En 1966, Kristen, une jeune fille accusée d'avoir mis le feu à une ferme, est internée dans un hôpital psychiatrique. Elle y retrouve un groupe de patientes qui se disent victimes d'un fantôme apparaissant la nuit. Kristen qui n'aspire qu'à s'enfuir de cet endroit va se retrouver prise au piège par cet esprit maléfique.
Dernier film en date du grand Carpenter, The Ward, sous fond de folie, s'inscrit dans la lignée des bons films d'horreur, mais pour ados. Quelle frustration, avec cette histoire captivante au départ, cet hôpital psychiatrique mortel, on se dit que ça va envoyer du lourd mais non...
Des la première scène, JC nous met dans l'ambiance, avec ce couloir morbide, ses bruits de pas, la musique, et ces mains pourries, sortant de nulle part, étranglant une pauvre jeune fille de l’hôpital...Puis générique, assez choquant ou est répertorié toutes les techniques, parfois dégueulasses, faites aux patients atteints de folie, dans les hôpitaux de l'époque...
Première apparition de l’héroïne, en pleine fuite dans les bois, ou elle finit par bruler une maison, arrêtée par la police, elle finit (retourne?) dans cet hôpital: introduction intéressante, ou en quelques minutes, on se pose plein de question que se soit sur elle ou sur cette hôpital qui à l'air d'être un endroit ou il vaut mieux pas y rentrer...
Kristen, après s'être calmée, malgré une nuit agitée, découvre les autres patientes, toutes avec leurs personnalités bien spécifiques. Kristen ne pense qu'a s'enfuir et ressent une atmosphère lugubre dans cet hopital de malheur qui la retient, sans savoir pourquoi...car oui, Kristen, comparée aux autres patientes, n'est pas folle mais plutôt saine d'esprit, vif etc...
Les filles et les employés de l'hopital jouent correctement, sans plus, juste moyen comme le film...On a même quelque fois du mal à s'attacher au perso principal.
Malheureusement, le scénario n'ira pas plus loin que ça et se cantonne à rester dans ce huit clos, ou chaque nuit est stressante, avec un monstre effrayant les patientes une par une...Carpenter est capable de mieux. Déjà, on remarque que la mise en scène est cool, sans plus, on ne retrouve pas la touche Carpenter. Enfin, l'horreur ici n'est pas très élevé et reste assez simple avec quelques sursauts par ci par là. En somme, il est presque faisable de ne pas se rendre compte que c'est du Carpenter mais un film d'horreur classique comme on en voit beaucoup. Le twist final est la encore du déjà fait, même si la touche Carpenter est quand même presente.
The Ward, est donc un film frustrant lorsqu'on connait son réalisateur et sa filmo, agréable à regarder quand même mais beaucoup trop facile et déjà vu. Dommage...
Note: 06/10
Allez, pour se réconforter: