[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Alegas]

Qu'on aime ou pas les acteurs y a rien de touchant dans leur relation je te rassure

[zack_]

Toi tu es touché par tout, un regard et c'est la relation du siècle comme dit heatmann tu as pas un coeur mais une boite a musique avec des bonbon qui scintille et une danseuse étoile rose qui fait des bulles

[Alegas]

Nan mais nawak, que j'ai une sensibilité plus forte que vous soit mais là faut pas se leurrer la relation est super bien travaillée, les 15 dernières minutes sont géniales à ce niveau là.

[zack_]

Autant des constructions ou séparations de couple y a qui me touche autant là quand il l'a met dans l'avion j'aurai espéré ne plus la revoir

[Alegas]

Tu dois avoir un problème avec Knightley c'est pas possible.

Plus sérieusement, qu'on adhère pas totalement au film je peux comprendre, ça arrive, mais en l'état on peut pas dire que c'est pas réussi. Le mélange drame/romance/comédie est clairement bien foutu alors que c'est typiquement le genre de trucs que j'ai tendance à trouver lourd sur certains films du même genre.

[Logan]

Non mais moi je parle plus cinéma avec Zack, j'ai perdu espoir

[Scalp]

Euh comédie ? y a absolument rien de comique dans le film, si ce n'est de voir que Carrel est toujours aussi mauvais.

[Logan]

Y a un peu d'humour noir quand même au début, notamment à la fête ou à son taf, bon ca dure 10-15 minutes mais c'est la.

[Scalp]

Oue vite fait avec le boss de Carrel mais franchement y a rien de marrant.

[Alegas]

Le coup du mec qui demande à Carell si c'est lui le tueur j'ai trouvé ça marrant.

[Scalp]

Pas moi, pis Petersen me gonflait.

[Scalp]

8/10

Death Rides a Horse de Giulio Petroni - 1968

"Four bullets for one man, that's a waste"

Après une première vision un poil décevante, encore un film que Tarantino présente comme un chef d'oeuvre quoi, le film gagne clairement des points à la revoyure, une fois qu'on sait qu'on verra pas un Leone.
1968 est donc une grosse année pour Lee Vann Cleef puisqu'il enchaêne les rôles marquants et après l'excellent Dernier Jour de la Colère il se retrouve encore en premier rôle et cette copie d'un Leone sans en atteindre le niveau est quand même très agréable et bien meilleur qu'un certain film avec Terrence Hill et Fonda (toujours utile de rappeler à quel point ce film est naze d'ailleurs).

L'histoire c'est le thème classique du genre à savoir la vengeance, un gamin est témoin du meurtre de sa famille et 15 ans après il va pouvoir enfin se venger car lors du massacre il a repéré un indice visuel sur chaque tueur ( tatouage, éperon, cicatrice et boucle d'oreille, le truc qui sera reprit par Tarantino ), et on va donc suivre son parcours vengeur qui va le voir rencontrer ses cibles et un mystérieux tueur qui sort de prison et avec qui il se livrera au petit jeu je te met dans la merde puis je te sauve à tour de rôle, si le film est réussit on le doit surtout grâce à Lee Van Cleef et aux bad guy car bon le héros c'est du Clint version Lidl quoi, il est vraiment cata par moment.
Bon par contre avoir des indices veut pas dire qu'on va avoir une enquête, ici le héros tombe à chaque fois sur les méchants un peu par hasard, c'est pas vraiment ce qui intéresse le plus Petroni, ce qui l'intéresse c'est surtout la relation entre les 2 personnages et ça fonctionne plutôt bien ce duo avec un père de substitution et la fin est plutôt réussie et bien amenée.

Alors autant le dire l'intro pluvieuse et sans pitié ( on bute une gamine quand même ) est un must du genre ( mais vraiment c'est une grosse tuerie cette séquence, ça annonce d'emblé la couleur, ici on est pas là pour rigoler, derrière il était une fois dans l'Ouest c'est ptet bien la meilleur intro du genre ), les premiers plans sont apocalyptique et on demandé plusieurs jours de tournage, l'ambiance est vraiment réussit et on enchaine ensuite sur un massacre où le découpage est fort logiquement pompé sur Leone mais faut dire que toute la horde de gars qui ont essayé de faire du Leone, Petroni est un de ceux qui s'en sort le mieux, déjà le film n'a jamais le coté cheap de nombreux spaghetti de l'époque.
Petroni s'essaye même a des figures de style qu'on ne retrouve pas spécialement chez Leone, on a donc ici une partie de cartes filmé en 360 ( par contre me semble avoir décelé un plan de coupe ).
Le climax final poussiéreux est bien sympa, bon c'est du shoot em up avec nos 2 héros qui défouraille de 1001 manières tout les truands dans un petit village mexicain, c'est fait sans esbroufe et efficacement, y a des plans FPS avant l'heure.
Le seul domaine où Petroni ne s'attaque pas à Leone c'est sur les duels, ici on en dénombre 2 ( et demi on va dire ) et il ne les surdécoupe pas, bon le premier dure un peu mais on est loin de la dilatation du temps de chez Leone et ça fait juste le taf.

Si Lee Van Cleef y trouve une nouvelle fois un rôle sur mesure ( j'ai plus rien à dire sur lui j'ai tout dit lors des précédentes critiques enfin ici n'ayons pas peur des mots il livre une de ses toutes meilleures prestations ) on ne peut malheureusement pas en dire autant de John Phillip Law qui livre une prestation plutôt médiocre en essayant à tout prix de singer Clint et tout y passe : look, démarche, timbre de voix, gimmick du machouillage malheureusement le gars n'a aucun charisme et c'est un peu gênant quand on doit faire face à Lee Van Cleef, heureusement on a du second rôle Leone approved : José Torres, luigi Pistilli, Mario Brega et Anthony Dawson ( inoubliable tueur dans le Crime était presque parfait ) et on remarquera que comme chez Leone ( enfin pour sa trilogie ) ici il n'y a pas de personnage féminin, bein oue pas de place pour les putains ici.

Et au petit jeu Quentin a encore piqué outre l'intro avec les détails zoomés on a un thème de la BO de Morricone ( celui avec les choeurs ) qu'il a repris pour Kill Bill et une nouvelle fois on a une putain de BO du maître, c'est quand même un truc de fou le nombre de BO marquante qu'il a fait, ici une nouvelle fois on peut parler de BO d'anthologie, comment j'adore le morceau où Lee Van Cleef est déguisé en péon.
Sans atteindre des sommets ( faute à un acteur principal atteint de Gosling aigu ) le film se révèle très très sympathique grâce à Van Cleef et une bonne réal.
Tarantino donne son avis sur le film et ne se cache pas d'avoir pompé

[Heatmann]

hey ben , t'as pas trainer ! bon je survole , mais ca confirme cque j pensais , y a du beau plan bien cadrer et choisit me le fait ce soir

[Scalp]

7.5/10

Witchfinder General de Michael Reeves - 1968

"I've gone kill you Hopkins"

En voilà un film qu'il est bien et qui rentre dans le cercle restreint des trucs très sympa sur l'époque : le Paulo bien sur, Black Death (même sujet d'ailleurs, mais pour le coup le film de Smith est bien supérieur sur tout les points), Le Seigneur de Guerre et The Last Valley, voici donc un autre film qui nous renvoi dans cette douce et agréable ambiance du moyen age (même si c'est en 1645 et qu'on est plus au moyen age techniquement) et ici on a un petit bonus car c'est l'inquisition donc autant dire qu'on est pas là pour se tourner les pouces avec des intrigues de palais à la con, non on a un inquisiteur, il est pas là pour la rédemption mais pour appliquer la sentence, qui dans 100% des cas est la mort mais avant d'arriver là un peu de torture n'est pas de refus. The Apostle de Evans doit beaucoup à se film, sauf que Evans c'est la version Scary Movie un peu.

Le film ici brasse les genres et on y trouve aussi bien du western ( d'ailleurs dans les bonus c'est comparé au western de Boetticher et l'intervenant utilise un terme très juste en qualifiant le film de Western Anglais, on y retrouve la même dynamique de récit ), du revenge movie et même du torture porn avant l'heure.
On suit donc Vincent Price et son assistant qui vont de ville en ville pour bruler les suppôts de Satan (dès leur introduction il ne fait aucun doute sur la future victime avec ce moment de bonheur que partage les 2 amoureux), et pour ça ils ont les pleins pouvoirs mais avant de les bruler faut les faire avouer et ça c'est la partie préféré de l'assistant de Price, le déroulement est sans surprise et je suis un peu déçu par l'orientation de la seconde partie du film, quand le héros veut se venger y avait moyen de faire une bonne traque ou un truc un peu plus inspiré, là c'est un poil facile et puis la fin même si bien vénère est un peu trop happy ending à mon gout et colle mal avec le reste du film. Enfin ça c'est pour les points négatif pour le reste c'est quand même très intéressant et aboutit, les personnages sont vraiment bien, la palme bien entendu aux 2 "méchants" mais même le personnage féminin est réussit.
Le rythme de film est très rapide du fait sa courte durée et on a clairement pas la temps de s'emmerder, y a pas de séquence inutile, c'est vraiment comme du Boetticher sur ce point de vue là, c'est du garanti 100% sans bout de gras.

Reeves promettait vraiment beaucoup car avec ce 3ème film à l'âge de 23 ans il livrait un film très impressionnant, les bonus du film sont d'ailleurs bien sympa et on nous apprend que Reeves est devenu réalisateur grâce à son culot qui l'a vu frappé à la porte de Siegel alors qu'il n'avait que 17 ans.
Il réussit vraiment à faire avec le coté fauché de son film car on a vraiment l'impression d'être au moyen âge, faut dire que la campagne anglaise garde un certain cachet.
Sinon c'est bien généreux en hémoglobine et les coups de feu sont bien cash. Et on a même un petit fight bien foutu dans une auberge.

Vincent Price dans le rôle de l'inquisiteur c'est vraiment un excellent choix, il est plus que convaincant dans ce rôle abject d'homme incorruptible,sans remords et qui profite de son statut (il est très souvent filmé en contre plongé, ça iconise à fond son personnage) et son duo avec son assistant fonctionne vraiment, 2 crapules qui travaillent ensemble par obligation (leur rapport apporte un peu de sel à tout ça), Price bouffe vraiment l'écran et il réussit à être séduisant et repoussant à la fois, très belle performance, le reste du casting est pas mal, bon le héros a un peu trop une tête de beau gosse, un peu trop propre par rapport à l'univers mais il est pas trop mal et ça pénalise pas le film.
La Bo

Tout n'est pas parfait mais le positif prend largement le pas sur le négatif et surtout ça change de tout les films Hammer de cette période qui était finalement assez soft et gentillet. Après c'est sur que si ça sortait aujourd'hui on crierait au chef d'oeuvre vu que l'exigeance a descendu de 12 crans, au moins.

[Heatmann]

et ouai , c'est du bon moyen-age comme on aimerai le voir decrit plus souvent

j'etait supris que en 1h20 ca raconte finalement plein de truc , la narration est tip top et c'est super bien filmer , bon l'acting british et l epoque est un peu posh mais ca va

et sachez que le blu ray uk entierement remasteriser est splendide