Swordfish 6/10En voilà un de plaisir coupable qu’il est beau ! Opération espadon…je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours eu une affection particulière pour ce block pourtant passé inaperçu. Le monologue de Travolta, l’explosion en Bullet time et la musique jazzy me mette immédiatement dans le bain à chaque fois. Et pourtant le script, les personnages (hormis celui de Travolta qui serait presque ambiguë) et surtout les dialogues sont cons comme leurs pieds. On y parle de hackers de haut vol qui déblatèrent sur des sujets faussement complexes ne voulant, bien souvent, rien dire (Matrix ?!). Les filtres verts, le monde informatique parallèle cool, il n’y a plus aucuns doutes possibles. Joël Silver est bien aux commandes. Dans Swordfish, on dit souvent n’importe quoi pour meubler. Les séquences d’action sont étonnamment rares mais il se dégage un je ne sais quoi qui me pousse à apprécier le spectacle. Alors ce petit quelque chose pourrait s’appeler Halle Berry mais pas que… Travolta cabotine à mort, se paie le scalp de Sam Sheppard, dégomme son monde à la mitrailleuse lourde en pleine rue. Il m’en faut donc pas plus pour que la mayonnaise prenne. Sur ce film là en tout cas ! Puis le final nawak avec le bus me fait toujours autant marrer avec ses sfx bâclés et son climax complètement bâti en dépit du bon sens.
La connerie a du bon parfois. Elle a le mérite de détendre comme il se doit. Mais encore faut-il avoir du métier pour torcher un produit décérébré débile et divertissant. Je crois que je n’arriverais jamais vraiment à expliquer mon intérêt pour ce film. Toujours est-il qu’il trouve souvent une bonne place dans mes actionners contemporains préférés.
Mais Swordfish, ce n'est pas que ça! Si, si je vous jure!!!