nécessaires...

Wandering Ginza Butterfly ou la première rencontre entre une jeune actrice appelée à devenir culte, Meiko Kaji, et la Toei, studio soucieux de trouver une remplaçante à sa superstar Junko Fuji, héroïne de la saga Lady Yakuza, qui a mis fin à sa carrière suite à son mariage. Convaincue des talents de Meiko après avoir vu Blind Woman's Curse, la Toei lui propose un film de yakuza plus traditionnel (ninkyo eiga), mais l'actrice les pousse à modifier l'histoire pour l'inscrire dans un cadre contemporain, inspiré de L'Arnaqueur avec Paul Newman. Il est d'ailleurs intéressant de constater à quel point ce film l'iconise : lorsqu'une scène évoque son passé, on la voit vêtue comme dans la série des Stray Cat Rock, elle porte le même prénom que l'héroïne de La Femme Scorpion, film qui sera tourné l'année suivante, et son allure dans la conclusion préfigure son rôle à venir dans le diptyque Lady Snowblood. Le film se révèle bien trop classique pour convaincre durant sa première moitié et ne doit son intérêt qu'à elle et elle seule : bien plus expressive que dans les deux rôles pour lesquels elle est connue en Occident, elle se révèle fort touchante avec ce personnage de criminelle au grand cœur et l'on ne peut qu'éprouver de la sympathie pour elle lorsqu'elle évolue dans Ginza, avec ses proxénètes, ses petits gangsters, ses hôtesses de bar et ses yakuzas camés jusqu'aux yeux... Mais là où le film s'impose comme une belle réussite, c'est en enchaînant deux morceaux de bravoure : une partie de billard qui met en jeu le titre de propriété d'un bar, riche en tension grâce à la maîtrise de la mise en scène, du montage et de la musique, et une conclusion sanglante, dans la tradition la plus pure du ninkyo eiga, une vengeance où les coups de feu résonnent et où les sabres font gicler des litres de sang.

Note : 7,5/10

[Killbush]

Ca donne envie tout ça, j'ai pas vu non plus The Blind woman's Curse, c'est trouvable chez nous ça ?

[Mark Chopper]

Les deux sont dispos en zone 1.

[Scalp]

On dirait du De Palma.

[Killbush]

Ok merci, je vais me renseigner auprès de mes informateurs albanais, mon lecteur Free étant déja H.S

[Scalp]

Il est mort ton lecteur ? oh putain les boules.