bon hellboy ok c'est chaud un 5 mais pourquoi pas apres tout , mais trouvers les bastons naze dans blade 2 ? meme si on peut ne pas aimer le film , ca savate il se faut et il devrait que ce soit filmer et choregraphier plus souvent putain
Jack Spret a écrit:Peut être que maintenant que je suis imprégné de l'univers, le second passera mieux. Par contre, s'il garde les mêmes lacunes que je trouve au premier film, il s'en mordra les doigts
Powa tu parles, le 2 c'est une daube. Le 1 même si c'est moche ca passe encore.
Alors va falloir que je me refasse Blade 2 (mais hors de question que je me retapes toute la trilogie ) Je l'ai vu jeune et j'en ai pas un souvenir marquant, comparé au premier. Mais j'aime vraiment pas le Del Toro qui fait des films d'action aussi je met mon véto sur Pacific Rim car là, il s'attaque aux méchas et à tout ce que ça représente pour moi et pour la culture japonaise. Il a pas intérêt à faire de la merde sur ce coup.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Le 2 pour moi c'est l'un des sommets du ciné de Del Toro en terme d'émotions et de mise en scène. Tout ce qui touche au prince Nuada c'est du génie pur.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Del Toro c'est un des rares réal qui a digérer ses influences HK pour les retranscrire à merveille à l'écran, franchement à part Matrix en terme de chorégraphie et de réal pur je vois pas de films ricains qui rivalise avec les scènes d'action de Del Toro.
Voila ce que je voulais voir ! Hellboy 2 est tout simplement ce que le premier n'est pas: fun, maîtrisé, jouissif et bourré d'action. Del Toro a parfaitement digéré le comic et l'originalité du super héros pour en faire quelqu'un de vraiment attachant et charismatique. Se second opus fleure bon le conte et la poésie, à l'instar du Labyrinthe de Pan dont on sent encore l'influence, aussi bien dans le design des créatures (l'Ange de la Mort ressemble à un cousin germain de l'Homme Pâle) que dans la musique, moins tonitruante que chez son prédécesseur. Le pari de faire rendosser le costume d'Hellboy à Ron Perlman était risqué tant la genèse de la saga sentait l'échec à plein nez.
"- Qu'est-ce que tu veux que j'te dises: quand on aime, on ne compte pas !"
D'ailleurs, il n'est pas le seul à avoir repris du service. L'intégralité du casting est présent hormis le nabot du FBI, l'agent Myers, qui était vraiment LA plaie de l'équipe dans leurs aventures précédentes. Autant la compagne du grand singe rouge joue toujours aussi mal, autant le problème est résolu de moitié, le reste de la team faisant le boulot et assurant la majeure partie du spectacle. Et ce dernier n'est pas en reste en terme de qualité d'écriture, de mise en scène et de chorégraphies. Les combats sont ultra lisibles et le spectaculaire prend davantage de place pour permettre à Del Toro d'exprimer de manière plus sincère son amour pour les bestioles lovecraftiennes (le Dieu sylvestre, c'est autre chose que sa pieuvre toute moche du premier film).
Pendant un moment, je me suis cru dans Star Wars avec ce bestiaire si incroyable.
En cela, le marché des Trolls est magnifique avec pas moins d'une centaine de créatures différentes grouillant dans les allées, fouinant devant les échoppes. Une vraie ville dans la ville qui ne manque pas de charme grâce à une palette de couleurs variées et un élément majeur de l'intrigue qui permet au public d'y rester plongé assez longtemps pour satisfaire son regard rêveur. Un véritable enchantement des sens qui manquait terriblement, Del Toro étant avant tout un conteur plutôt qu'un bon faiseur de blockbuster.
Le lien fraternel qui unit le prince et sa soeur est retranscrit d'une manière très pure.
La marque de fabrique du cinéaste ne se réduit pas qu'à cette seule scène. Toute son oeuvre est compilée dans le film, faisant d'Hellboy 2 un divertissement original, au discours qui plaira autant aux petits qu'aux grands. La poésie se dégageant des images et de certains personnages (la famille royale pour ne citer qu'eux) est omniprésente, rendant l'aventure qui attend nos joyeux drilles aussi excitante qu'émouvante. Même si l'introduction, maladroite, à tôt fait de nous livrer les dessous de l'intrigue un peu trop rapidement, on reste bouché bée devant une telle maîtrise de l'outil, maîtrise donnant tout son sens au 7ème art. Véritable peinture qui enchante et fait voyager celui qui la contemple, le décorum du film est si vaste et la mythologie qui s'en dégage si inspirée qu'on se doit d'éviter de cataloguer Hellboy 2 comme un vulgaire film d'action.
La bataille qui fait rage dans les rues de New-York est d'un rythme et d'une qualité indéniable !
Fable initiatique aux allures de blockbuster, j'ai beaucoup apprécié le fait de mettre un peu plus sur le devant de la scène Abraham, dont le personnage n'avait acquis qu'un piètre intérêt jusqu'alors. Si certains défauts sautent toujours aux yeux (la visite des locaux de l'équipe à la sauce Men in black), Del Toro a gommé toutes les grosses imperfections qui faisait d'Hellboy un film moyen, ratissant un champ plus large en ne se contentant plus de toucher un public restreint aux lecteurs du comic book. Une initiative qui est tout à son honneur et qui donne envie de voir naître un troisième épisode.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
T'es pas objectif toi aussi, d'autant plus que t'as certainement lu tous les tomes qui existent. Du coup, le film fonctionne différemment sur toi.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Alors ça veut dire que j'aimerais pas le comics ça
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."