[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Scalp]

Oue bein malheureusement pour lui JFK existe et la comparaison est douloureuse.

[Scalp]

Une Etrangère parmi nous Sidney Lumet - 1992

Forcément la première impression quand on lit le pitch c'est qu'on va voir Witness chez les juifs Hassidi ( communauté au 613 règles et communauté qui pourrait bien être ma prochaine cible ) et c'est exactement ce qu'on a et c'est dommage car comme tout le monde le sait Witness bein c'est pourri donc ce Lumet bein c'est pas glorieux, clairement un film mineur de sa filmo mais c'est mieux que Witness, moins neuneu en tout cas.

Tout ce qui touche à la partie polar est ici relégué au second plan pour s'intéresser essentiellement à la découverte de cette société vivant hors du temps à travers les yeux de cette flic badass qui débarque pour enquêter sur un meurtre.
Bon après l'histoire d'amour est pas trop mal amené et c'est même finalement le truc le plus réussit du film avec cette confrontation entre 2 personnages au mode de vie complétement opposé mais qui sont attiré l'un par l'autre, parce que bon le coté découverte de cette communauté ne nous épargne rien et que si comme moi on en a rien à foutre bein on voit des longues scènes de repas, des mariages, des enterrements et des danses et forcément on trouve ça pénible, bon après heureusement y a un peu d'humour qui fonctionne et les personnages sont intéressant.
La partie polar c'est super faible, à la rigueur ce serait pas du Lumet je serais ptet indulgent mais putain venant de lui c'est vraiment décevant, alors c'est tout à son honneur d'avoir voulu traité de cette communauté et d'avoir fait une histoire d'amour mais putain gars soit tu faisais complétement un film d'amour soit tu bossais un peu plus ta partie polar qui pour le coup est vraiment pas fameuse ( en fait y aucune enquête alors qu'un meurtrier se cache dans la communauté ) et que l'affaire est résolut en 5 minutes à la fin parce que Lumet s'est rappelé qu'il fallait quand même un coupable dans son film.

Mine de rien derrière son coté passe partout on reconnait malgré tout facilement un film de Lumet et ici dès son intro avec ces 2 flics on sait qu'on est chez lui, il a vraiment une façon à lui de filmer New York, d'ailleurs dès que la caméra est dans la rue on le sent tout de suite plus à l'aise et il film son histoire d'amour avec beaucoup de pudeur.

Melanie Griffith est pas trop mal, avant de mettre le film j'avais un peu peur mais finalement elle s'en sort très bien dans ce premier rôle, Eric Thal ( qui a curieusement pas fait carrière alors qu'il est vraiment pas mal ) livre une prestation correct dans son rôle de juif coincé du cul, dans les seconds rôles y a James Gandolfini presque maigre et John Pankow en flic rigolo.

Bon la moyenne car on peut pas dire que c'est un mauvais film, y a même pleins de trucs positif mais j'en ressors vraiment frustré, à réservé au fan de romance comme Logan.

5/10

[Heatmann]

mouaip , comme tu dit , y a des truc qui font envie , mais la romance qui domine ca casse l'interet la

[Scalp]

Jte conseil plus celui là que le Keaton qui lui est bien pourri.

[Heatmann]

ben la y a quand meme le NY de lumet qui souvent me suffit pour faire avaler des scene c'est sur , et pis gandolfini

[Scalp]

Gandolfini il a 3 scènes grand maximum, soit 5 minutes de temps de présence.

[Jed Trigado]

Scalp qui met 5 à un Lumet peu aimé, j'ai des chances de monter jusqu’à 7 alors.

[Scalp]

Je suis pas si sévère avec les Lumet quand même.

[Scalp]

7/10

Città Violenta de Sergio Sollima - 1970

Film de la grande époque de Bronson quand il était une vraie star, statut qu'il avait gagné en Europe et du coup il alternait entre prod ricaine et film en Europe ( enfin essentiellement Italie et France d'ailleurs ses films français faut quand même le dire, ils sont vraiment pas géniaux entre Le Passager de la Pluie et De la Part des Copains c'est vraiment pas ouf.
Ici il est donc Jeff, un tueur professionnel trahit par ses commanditaires et sa petite amie après une rapide course poursuite et la mort d'hommes de main, super séquence d'action bon par contre faut fermer les yeux sur Bronson qui survit à une explosion et quelques incruste pas top mais bon ça s'oublie vite vu comment la scène pète la classe avec un gunfight sableux tout droit sorti d'un western. Il va faire un peu de zonzon et quand il va sortir il n'aura bien entendu qu'un but, se venger et Bronson faut pas le trahir car il est sans pitié. Dans la catégorie Bronson tueur je préfère quand même Le Flingueur mais bon ça reste quand hautement recommandable.

Avec Sollima derrière la caméra on sait qu'on en aura pour notre argent, et ça commence avec cette intro muette dont la première phrase très courte arrive après 10 minutes, d'ailleurs c'est pas un film très bavard, bon en même temps Bronson ça a jamais été quelqu'un qui a eu des rôles très bavard, ici on a donc plein de long passages muet rythmé par le score remarquable du dieu Morricone. Le souci du film (car oui c'est loin d'être un film parfait) c'est son rythme, en gros tout les meilleurs passages sont au début ( à part la fin monumentale ) et après 40 premières minutes très sympa on a un petit coup de mou avec une histoire qui prend une tournure qu'on attendait pas forcément avec une seconde partie de film assez calme et on ne sait pas trop où Bronson veut aller ( en fait il est perdu entre amour/répugnance pour Ireland ) et le film réserve quand même quelques surprises qu'on ne voit pas forcément venir, d'ailleurs quand on voit le nom du réal et la période on pourrait s'attendre à un polizioteschi mais il n'en n'est rien.

Sollima ( le dernier face à face entre autre ) fait du bon boulot, c'est vraiment beau et pis la fin pfff avec ce ralenti filmé en contre plongé avec la belle Ireland c'est juste magnifique, une scène vraiment parfaitement maitrisée pleine de tristesse et mélancolie, putain d'idée de mise en scène, putain de plans marquants, putain de fin.
Sollima d'ailleurs utilise ici toute sa technique qu'il a rodé sur les westerns avec notamment un très beau scope et un usage intelligent du zoom et dézoom ( et c'est pas un tocard qui nous fait 4000 dézoom comme Kubrick), ouais j'en avait marre de taper sur Nolan alors je change ), formellement c'est ptet le Bronson movie ( sous genre à part entière ) le mieux branlé.

Bronson c'est donc une nouvelle fois un tough guy, le gars qu'il faut pas faire chier et même pas besoin de développer tant il était naturellement fait pour ce genre de rôle, dans les seconds rôle on a Jill Ireland ( comme souvent dans un Bronson ) et moi je l'aime bien Ireland malgré un jeu un peu limité et ici elle a un personnage de garce très intéressant, en fait Ireland c'est un peu l'équivalent de Sondra Loncke pour Clint à savoir qu'elle finit toujours à poil dans les films de son mari ( par contre j'ai trouvé toutes les scènes de nue vraiment très classe ), Telly Salavas arrive très tard dans le film ( après 1h de film ) et il campe un bon bad guy très bavard malheureusement il est sous exploité et c'est bien dommage car il avait un rôle sympa ( pas si enculé de ça au final ), Michel Constantin comme souvent dans les prods international bein il est un peu à la ramasse.

Un bon film avec un Bronson bien badass et nihiliste et en plus il a un shotgun, du cinéma de bonhomme tout simplement.

[angel.heart]

Je kiffe bien celui-la. Le final sur la zic de Morricone c'est du lourd!

C'est mieux que Le flingueur...

[Heatmann]

ah bah ireland elle est aussi evidement dans breakheart pass , et la c'est le colonel trautman qui la depoile

[Scalp]

Comme quoi mes affirmations sont pas toujours fausses

[padri18]

7/10

Seeking a friend for the end of the world de Lorene Scarafia - 2012

J'aurai toujours du mal avec Steve Carell, c'est vraiment physique il me gage toujours les films et là c'est comme d'hab après le personnage a un coté attachant qui fait qu'avec de la volonté j'ai réussi à faire un peu abstraction mais je me dis que le film serait tellement meilleur avec un autre acteur, surtout que Keira à coté est nickel dans son rôle de girl next door optimiste. Alors qu'on pourrait s'attendre à une énième romcom à la con, le film est en fait un road movie avec en toile de fond la fin du monde qui arrive dans 2 semaines, du coup ça donne un coté un peu jamais vu, une histoire douce amère où le duo part à la recherche de son passé pour le revivre une dernière fois. Le genre de film où les rencontres font la qualité de l'aventure, alors pour un William Petersen tout pété comme toujours depuis CSI on a pas mal de passages sympas et notamment un Martin Sheen plutôt bon (et ça on peut pas le dire si souvent je trouve).
Chacun vivant la fin du monde différemment et ce qui commence comme une comédie, la première fête est bien fun avec des gamins qui picolent et tout le monde qui se drogue pour essayer et puis le film avance plus on arrive vers l'inéluctable mort de tout le monde, le tout sans jamais sombrer dans un pathos envahissant, c'est touchant sans en faire des caisses. Malgré un scope la réalisatrice s'efface un peu trop derrière son sujet et on peut pas parler de grandes qualités de mise en scène, tout cela est assez fonctionnelle, alors oui c'est sans esbroufe mais c'est presque trop sage. Et puis les choix musicaux sont pas ouf, voir mauvais même.
Mais dans l'ensemble c'est un beau petit film touchant avec son lot de beaux moments.

[zack_]

Qu'on aime ou pas les acteurs y a rien de touchant dans leur relation je te rassure

[Scalp]

La façon dont s'est amené je trouve qu'on peut y croire.