* Classement annuel des BoMiens 2013*

[Dionycos]

The Master : 7/10

Plastiquement irréprochable, la photo et la réal sont une merveille de tous les instants. Les deux acteurs principaux sont fabuleux, sans jamais donner l'impression de surjouer. Mais tant de précision et de perfection finit par rendre le film un peu froid, austère, et on ne rentre jamais totalement dedans. Un bel objet que l'on regarde avec fascination, mais de loin.

[Jovani]

"The Master" => 7/10
"Un prince (presque) charmant" => 1/10 (pourquoi je suis allé voir cette daube... c'est chiant quand t'as vu tous les autres films à l'affiche de ton ciné).

[Milkshake]

7 psychopathes : 5/10

J'avais prévenu j'aurais pensé que tu serais plus généreux.


The Master de PTA : 8/10

Quel duo d'acteur Phoenix/Hoffman , PTA leur offre une flopé de scènes ou ils peuvent plainement exprimer leur talent. Ca c'est du cinéma (mais qui va rebuter tout spectateur attendant un minum d'action ou de suspense)
Le sujet et le traitement me passsione mais soyons réaliste, on sent que sur le dernier tiers PTA a fait le tour de ses perso, ses thématique et son sujet. Il ne sait plus quoi dire, ça patine, la conclusion est faiblarde, The Master a beau avoir des passages oriniques drôle amère mémorable, un texte piquant, mais il laisse une impression de bobine pas complètement fini.

[Heatmann]

non mais apres 15 min j'etait deja decut que le real est choisit cette route pour sont film
super les insert ecrit sur l'ecran qui presente ces psycho a la cool avec une soundtrack omnipresente a la con , et c'est super previsible est pas original ( non mais farrel qui joue un ecrivain alcoolique en manque d'inspiration really ?? ) et pis bon les enlevement de chien , voila quoi ...

[Milkshake]

Oui l'enjeu du film est un peu minable mais dit pas que tu a pas aimé quand Rockwell s'invente son climax et le coup du vietcong.

Mais sur 2 heures c'est pas grand chose, non mais quel idée de se débaraser de la crème de la Série Boardwalk Empire dès le début.

[Heatmann]

y a bien des pti moment d'eclat ici et la mais le mal est fait avant , trop decut par colin par exemple meme si certaine scene entre lui et walken sont sympa ( walken c'est mon preferer du film ) serieux j'ai lutter pour rester interresser , et pis la photo tres superficiel , faussement belle , le coter choral part dans tout les sens , bref j'ai preferer middle men

[Logan]

Le monde de Charlie: 5/10

[Spike/William]

7 psychopathes : 5/10

J'avais prévenu j'aurais pensé que tu serais plus généreux.


The Master de PTA : 8/10

Quel duo d'acteur Phoenix/Hoffman , PTA leur offre une flopé de scènes ou ils peuvent plainement exprimer leur talent. Ca c'est du cinéma (mais qui va rebuter tout spectateur attendant un minum d'action ou de suspense)
Le sujet et le traitement me passsione mais soyons réaliste, on sent que sur le dernier tiers PTA a fait le tour de ses perso, ses thématique et son sujet. Il ne sait plus quoi dire, ça patine, la conclusion est faiblarde, The Master a beau avoir des passages oriniques drôle amère mémorable, un texte piquant, mais il laisse une impression de bobine pas complètement fini.

Je suis assez d'accord. Ce que l'ont peut reprocher au film je pense c'est sa forte ressemblance avec There Will Be Blood sur bon nombre d'aspects. TWBB était un film hommage au cinéma de Kubrick, notamment 2001 ou Shining, The Master, lui aussi, reprend beaucoup à Kubrick, que se soit sur un plan esthétique que scénaristique. Le cadre (1.85:1) ou même la photo rappelant les tableaux de Hopper et d'autres artistes américains du milieu de 20èùe siècle ne sont pas sans rappeler Barry Lindon, de même que le traitement son personnage principal mi homme - mi animal rappelle fortement l'introduction de 2001 mais également le personnage d'Alex dans Orange Mécanique (pulsions de violences et sexuelles). Finalement que reste-il au film de PTA? Signe t-il la fin d'une "trilogie" entamée quelques années plus tôt avec Punch-Drunk-Love et dont les ressemblance esthétiques sont fortes (le tableau, l'art et la folie, quelle soit douce, amère ou incontrolable). Qu'apporte The Master dans sa filmographiqe, quels en sont les enjeux?
La scène ou Phillip Seymour Hoffman déterre son manuscrit est absurde, elle est complètement ancrée dans le récit religieux, à un point près et non négligeable, cette scène se situe dans un décor complètement lunaire. Bien sûr on pourrait très vite faire le rapprochement avec la découverte du monolithe et l'interrogation sous-jacente de Kubrick à vouloir expliquer l'origine du monde, mais PTA souhaite au contraire développer une autre partie de la religion et des croyances en générale. En effet, le fin du film paraît étrange mais me semble aussi aboutie que pouvait-être celle de TWBB (assez ouverte, donc). La religion ne peut sauver les hommes autant que les hommes ne peuvent la sauver elle même de ses propres incohérences. L'objet cinématographique lui aussi est mis à rude épreuve durant tout le film, jouant sur ses codes et induisant le spectateur en erreur tout le long du film. Que se soit sur son introduction finalement fantasmée par son protagoniste, la scène ou une jeune femme semble vendre son corps plus que sa robe ou l'utilisation de plans astucieux (la montée dans la bateau compliquée là ou l'entrée est facile d'accès 5mètres plus loin). De part bon nombre d'aspects le film de PTA interroge et intrigue, le tout servi dans écrin d'argent. Ma note tient compte du haut niveau cinématographique de l'ensemble et non de la filmographie générale de PTA ou il est assez évident, The Master n'est pas son plus grand film.

[Mark Chopper]

L'Homme aux poings de fer : 8/10

Bande de pisse-froids ! Un hommage joussif au cinéma de la Shaw Brothers. Si seulement RZA avait confié son rôle à un bon acteur...

Hâte de voir ce que Scalp et Angel en penseront.

[Dionycos]

J'ai un pote qui a kiffé le film pour son côté hommage déjanté, mais il m'a quand même dit que le film était filmé avec les pieds et que le scénar' était bourré de trous. Tu confirmes ?

[Mark Chopper]

Filmé avec les pieds : oui, pour certaines scènes de combat. Mais pour un premier film, je trouve que ça passe.

Et le script : non, je n'ai pas vu les trous. Très fidèle au genre.

Et spéciale dédicace à Heatmann :

Russell

[Killbush]

Putain, j'aurais jamais pensé que tu mettrais plus haut qu'Heat et moi, du coup on est plus obligé de sous noter

[Mark Chopper]

Vas-y : lâche toi

Non mais ce n'est pas sans défaut, mais il y a une putain de générosité dans ce film. Et ce n'est jamais cheap comme je le craignais !

Je vais en chier pour sélectionner mes screens.

[Killbush]

Ah bah c'est clair, pas cheap, plein de défauts si on reste objectif mais ultra généreux et jouissif

[Mark Chopper]

Et cette galerie de personnages iconiques, bien caractérisés : vraiment, encore une fois je ne comprends pas le bâchage généralisé sur Mad