"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
A côté de ce film, l'adaptation de Dragon Ball Z est un chef d'oeuvre.
Je vais faire court car cette purge ne mérite pas que je m'attarde dessus ni que je prenne sur mon temps de repos pour vous expliquer à quel point c'est mauvais. Cette fois, vous pouvez faire confiance à l'affiche les yeux fermés (si si, j'vous l'autorise). C'est aussi débile et mauvais que ce dont ça a l'air. On dirait un film de Kitamura mais en pire. Miike clôture sa saga d'une manière si ignoble qu'il mériterait qu'on lui repasse en boucle son propre film pendant 24h (soit 12 visionnages). Sorte de Blade Runner du pauvre, Dead or alive, troisième du nom, n'est pas digne de recevoir le point symbolique qui le sauverait de l'odorante "boîte à bouses" (au même titre que Rengaine) dans laquelle j'enferme tous les navets irregardables (c'est à dire là où ne se trouvent pas les films d'Andy Sidaris). Passez votre chemin !
0,5/10
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Ah mais cette fin qui donne une nouvelle définition au mot "ridicule", c'est juste n'importe quoi ! Si je lui ai mis un demi point, c'est justement grâce à cette scène qui m'a fait éclater de rire. Pour le reste, c'est juste bidon de A à Z !
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Sans vantardise, j'ai du courage mais j'en aurais jamais assez pour me mater les bonus de la saga
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Enfin un film romantique à la portée de tous...ou presque !
On a toujours ce fameux a priori lorsqu'il s'agit de regarder une comédie romantique. Et la plupart du temps, il est justifié car on se retrouve face à une mièvrerie impossible à digérer pour nous les hommes. Mais notre sensibilité parvient parfois à être touché de plein fouet grâce à des oeuvres qui savent utiliser les mots, ou à défaut les images, pour nous bouleverser et nous faire passer pour une midinette durant 2 heures. C'est le cas de ce Punch-Drunk Love qui attise à la fois la fibre romantique qui se trouve en chacun de nous et fait écho à la pureté de tout sentiment noble qu'on a pu ressentir dans notre vie.
Toute émotion, tout pensée, est montrée à l'écran par le biais d'une mise en scène très subjective.
Paul Thomas Anderson utilise tous les moyens mis à sa disposition pour nous dépeindre l'état mental de son personnage. Possédé, Adam Sandler délivre une prestation hors du commun qui mérite que je lui laisse le bénéfice du doute quand à son talent d'acteur. Solitaire endurci à la limite de l'autisme, Barry Egan cherche l'amour sans véritablement le trouver. Mais cet échec est du non seulement à sa timidité maladive mais à son comportement inhabituel, entre la folie et la candeur, qui en éprouve plus d'un (ses 7 soeurs, tout aussi cinglées dans leur genre, n'arrivent ni ne cherchent pas à le comprendre). Les personnages sont tous attachants et drôles, sans être écrits à la volée pour autant (on se croirait chez les frères Coen).
Réfléchissant à haute voix, ses propos peuvent souvent être mal interprétés ou paraître complètement incohérents.
La réalisation en elle-même n'est pas l'unique moyen de mettre en évidence la personnalité de Barry. La musique joue également un rôle prédominant dans la compréhension du personnage. Anderson choisit de ponctuer les scènes de travail quotidien par des sortes de mantras sonores, sorte de ritournelles mentales reflétant l'état d'esprit de Barry. Justification d'un stress évident, elles s'estompent au fur et à mesure que la relation entre Barry et Lena prend de l'ampleur. Et quelle ampleur ! On peut facilement affirmer l'unicité d'une telle histoire d'amour tant la tendre absurdité de certains moments parait incroyable. On croirait voir deux gamins qui découvrent l'amour et le vertige qu'il procure.
Si différents et identiques à la fois, leur couple semble indestructible.
Cette histoire d'amour fait clairement entrer le personnage incarné par Sandler dans le monde adulte, si longtemps refoulé. Son comportement ainsi que sa manière de parler (il cache sans arrêt la vérité de peur de décevoir) se modifie du tout au tout dès lors que son amour pour Lena devient véritable. En véritable muse, elle le transforme en homme et lui permet de se confronter à ces problèmes sans cette timidité qu'il ne parvenait pas à combattre (la scène entre Sandler et Hoffman est l'exemple le plus parlant). Prenant son courage à deux mains, il se jette à pieds joints dans la difficulté et l'inconnu, s'écartant du chemin balisé et blindé qu'il avait mis tant de mal à construire.
PTA nous colle des plans séquences absolument magistraux à de nombreux moments.
Mélancolique et angoissante, Punch-Drunk Love est une véritable histoire d'amour avec un grand A. Paul Thomas Anderson a réussi à nous montrer, en faisant preuve d'un talent indéniable pour mélanger poésie et cinéma, qu'une femme aimante ne permet pas à un homme de trouver sa moitié manquante mais de l'améliorer et le rendre meilleur. Et cette nuance aussi infime soit-elle fait toute la différence.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."