[Killbush] Mes critiques en 2013

[Killbush]

Django, je vais retourner le voir avec Madame avant la critique

enfin je te cache pas que j'ai chopé le rip qui traine et que je mate quelques passages et fais des screens depuis hier

[Scalp]

Alors là je dis enculé , je voulais pas mettre les mêmes screens que Heatmann et j'avais pleins de passage en tête mais j'ai du me résigner à mettre aucune screen

[Killbush]

C'est ça d'avoir une connexion de roumain
Blague à part, si t'en veux pour garnir ta critique, tu me dis les plans et j'essaie de te faire ça

[Scalp]

Non mais je ferais un upgradge plus tard mais j'aurais bien pris des screens du carnage dans la maison

[Dunandan]

LADY SNOWBLOOD - Toshiya Fujita (1973)

Au début de l'ère Meiji, une mère de famille, Sayo, voit son époux et son fils se faire assassiner sous ses yeux avant de se faire violer, par trois hommes et une femme. Après avoir tué l'un d'entre eux, elle se retrouve en prison où elle donne naissance à une fille, Yuki. Sa mère morte en couche, Yuki est élevée par un maître du sabre pour devenir un instrument de vengeance redoutable.

Après La Femme Scorpion, encore une découverte venant du Japon avec la divine et fatale Meiko Kaji dans le rôle titre, et quelle découverte !

Adapté d'un manga de Kazuo Koike (à qui l'on doit également Baby Cart et Crying Freeman, ce qui pose tout de suite le niveau), Lady Snowblood est connu principalement en Occident grâce à Quentin Tarantino. En effet, il se trouve que ce film est la principale source d'inspiration du film Kill Bill, qui en reprenait à la fois les thématiques, la structure narrative éclatée, la musique et même certains passages entiers. Bien que Tarantino le revendique sans détour, il est quand même troublant de découvrir le film aujourd'hui et toutes ces similitudes qui vont bien au delà du simple hommage.

Cela dit, je comprends aisément la fascination du bonhomme pour cette petite merveille du cinéma d'exploitation, un chambara violent et poétique, où la mort règne et où une tueuse impitoyable a le visage d'un ange. Une petite bombe, tant au niveau thématique que visuelle, où la complexité de la narration et de la mise en scène viennent sublimer un récit simple mais d'une redoutable efficacité. La réalisation multiplie les effets sans jamais perdre son spectateur, entre une utilisation des zooms incroyable, des cadrages parfois magnifiques, des idées à la pelle (le passage manga et les mises à mort diversifiées et ultra gores).

En terme d'écriture, bien qu'on suive une histoire de vengeance somme toute basique, la narration en flashbacks donne une identité très particulière au film, qui change radicalement de tonalité au fur et à mesure que s'écoulent ses quatre chapitres. Là où le scénario est particulièrement réussi, c'est dans la peinture de cette jeune femme, née dans la douleur pour venger sa mère, et qui deviendra au fil des années une véritable machine à tuer. Un personnage sublimé par l'interprétation encore une fois remarquable de Meiko Kaji, aussi charismatique qu'imperturbable, la parfaite symbiose entre un personnage et son interprète. Et tout comme dans La Femme Scorpion, elle interprète la magnifique chanson qui accompagne le film.

Donc si vous êtes adeptes du genre ou simplement curieux et que vous ne vous êtes pas encore rués sur le magnifique Bluray sorti chez Arrow, vous savez ce qu'il vous reste à faire. L'occasion rêvée pour fêter les 40 ans du film !

9/10

[Heatmann]

y a bcp de neiges ?

[Scalp]

Comment y claque ton poster sinon ( et oui y a pas mal de neige )

[Val]

Non mais je ferais un upgradge plus tard mais j'aurais bien pris des screens du carnage dans la maison

Big spoiler :

[Heatmann]

et oui y a pas mal de neige

cool , bon jle prend chez ouam

[Mark Chopper]

Bien joué pour Lady Snowblood

Je ne manquerai pas de poser ma critique cette fois lorsque je le reverrai.

[Killbush]

Comment y claque ton poster sinon ( et oui y a pas mal de neige )

Bien joué pour Lady Snowblood

Je ne manquerai pas de poser ma critique cette fois lorsque je le reverrai.

[Alegas]

DJANGO - Sergio Corbucci (1966)

Quoi de mieux que la sortie du film de Tarantino pour se refaire le Django original auquel il rend hommage. Bien qu'il lui emprunte son titre, sa bande son et que Franco Nero apparaisse au générique, il faut dire que les deux films n'ont pas grand chose à voir, Corbucci ayant bénéficié à l'époque d'un budget ridicule (le film a même failli ne jamais se terminer, sauvé in extremis par des fonds espagnols).

Le postulat de départ est simple : un homme solitaire tirant un cercueil (symbolisant son fardeau : la mort de sa femme, assassinée) arrive dans un village plongé dans la boue, où deux bandes rivales s’affrontent. D’un coté, les révolutionnaires mexicains, dirigés par le Général Rodriguez. De l'autre, les Sudistes aux cagoules rouges (référence directe au Ku Klux Klan) dirigé par le Major Jackson. Django se retrouve au milieu, totalement guidé par sa soif de vengeance, puisqu'il pense que Jackson est responsable de la mort de sa femme.

Dans le rôle du héros solitaire , Franco Nero excelle, sa caractérisation est proche de celle d’Eastwood dans Pour une Poignée de Dollars, dont le film est un remake à peine caché : cynique et expéditif, il conclue souvent ses phrases à coups de bastos. Nero assure parfaitement son rôle et sait lui donner corps lors de scènes plus intimistes, et une dimension tragique qu'on retrouve également chez Leone.
Les autres acteurs s’en sortent plutôt bien, notamment José Bodalo dans le rôle du chef révolutionnaire mexicain, dont le faciès et le jeu se rapproche beaucoup de celui d’Eli Wallach.

La mise en scène est plutôt bonne malgré le faible budget du film, et certains excès de violence peuvent surprendre pour l'époque, bien plus graphique que les films de Leone (Un prisonnier se fait couper une oreille puis doit la manger, Django laissé pour mort avec les mains mutilés).
Les scènes d’actions sont toujours lisibles sans être transcendantes, même si l’introduction de la mitrailleuse en cours de film dynamise clairement l’ensemble, Corbucci excelle davantage dans ses cadrages et dans l'iconisation de son personnage, un pistolero impitoyable mais également doté d'un background touchant.

Et puis, comment ne pas parler de la superbe B.O de Luis Bacalov qui, sans atteindre le niveau d'un Morricone, sublime le film et rajoute à l'ambiance désenchantée et mélancolique qui berce
la funeste épopée de Django. Alors, même s'il est clairement inférieur aux chefs d’œuvre du genre sur le plan technique, sa noirceur, sa mélancolie et l'interprétation d'un Franco Nero impérial en font quand même un incontournable pour tout fan de western qui se respecte.

8/10

[Jack Spret]

Celui là, il passe à l'Institut Lumière début Dévrier.
J'vais pas le louper en salles

[Scalp]

Et le livret il est sympa ou pas ?

[Killbush]

Ouais pas mal, t'apprendras pas grand chose je pense, par contre dans les bonus y'a des anecdotes sympa (genre les cagoules rouges à la base, c'étaient parce que la plupart des acteurs avaient des sales gueules, dixit Deodato)

Je vais le scanner le livret et le balancer pour ceux que ça intéresse (je mets ça où ?)