[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Scalp]

Mais ce 0,5 et la note palier ( ah sinon je vais descendre ma note au RZA je l'ai rematé pour voir à la seconde vision ce que ça donne )

[Mark Chopper]

Tu as maté deux fois un film en une semaine alors que tu ne l'aimes pas ?

Je reconnais bien là ton esprit Mad Movies.

[Killbush]

Mytho
Vu ce que t'en a dis au BoMcast, tu pourrais mettre 3 que ça choquerait personne, pas besoin de le revoir.

D'ailleurs Mark, en parlant de Mad, j'ai vu que tu te faisais des copains sur le topic de Django

[Scalp]

Bein si j'ai rematé hier avant le bomcast des séquences du film histoire de bien l'avoir en tête

[Mark Chopper]

D'ailleurs Mark, en parlant de Mad, j'ai vu que tu te faisais des copains sur le topic de Django

Je déserte le forum chaque jour un peu plus...

Je poste mon avis et on me demande de faire l'historique de la question noire au cinéma en me libérant de mes lectures adolescentes

Fatigue...

Ils n'aiment plus rien là-bas. Soit on poste dans le vide, soit on se farcit un troll désoeuvré. Tous ceux qui pensent que Scalp et moi sommes aigris peuvent y aller : ça colle un 0/6 un film sur deux et ça pense que le cinéma est né avec Star Wars et mort avec Matrix.

[Scalp]

Ils n'aiment plus rien là-bas. Soit on poste dans le vide, soit on se farcit un troll désoeuvré. Tous ceux qui pensent que Scalp et moi sommes aigris peuvent y aller : ça colle un 0/6 un film sur deux et ça pense que le cinéma est né avec Star Wars et mort avec Matrix.

Oue totalement ça, franchement en comparaison moi j'aime tout.

[Heatmann]

moi je voit pas ce qu'il y a de choquant a ce marrer devant le film de Rza et inversement accepter des mise en scene toute foutraque dans des spaghetti' ou des script ou acting aleatoir dans des SB , sous pretext que "c'etait a l epoque et le genre" . enfin on en revient a ce que je disait en debut de ma critique du film et la dessus , mark ma bien surpris

[Scalp]

Oue enfin les SB quand je trouve la réal pas bien, je le dis et j'en prend compte.

[Killbush]

@ Mark
Perso, je lis simplement mais n'intervient plus sur Mad. Là j'ai juste halluciné sur la condescendance du mec qui te dit pourquoi utiliser une rhétorique très "mad movie-esque" [...]quand on a pas le bagage théorique pour appuyer un argumentaire aussi définitif?.

Déja, c'est quoi une rhétorique "mad movie-esque", faut s'exprimer en note sur 6 ?
Et en quoi faut un bagage théorique pour l'utiliser ?

J'ai failli l'envoyer chier le mec, quitte à me faire bannir définitivement parce que là, faut que les mecs redescendent sur terre, surtout quand je vois la pauvreté de la plupart des argumentations, quel que soit le film.

[Heatmann]

ouai bon apres on a tous notre facon d'aborder nos visionage et notre cinema , moi sur Iron fists j'ai bien relever les "point negatif" avec certain moment de mise en scene qui manque d'experience et autre truc , mais est ce je me triture la tete pendant le film a me dire : ahh c'est pas tres realiser ca ?!!! , non pas du tout, est ce que ca me gache le fun et le plaisir jubilatoire pris devant le film ? non !
kill bill ca se touche bien sur la real mais putain je me fait chier , iron fists c'est bien plus litigieux et pas aussi talentueux mais le plaisir est autrement plus present , plus fun , plus cool , plus rhtymer , et c'est ca qui pese le plus chez moi , l'impression laisser a la fin

[Mark Chopper]

Nan mais le mec pense que critique, c'est mon métier, je pense...

Et je le dis depuis longtemps que j'ai envie de lâcher le forum, mais je m'accroche par nostalgie, parce que oui, j'ai grandi en lisant Mad, ma cinéphilie lui doit beaucoup alors symboliquement ça m'emmerde, même si il faut distinguer le mag et son forum...

Mais là j'avoue que j'ai halluciné devant un tel post. Surtout que je ne l'avais pas torché cet avis là (pour une fois que je dis du bien de Tarantino ).

[Heatmann]

ouai nan mais mad faut voir comment ils se touche le pipi la bas , y a des cas ( octagon il est magnifique quoi )

[Mark Chopper]

Alors là il est prodigieux : il vient de sortir que le combat Donnie Yen / Wu Jing dans SPL est à chier et que le tout ressemble à un téléfilm

Ils doivent le rémunérer et sur sa fiche de paye c'est écrit "troll", ce n'est possible.

[Logan]

Non mais Mad Movies laisse tomber quand t'arrives à 90% de personnes insuportables contre 10% de gens intéressant y a pas d'autre choix de se casser, c'est devenu un repere de cons la bas (même selon mes standards ) et faut voir le forum libre c'est priceless, les mecs passent leur journée à critiquer et baver sur ceux de mad sur leur chat, un bon repere de no life aigri.

[Mark Chopper]

The Brutal Hopelessness of Love, de Takashi Ishii (2007)

L'histoire : Une actrice célèbre se fait interviewer par un journaliste au sujet de son dernier film, dans lequel elle joue une femme trompée par son mari. Mais la réalité et la fiction finissent par se confondre...

Après avoir livré quelques yakuza eigas plus (Gonin) ou moins (les Black Angel) bons, Takashi Ishii est revenu à ses premiers amours, à savoir le pinku eiga. Si son Flower and Snake présentait un intérêt limité, enchaînant d'interminables séquences BDSM sans apporter de grande profondeur, The Brutal Hopelessness of Love lui permet de franchir un nouveau cap en terme d'ambition narrative, très loin de la médiocrité générale de ces productions depuis quelques années : certes, on retrouve sans surprise son univers habituel, cette ville sombre et pluvieuse, éclairée seulement par quelques néons qui lui permettent de livrer de sublimes compositions (c'est bien simple, je n'avais pas vu un film érotique aussi beau depuis A Snake of June de Shinya Tsukamoto). Mais on découvre surtout un récit complexe, tout en perte de repères, qui mélange les niveaux de réalité pour les personnages comme des poupées gigognes, au point d'effacer les frontières entre rêve et fiction.

L'histoire, centrée sur une actrice, nous apprend que son époux, également acteur, lui a été infidèle. Elle se retrouve engagée dans un film où elle joue une actrice dont l'époux (joué par son propre mari), également acteur, lui a été infidèle (la maîtresse étant interprétée par celle qui est sa maîtresse dans la vraie vie). Et dans ce film (ne faites pas comme moi et évitez de le regarder en étant trop fatigué), l'actrice joue dans un film où elle interprète une femme dont l'époux a été infidèle, ce qui la conduit au meurtre. Vous suivez ? Non ? Ce n'est pas grave : restant fidèle à son obsession pour les femmes blessées par les hommes et qui tentent, en vain, de se sauver en se perdant dans le sexe et la violence, Takashi Ishii, qui flirte ici souvent avec le cinéma de David Lynch, livre un long-métrage aussi bandant qu'intrigant. Et bandant, le film l'est grâce à son actrice principale, Mai Kitajima, qui, comme celles qui l'ont précédée devant la caméra du cinéaste, se livre corps et âme.

The Brutal Hopelessness of Love ou comment élever de nouveau un genre cinématographique devenu médiocre, grâce à une influence du film noir et une incroyable beauté plastique, entre stylisation du fantasme et enfer urbain.

Note : 7,5/10