MAJOR DUNDEE
7.25/10
J’ai toujours bien aimer ce Dundee, et ça se confirme même encore plus maintenant, je ne parlerait même pas de réhabilitation car la version remonter de 2005 le fait très bien a ma place. Etonnant qu’il soit toujours réduit a cette étiquette de film maudit de bloody sam , c’est non seulement réducteur mais aussi se cacher bien des qualités qui en font un film vraiment très riche et qui joue contre sa volonté sur 2 tableau , le classique et le desenchanter .
Alors oui pendant le tournage ça clashait entre sam qui voulait traiter de la naissance d’une nation dans la douleur et le producteur qui lui voulait « juste » une fresque épique de divertissement , du coup une fois le film tourner et monter ( au final sam a quand même filmer ce qu’il voulait , pas de litige la dessus ) , le film fut couper de 30 minute et affubler d’un score précipiter infâme ce qui forgeât bon nombre d’avis qui on du mal a ce dissiper de nos jours .
La copie sera entièrement restaurer en 2005 et 15 minute seront rajouter du montage original ( il manque toujours 15 autre minutes mais ça doit pas changer bien grand-chose maintenant ) et maintenant le doute n’est plus permis , oui on a bien a faire a un western qui transpire de partout du cinéma de peckinpah , la poussière et les personnage anguleux , mais diluer dans un emballage et un scénario qui part sur des bases plus classique limite héroïque ce qui est dans mon cas loin d’être un reproche tant je suis friand de ce vieux cinéma américain bien ample et spectaculaire , du coup a mes yeux on a une œuvre qui complète plutôt bien la filmographique de sont réalisateur , ce dernier ayant déjà bien étudier sa vision a lui dans ride the high country puis déclineras jusqu'à l’extrême dans le crépusculaire avec ces western suivant .
Ici, peckinpah prend un matériel de base prévue pour Ford donc en l’état on a sont film le plus épique et trépidant mais il n’a pas été si museler que ça et la dramaturgie des protagoniste ainsi que leur relation est bien loin d’être édulcorer ou même penser pour brosser le grand public dans le sens populaire de poil . La mise en scène est voluptueuse et en ce sens oui sur la forme on est en terrain connue et très efficace , mais ce qui est devant la camera est tout autres ….
Point de beau et noble soldat a la john wayne période trilogie de la cavalerie, on est en plein milieu du dernier hiver de la guerre civil, tout le monde est a bout de force, les armées sont décimés et on suit le destin du major amos dundee , un officier de l’union nordiste qui suite a une décision martial a été « punit » a faire la maton dans un camp de prisonnier sudiste ( ce que ces lieutenant ne cesse de lui rappeler ) dans une garnison bien modeste , perdue au bord de la frontière mexicaine , pas vraiment glorieux .
La, suite a un massacre de village qui a vue ces enfants kidnapper par un chef de guerre apache (une belle intro ou on voit très bien en quoi ford était sur le projet ) , dundee y voit une opportunités de mission qui serait le prétexte idéal pour faire briller sa dévotion a sont uniforme et ainsi regagner sa légitimité . Ces troupes étant trop faible et peut nombreuse, il n’a de choix que de lever un bataillon former de damnes ! Ces prisonniers militaires sudiste, rebelles confédérer qui eux n’obéissent qu’a leur leader le capitaine tyreen , et compléter les rangs avec des voleurs de cheveux , des esclaves black ayant gagner leur libertés , des ivrognes , des sans grades , des hors la loi de bas étages, bref pas la crème de ce que les états unis avait a présenter a l’époque . Tout le monde est enrôler par chantage ou intérêt personnel . Même le scout a moitié indien , superbement jouer par un james coburn en mode davy crockett non dénué d’un cynisme et fatalisme qu’il ne cesse de parsemer a chacune de ces répliques ou il fait état de sont code d’honneur même si c’est a l’encontre des ordre de dundee , n’a lui qu’un seul bras !
Peu a peu le groupe se trouvent des valeur commune même si l’opposition entre un heston des grands jours face a un des meilleur rôles de richard harris créer une relation complexe et qui s’envenime . la péripéties du village mexicain va encore plus loin dans la destruction de l’idéalisme de l’uniforme et disgression de la mission . Dundee fait feu sur un poste de garde qui c’était déjà rendu a cause de la famine, prêt a tout pour se ravitailler il lance un assaut sur un village totalement démunit . La , les conscience coupable et le charme des décolletés des señorita et la tequila apporte une peu d’unîtes (même si cela poussera warren oates a déserter , avant d’etre rattraper puis abattue par sont propre capitaine ) .
Dundee se révèle fin tacticien mais piètre en relation humaine ( love story avorter et il a du mal a tenir ces hommes ) , il va quand même réussir a prendre le renégat apache par surprise et aussi faire d’une pierre 2 coups lors d’un double climax dans le rio grande face a une cavalerie française qui offre une grand moment d’action .
Peckinpah remplis sont scope vertigineux non pas de decors splendide , mais de paysages menacent et âpre , de terre aride, stérile, aux couleurs ternes, recouvert d’arbustes épineux, d’arbres cramés, d’une végétation morte. Les chevaux on fait place aux mules et les cortèges de soldat traîne les pieds dans les désert rocailleux .
Au final major dundee , a l’image de sont heros ( qui n’en est pas un ) à bout de souffle, usé, humilié, lancé dans une ultime quête insignifiante, dérisoire, cherchant à travers elle à éprouver un sentiment de grandeur après lequel il a couru toute sa vie , est un western dans le plus pur style de sont cinéaste : primaire , sale et aride .