SINISTER - Scott Derickson (2012)
Après s'être grassement rempli les poches en terrorisant les ados décérébrés avec la série des Paranormal Activity, à grands coups de portes qui claquent et de draps qui bougent, les producteurs de cette saga majeure du genre horrifique se sont demandés comment ils pouvaient se faire encore plus de blé sur le dos du spectateur peu exigeant.
Facile, il suffit d'embaucher un bon gros tâcheron du nom de Scott Derickson, dont la filmographie parle d'elle même, et de pomper sans vergogne la plupart des films fantastiques sortis ces dernières années, et plus particulièrement le cinéma de genre espagnol.
Bien sur, pour se démarquer légèrement, il est bon d'ajouter un élément nouveau dans un schéma ultra codifié, ici ce sera l'utilisation des bobines Super 8 que regarde Ethan Hawke (qui a l'air de bien se faire chier, et on le comprend).
Facile, il suffit d'embaucher un bon gros tâcheron du nom de Scott Derickson, dont la filmographie parle d'elle même, et de pomper sans vergogne la plupart des films fantastiques sortis ces dernières années, et plus particulièrement le cinéma de genre espagnol.
Bien sur, pour se démarquer légèrement, il est bon d'ajouter un élément nouveau dans un schéma ultra codifié, ici ce sera l'utilisation des bobines Super 8 que regarde Ethan Hawke (qui a l'air de bien se faire chier, et on le comprend).
Alors l'histoire est simple : un romancier vient de s'installer avec sa famille dans une maison où les propriétaires ont été retrouvés pendus. S'inspirant souvent de faits réels, il se dit que ça pourrait faire un bon point de départ pour son futur bouquin. Bientôt, il va trouver un carton de bobines Super 8, qui contiennent des images terrifiantes de plusieurs familles qui meurent dans des circonstances plus qu'étranges. De plus en plus obsédé par ces vidéos, il va bientôt comprendre qu'une entité maléfique est liée à tous ces morts et va bientôt s'en prendre à lui et sa famille.
Et c'est parti pour 1h30 où l'on suit péniblement Ethan Hawke qui déambule dans sa maison, regarde des vidéos glauques (certes plutôt réussis mais répétitives), sursaute en voyant des dessins bizarres sur les murs, le tout dans des situations déjà vus mille fois ailleurs et en mieux. Et que dire de l'intrigue qui démarrait plutôt bien, avec la découverte au compte gouttes des vidéos, mais la deuxième partie du film sombre dans le fantastique éculé (gamins morts et boogeyman ridicule au menu), ne crée absolument aucune tension et s'avère ridicule au final malgré un refus de happy end bienvenu.
Et c'est parti pour 1h30 où l'on suit péniblement Ethan Hawke qui déambule dans sa maison, regarde des vidéos glauques (certes plutôt réussis mais répétitives), sursaute en voyant des dessins bizarres sur les murs, le tout dans des situations déjà vus mille fois ailleurs et en mieux. Et que dire de l'intrigue qui démarrait plutôt bien, avec la découverte au compte gouttes des vidéos, mais la deuxième partie du film sombre dans le fantastique éculé (gamins morts et boogeyman ridicule au menu), ne crée absolument aucune tension et s'avère ridicule au final malgré un refus de happy end bienvenu.
Pas grand chose de plus à dire sur ce film, un produit tellement formaté et impersonnel que je reste assez dubitatif devant la réception critique qu'il a eu !
3/10