[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Kill List - 5/10

Messagepar Jack Spret » Mar 08 Jan 2013, 10:08

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C'est bien ce film qui a émerveillé des milliers de spectateurs dans les festivals ?


Les réputations, ça colle à la peau. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, on est toujours jugé en fonction d'elles. Si tout le monde dit du'un film qu'il est mauvais et qu'on le trouve bon, on passe pour un fou. Mais l'inverse est d'autant plus vrai. Sauf que si énormément de monde le trouve mauvais, est-ce qu'il ne faudrait pas se remettre en question ? Kill List entre parfaitement dans cette catégorie de films maudits par sa sortie en DVD. En salles, il devait certainement offrir une atmosphère oppressante qui se dégage de la pénombre, d'un son dément et de l'engouement d'un visionnage en avant-première. Chez moi, il n'a bénéficié d'aucun de ses privilèges et il en est ressorti que le film est moyen. Voire très moyen.

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" - Je t'avais dit de ne pas le regarder. C'est une perte de temps !"


Et pourtant, il bénéficie d'un capital sympathie assez élevé dans sa première moitié. Mais à vouloir jouer au plus malin, Wheatley se prend les pieds dans le tapis et sa caméra retombe dans un caniveau puant d'intellectualisme pompeux , son script d'une facilité d'écriture déconcertante la suivant de près. Le creshendo du mystère qui entoure ses deux vétérans de la guerre est bien géré notamment grâce à des acteurs impliqués qui apportent un réalisme impactant à la bobine (la scène du dîner est très bien écrite et pose tous les personnages d'emblée). Les premiers pas dans le secret qui découle de leur demi-silence amène tout doucement le film dans le pur thriller sans jamais fausser le tout. C'était sans compter sur la deuxième moitié...

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" - Pourquoi on a brûlé le scénario, Ben ? On va devoir broder un tissus de conneries maintenant..."


La rupture de ton est si navrante de bêtise que tout ce qui a été construit auparavant s'écroule. On se replonge plongé sans même comprendre pourquoi dans un survival délirant où des gens à poil cherchent à buter nos deux tueurs. Pourquoi ? Qui sont-ils ? Où est la bobine manquante qui explique tout ce bordel sans nom ? C'est l'anarchie à tous les niveaux, la récit perdant tout son sens vu qu'aucune explication ne nous sera jamais donné. Tout le monde est capable de faire un film soi-disant intelligent en faisant n'importe quoi et en rendant son film incompréhensible avec un fin sorti de derrière les fagots. On dirait que le réalisateur a cherché à réveiller la rangée du fond qui s'était assoupi.

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La psychologie des personnages est bien amenée. Pour leur passé, il faut l'imaginer...


Il perd tellement de son identité et de sa force qu'on en vient à rigoler alors qu'il n'en avait jamais été question auparavant. Le film se permet même de rendre hommage à sa manière au très controversé A Serbian Film (ceux qui l'ont vu me comprendront). Bâclé aussi bien dans le montage que dans l'écriture, cette fin vaut à elle seule toutes les abominations que j'ai pu entendre sur ce film, certains allant quand même très loin dans le dégoût alors que la première moitié du film est honorable, même si poussive à certains endroits (la voiture garée sous un arc-en-ciel, j'ai trouvé ça too much). Mais j'ai rarement vu autant de maladresse dans un final: raccords en dents de scie, musique omniprésente et lourde, acteurs plus très investis et climax aussi pitoyable que raté.

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Pour des tueurs professionnels qui ont fait la guerre, ils sont pas très préparés à un assaut ennemi.


Je ne dénigrerai pas non plus le reste de sa filmographie tant Wheatley semble être prolifique et en vouloir, mais si la suite des festivités ressemble autant à une douche froide que Kill List, ça sera sans moi. C'est un mal pour un bien tant les festivaliers semblent apprécier son travail après avoir enchaîné le visionnage de treize films d’affilée.

5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Mar 08 Jan 2013, 13:33

Jack Spret a écrit:
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" - Pourquoi on a brûlé le scénario, Ben ? On va devoir broder un tissus de conneries maintenant..."


:eheh:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mar 08 Jan 2013, 14:17

Moi je dis vivement son film de chevalier :eheh:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Mar 08 Jan 2013, 14:25

avant le truc de chevalier , il a fait un truc appeler sightseers ( touristes , je croit le titre Fr ) , et c'est epique





d'ailleur niveau idee visuel , le scenarion un peu decaller changement de ton , meurtre blablabla , ca fait penser a kill list 2 au pays de grosland :love:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mar 08 Jan 2013, 14:55

En fait, si on sait de quoi Touristes parle, il n'y a plus aucune surprise et donc, plus aucune raison d'aller le voir si je comprends bien.
Le problème avec Ben Wheatley, c'est que pour apprécier un tant soit peu ses films ,il faut aller les voir vierge d'informations.
Sauf que depuis Kill List, je n'irais pas voir un Wheatley en salles, encore moins sans savoir de quoi ça parle.
La boucle est bouclée non ? :eheh:


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Scorpio - 7/10

Messagepar Jack Spret » Mar 08 Jan 2013, 16:53

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On savait faire de l'espionnage à l'époque !


En pleine guerre froide, les films dans la veine de Scorpio pullulait sur les écrans américains. Alors quand on vient piocher du côté de l'Europe et notamment de la France pour intégrer une icône nationale dans un thriller d'espionnage, on ne peut qu'être ravi. Winner est loin d'être un tâcheron et il le montre en apportant une teinte mélancolique à ses plans. La mise en scène étant entièrement au service de la quête de liberté de Cross (Lancaster, encore bien en forme), que les plans soient resserrés lorsqu'il se sent menacé ou en danger et larges lorsqu'il pense pouvoir respirer auprès de ses amis, les différentes villes qu'ils traversent livrent leur lot de jolis décors (Vienne et ses ruelles d'un autre temps charmeraient n'importe quel aigri).

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Delon vs Lancaster: un face à face légendaire !


D'un autre temps, d'une autre époque, Scorpio peine à maintenir le spectateur dans son étau, le film desserrant parfois ses pinces lors de discussions certes intéressantes mais plombant l'action. Là où Marathon Man (pour tabler sur un genre et une décennie similaire) gardait constante la tension, Winner préfère la distiller durant des scènes spectaculaires. La poursuite sur le chantier atteint un summum de gestion d'espace (on se croirait presque chez Friedkin), permettant à ses monstres sacrés de libérer leur jeu physique et de donner libre cours à leur côté sauvage pour amplifier le côté résigné et vindicatif de leurs personnages.

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Même si chaque personnage tient une place importante dans le récit, certaines scènes sont lourdes à digérer.


La bande originale est assez étrange dans le sens où certaines envolées n'ont absolument rien à voir avec ce qui se passe à l'écran. Un minimalisme musical et une amplification des bruits aurait été largement plus efficace car ces choix de musiques ont tendance à dérouter le spectateur. Mais ce jeu du chat et de la souris international en ravira plus d'un, amateur du genre ou non.

7/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Mer 09 Jan 2013, 10:48

Heatmann a écrit:avant le truc de chevalier , il a fait un truc appeler sightseers ( touristes , je croit le titre Fr ) , et c'est epique





d'ailleur niveau idee visuel , le scenarion un peu decaller changement de ton , meurtre blablabla , ca fait penser a kill list 2 au pays de grosland :love:


J'ai détesté Kill List mais son Touristes vu au cinéma est plutôt sympa ! Un humour noir british bien agencé ! :wink:
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Cat Chaser - 4/10

Messagepar Jack Spret » Mer 09 Jan 2013, 16:58

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Il est clair qu'en terme de titre, on a vu plus subtil...


Abel Ferrara étant capable du meilleur (Bad Lieutenant) comme du pire (Christmas),  Cat Chaser fait malheureusement partie de la seconde catégorie. Même si la patte d'Elmore Leonard est très présente (il a co-écrit l'adaptation de son roman), on est très loin de la réussite qu'il aurait pu être. Et pourtant, tous les éléments d'un polar funky sont là: Miami, une jolie blonde, des mafieux pourris jusqu'à la moelle et un héros torturé. La tambouille habituelle pour l'écrivain dont les répliques géniales et les idées ingénieuses permettent au film d'éviter la bulle.

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Les méchants passent toujours pour des débiles profonds chez Leonard.


Ferrara est carrément passer à côté de son sujet, ne daignant même pas s'occuper du montage du film tant il se moquait de le réussir ou non. Et même s'il nous a sorti The king of New York juste après (c'est d'ailleurs une des raisons de ce manque d'investissement de sa part sur Cat Chaser), ça n'excuse pas son geste de considérer les écrits de Leonard comme des bouches-trous financiers (Tarantino saura lui rendre justice avec son Jackie Brown). Simple mais efficace, le film aurait gagné à être davantage materner afin de faire exploser toute la force qui s'en dégage.

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Y'a une chose qu'on ne peut pas lui retirer à Ferrara, c'est que ses scènes de sexe sont excitantes.


Tourné comme un téléfilm fauché, Cat Chaser supporte mal le visionnage tellement aucun soin n'a été apporté à l'image et au son. Monté à la va-vite dans l'ordre chronologique, aucun style ne se dégage de la pellicule. Même si on peut apercevoir un ou deux plans sympathiques (l'explosion du ponton en arrière plan durant une discussion, le tout vu d'une fenêtre), on est loin de ce à quoi le cinéaste underground nous a habitué avant (le délirant slasher qu'est Driller Killer) et par la suite (le trip existentiel qu'est Bad Lieutenant). Une prise de risque et un effort minimum alors que le sujet méritait qu'on y prête attention (c'est le genre de péloches qui passaient très bien dans les 90's).

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Héros malgré lui, George Moran a la gamberge rapide quand il s'agit de sauver ses miches.


Même s'ils assurent le minimum syndical, Peter Weller et Kelly McGillis forment un couple très glamour à l'écran, édulcoré par les couleurs chaudes et les paysages tropicaux de Miami. On ne s'ennuie pas vraiment, on regrette juste que le résultat soit si bâclé que le visionnage en devient difficile et que Ferrara se tire une balle dans le pied à cause de sa procrastination.

4/10

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Rampage: sniper en liberté - 1,5/10

Messagepar Jack Spret » Mer 09 Jan 2013, 23:30

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La tuerie de masse, c'est vraiment pas mon truc...


Rampage est l'incarnation parfaite du message qui déclare que lorsqu'on a rien à dire, autant fermer sa gueule. Sauf qu'Uwe Boll ne semble pas connaître ce dicton qui aurait pu lui éviter de plomber encore plus sa filmographie. A défaut de faire mouche sur le spectateur, il décide de vider ses cartouches sur de pauvres innocents en clamant haut et fort un discours anarchiste doublé d'un message nihiliste à la violence extrême et exagérée. Peut être que ça mettra un peu de plomb dans la tête des dirigeants du gouvernement.

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L'abus de Chute libre est dangereux pour la santé: à consommer avec modération...


Sauf que l'énorme point noir du film, la verrue sur la pellicule, c'est ce massacre qui ne touche absolument personne de ledit gouvernement (hormis une dizaine de flics qui faisaient leurs jobs). Bien loin du Michael Douglas de Chute libre qui pétait une durite sous le coup de plusieurs éléments recevables (rupture, chaleur, embouteillage) et dont la folie meurtrière allait creshendo sans chercher à viser quelqu'un en particulier, le tueur en série de Rampage (car c'est bel et bien comme ça qu'il faut l'appeler) se cache derrière des propos rabâchés sans cesse depuis des années par le parti communiste pour justifier ses actes. Un mouvement de rébellion bien vain pour quelqu'un qui prône la destruction des biens et des valeurs marchandes en allant braquer une banque pour garder le magot.

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Un massacre injustifié car l'état n'en prend même pas pour son grade.


Ce qui aurait été intéressant de développer, c'est le laxisme des parents (dont l'hypocrisie vont jusqu'à leur faire dire qu'une mère ressent quand son garçon ne va pas bien), l'individualisme latent qui gangrène le moindre être humain, l'aveuglement des états dirigeants au pillage des ressources. Tout un tas de débats qui sont traités par dessus la jambe. Uwe Boll arrive avec ses gros sabots crasseux et fout des coups de pompe à la bienséance et à la morale en créant un usurpateur armé de la liberté individuelle, se permettant même de ponctuer son film de scènes comiques entre deux boucheries !

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La mise en scène rendrait un parkinsonien fiévreux...


Un film à la limite du soutenable pour ceux qui ont un tant soit peu foi en l'âme humaine. Un Elephant shooté au speed où seuls les vieux en réchappent alors que l'instigateur du massacre assure qu'il cherche à faire de la place. En plus de se tromper de cible, son discours ne vaut pas tripette. Gerbant !

1,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Killbush » Mer 09 Jan 2013, 23:38

Qu'est ce que c'est naze ce truc...
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Mer 09 Jan 2013, 23:41

En gros, t'as tout dit :mrgreen:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Fanboys - 6,5/10

Messagepar Jack Spret » Jeu 10 Jan 2013, 23:53

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Quand la fiction empiète sur la réalité...


Star Wars a marqué au fer rouge le coeur de nombreuses personnes. Et que l'on soit fan inconditionnel de la saga ou amateur de science-fiction, on ne peut que s'incliner devant l'univers incommensurable créé par George Lucas lorsqu'il avait encore une étincelle de génie (revendre ses droits à Mickey, c'est pas ce qu'il a fait de plus intelligent). Fanboys ne raconte que cela comment des personnes, en marge de la société, se nourrissent constamment de cet univers, tels des trous noirs ambulants. Et à défaut d'être sévèrement drôle, c'est particulièrement attachant. Ce qui n'est déjà pas si mal.

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A la vie, à la mort. Certains vont très loin dans l'adoration de leurs idoles.


L'intention est louable mais le résultat n'est pas toujours au rendez-vous. Si quelques gags fonctionnent et certains caméos sont appropriés (celui de Kevin Smith est d'une nullité absolue), l'ensemble reste trop moyen pour convaincre réellement et faire rire aux larmes. Dan Fogler s'est cru aussi bidonnant que Jack Black (c'était déjà le cas dans Balles de feu où il poussait également la chansonnette) sauf qu'il ne fait que l'imiter de manière pathétique. Les autres jouent leur rôle comme ils se doivent et les clichés qu'ils représentent ont des airs de déjà-vu (la geek sexy, le geek à lunettes, le mec qui a les pieds sur terre...).

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J'ai du mal à imaginer l'animation qu'il devait y avoir durant la première de l'épisode 1 !


Malgré ces défauts, le film reste étonnant d'une part par sa naïveté ("allons faire un road trip qui coûte un bras alors qu'on a pas de travail") et d'autre part par une énergie communicative à vouloir toujours aller plus loin dans l'hommage (la silhouette du van dans le panneau publicitaire est la meilleure iodée du film). Sa courte durée pèse également dans la balance car elle permet d'apprécier le film à sa juste valeur: une comédie bercée par la nostalgie d'une époque et l'amour d'un mythe du cinéma. Une mise en abîme du 7ème art qui fait plaisir à voir tant il est vrai que de tels aficionados existent, permettant de perpétuer des idées et un savoir illimité à force de réflexion au plus inculte d'entre nous.

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Les bruitages originaux repris pour l'occasion permettent de ne jamais tourner en dérision l'objet du désir.


On est quand même très loin de la réussite mais pas si près non plus du ratage. Fanboys est un film qui se laisse regarder, un film qui fait le point sur les proportions que peuvent prendre une passion et c'est avant toute chose celle du cinéma qui nous est présentée là. Et je ne peux que m'incliner devant la Force de cet art.

6,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Ven 11 Jan 2013, 09:08

Ca me tente bien au vu de ta critique, je l'ai sous le coude ;)
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar pabelbaba » Ven 11 Jan 2013, 09:11

Les notes reflètent bien le niveau du truc d'ailleurs. Comme tout film que Rogen approche, c'est un peu drôle, ça tente d'être un peu émouvant/profond, au final c'est juste passable et laisse le sentiment qu'on pouvait faire mieux.
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Ven 11 Jan 2013, 10:14

zack_ a écrit:Ca me tente bien au vu de ta critique, je l'ai sous le coude ;)


J'ai fait le tour des autres critiques et si je ne m'abuse zack, tu as dit sensiblement la même chose à Heatmann il y a 2 ans et demi :mrgreen:
Tu peux aussi faire l'impasse car mis à part les références sympas à Star Wars et Star Trek, il y a largement mieux dans le genre.
On est quand même loin des dialogues de Clerks où les deux zigotos avaient de profonds débats sur Star Wars.


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