[Scalp] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Lun 07 Jan 2013, 00:06

Scalp a écrit:Un 7 en perspective.


:eheh:

Logan a écrit:Han ta note au grand inquisiteur elle crains :mrgreen:

(Pas tant que ca mais ca veut dire que tu mets plus à la copie du tacheron Smith :nono: )


ben elle est bien la note la , c'est un vrai bon film quoi , apres j'avoue avec le recul que le smith meme si sur le coup j'etait pas ultra fan , c'est quand meme ce qui s'en raproche le plus et le mieux avec le paulo ( sans compter le heston hors concours )
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Alegas » Lun 07 Jan 2013, 01:15

Tu parles de quel film avec Heston ?
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Lun 07 Jan 2013, 02:02

Voilà :

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Il me tente bien mais mon budget est bouclé pour les 6 mois à venir :mrgreen:
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Tire encore si tu peux - 6,5/10

Messagepar Scalp » Lun 07 Jan 2013, 08:36

6.5/10

Se sei vivo, spara de Giulio Questi - 1967

Drôle de western que voilà, avec un coté fantastique et une même un truc qu'on trouve que dans les films d'horreur à savoir une petite ville avec des habitants très dangereux, d'emblée avec ça on s'éloigne des figures de style habituelles où les malfrats qui débarquent règnent sur la ville avec les habitants qui les exterminent sans pitié et sans difficulté les truands ( exécution à bout portant et pendaison entre autre ) le tout étant fait dans une bonne humeur surprenante, on a rarement eu un village aussi immoral, d'ailleurs vu le coté fantastique du film ici on peut carrément parler de ville purgatoire.
Le début du film c'est donc Milian et ses potes mexicains qui se font buter par des ricains avec qui ils ont fait un hold up, mais Milian est sauvé de la mort par 2 indiens mystérieux qui vont lui donner des balles en or pour assouvir sa vengeance et coup de chance désormais il est immortel car les balles ne le touchent pas.
Après 30 minutes l'enjeu qu'on pensait être le seul ( et le principal ) du film ( la vengeance de Milian ) est donc déjà torché et on embraye donc sur Milian qui décide de rester dans cette ville de fou complètement dépravée où il n'y pas un seul habitant pour racheter l'autre.
Bon après ça traine un peu, le rythme est pas des plus fous surtout qu'on approche des 2 heures ( y a bien 15 minutes de trop au moins ), du coup c'est un peu bancal et ça traine pour rien par moment ( le passage avec la femme enfermée ) et puis le film a des passages un peu WTF, toute la séquence dans le gang de cowboy gay ça a un peu un coté autre ( oui ici y a des vrai cowboy gay, faut voir comment ils sont fringué, c'est pas juste un sous texte, c'est carrément explicite ) avec tout ces cowboys bouffant des bananes ou se léchant les doigts qui n'ont qu'une idée en tête : violer le pauvre jeune homme qu'ils ont capturé, enfin le terme exact ici ce serait plutôt qu'ils ont des envies de gangbang ( la symbolique est grossière mais fonctionne ) par contre le passage suivant où Milian vide la bouteille de Sky est bien classe ( elle doit beaucoup à l'acteur qui déchire ).
Ici on est devant un film qui n'est jamais fun, qui jamais ne propose un spectacle qu'on pourrait qualifier de divertissant, c'est sombre, glauque, désespéré et complètement nihiliste, on peut se poser la question de savoir si Questi voulait juger la société de l'époque ou pas car quand la fin arrive on comprend finalement pas trop le propos du film.
Questi c'est pas un grand nom, le gars a très peu tourné ( 3 films seulement ) et c'est son seul western mais force de constater qu'il se débrouille très bien et que son film ne démérite pas face au maitre du genre, ici il tente même une approche un peu expérimental pour ce genre de film, narration éclaté au début du film et montage qui ne va pas à la facilité ( montage super rapide par moment qui n'est pas sans rappeler Natural Born Killers )
On a du gore à la Fulci avec une scène d'extraction de balles qui fait carrément penser à un film de zombie ( faut voir les gars se jeter sur le corps, tous qu'ils sont gagné par la soif de l'or ), d'ailleurs vu la date de production on doit être devant le premier western avec des scènes sanglantes aussi visuelle et on a notamment une scène de scalp qui fait son petit effet.
Comme dans tout spaghetti y a des idées bis ici le cheval dynamite et un gars qui crame avec son or sur le visage. Comme dans les westerns de Margheriti, le film a une pure ambiance gothique par moment et y a même des trucs qui sortent d'un film de la hammer avec cette femme au teint blafard enfermée chez elle pendant tout le film.

Tomas Milian interprète un mort vivant impassible, son expression pourrait faire croire ici à du non jeu mais quand on a vu Milian dans d'autres films on sait que son registre est grand et ici il la joue donc sobre et minimaliste, ça apporte énormément à son personnage et comme tout perso classe il a pas de nom ( sauf dans la version US où il a été renommé Django histoire de surfer sur la mode ), dans les seconds rôles on a des tronches habituelles et notamment une tête connu du polar rital avec Ray Lovelock qui joue ici le jeune cowboy objet des convoitises.
La BO est très bonne et rajoute ce qu'il faut pour l'ambiance.
Un film que Clint a surement vu, tant on y trouve des similitudes avec le génial Homme des Hautes Plaines et c'est un film qui annonce Keoma ( même héros métis et presque mutique, même scène de la crucifiction ) bon après clairement le film n'atteint jamais le niveau de ces 2 films ( ici ça reste trop dans l'approche psychologique et ça manque malheureusement d'action et de duel ), mais bon comme pour ces films c'est la preuve qu'on peut faire des westerns fantastique sans faire une merde à la Blueberry, enfin c'est clairement un drôle de western difficile à cerner et qui ne plaira pas au plus grand nombre et dont le rythme peut vite poser problème, c'est d'ailleurs pour ça que malgré le fait que je lui trouve pleins de qualités, je note pas plus haut et que je le reverrai pas.
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Lun 07 Jan 2013, 08:40

Dans mon top 10 du genre celui-la. :love:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Lun 07 Jan 2013, 12:19

Scalp a écrit:16 : A Hero Never Dies ( DVD VOSTA ) : 8/10[/b]


Hum... Ta note est quand-même bien inférieure à celles que tu mets à The mission, Éxilé, Election 2...

Pour moi c'est son meilleur film. 8)
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 07 Jan 2013, 12:20

Pour moi c'est même pas top 5, après c'est très bien quand même, je distribue pas de 8 au rabais :mrgreen:
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Invincible Fist (The) - 5/10

Messagepar Scalp » Lun 07 Jan 2013, 16:59

The Invincible Fist Chang Cheh - 1969

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Quand le film commence on se dit que ça va être génial, on a une scène d'action avec les crédits qui apparaissent en split screen, c'est super beau bon après c'est quand même nettement moins bien et super mineur, pour le moment c'est même le plus faible Cheh que j'ai vu, enfin ça reste regardable tout de même.
Alors l'histoire en gros c'est Lo Lieh et son groupe de mercenaire qui partent à la recherche de méchants voleurs et y font se fighter contre eux tout au long du film, chaque combat laissant des morts de chaque coté, malheureusement on doit se taper une seconde storyline avec la fille aveugle du méchant et c'est bien pète couille, enfin ça a quand même le mérite d'être bien rythmé ( du fight toute les 15 minutes en moyenne ).
Ici on nous fait le coup de l'aveugle et des 2 ennemis qui jouent la comédie devant elle ( sans aucun doute l'inspiration principal de Woo et truc qui sera aussi utilisé dans Killer Constable ), heureusement le gars qui joue son père est un méchant bien cool armé d'un parapluie bien dangereux.

Chorégraphié comme toujours par Liu Chian Lang et comme toujours il doit composer avec les faibles qualités martial du casting et il s'en sort plutôt bien, la réal on peut pas dire que ce soit du grand Chang Cheh, il a fait bien mieux avant et après, alors oui ça saigne comme chez Peckinpah, oui y a quelques réminiscences de Leone mais dans l'ensemble ici ça reste quand même un peu fade et finalement le seul truc qui intéresse Cheh c'est de cadrer au mieux ses débordements sanguinaire quoique visuellement le combat pluvieux est pas trop mal et le duel final y a des bonnes idées.

Après m'être fait quelques shaw avec des acteurs mineurs ça fait plaisir de revoir Lo Lieh et David Chiang mais faut souligner que Lo Lieh est définitivement plus à l'aise dans les rôles de méchant, bon par contre comme toujours on a Ku Feng en méchant et comme toujours on voit qu'il prend plaisir à faire ce genre de rôle.

A voir uniquement pour ceux qui veulent tout voir dans le genre ( catégorie qui se limite donc à Angel ).

5/10
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Aigle s'est envolé (L') - 5/10

Messagepar Scalp » Mar 08 Jan 2013, 14:22

L'Aigle s'est envolé John Sturges - 1976

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Assez déçu, pourtant j'y allais confiant, Sturges je suis carrément client et le casting faisait baver mais au final c'est un film de commando un peu mou quand même.
Le pitch est super prometteur, on suit les Allemands préparant une mission pour aller buter Churchill en Angleterre, donc autant dire que c'est cool
Pourtant ça commence plutôt pas mal, la mission suicide est bien exposé, l'intro du perso de Caine est une grosse tuerie avec meurtre de petite juive à la clé, Donald Pleasance en Himmler est génial, Donald Sutherland est en membre de l'IRA déjanté est cool, puis ça s'enlise doucement dans l'ennuie et on en sortira jamais ainsi la seconde partie du film c'est un remake de Went The Day Well ? mais du coté allemand.
Le film souffre du défaut récurrent des films de commando raté à savoir une caractérisation foiré des persos secondaire, alors Caine pas de problème mais voilà tout les gars de son commando on s'en fout et du coup la scène où ses hommes se sacrifie pour lui bein ça a aucun impact.
Après le gros soucis du film c'est que finalement y se passe pas grand chose lors de cette mission, alors ça vide bien quelques chargeur mais y a rien de bien emballant ( pour comparer avec un truc que j'ai vu récemment dans le même registre, le Chateau en enfer de Pollack est bien meilleur ), on sauvera quand même plein de morts bien sanglante et un coup de shotgun bien inattendu et puis le script souffre quand d'un défaut de taille, jamais on ne croit que la mission va réussir ( car bon à moins de faire du Tarantino on sait très bien que la mission va échoué ) alors que dans Walkyrie basé sur le même principe bein on arrivait à nous faire croire que Hitler allait mourir. Du coup on suit ça sans être vraiment impliqué, dommage.
La réal est un peu plan plan, c'est du film de fin de carrière de Sturges et il avait perdu le feu sacré, bon après ça reste regardable.
L'atout du film reste bien entendu son casting 3 étoiles, Caine en officier allemand badass est très bien, Robert Duvall avec son bandeau pète la classe, Donald Sutherland joue dans son registre bouffon habituel, Donald Pleasance n'a que 2 scène mais il assure grave et puis on aussi Treat Williams en officier ricain, par contre Larry machin là, le tocard de Dallas quand on le voit aussi on comprend que sa carrière ce soit limité à une série pourri.
Passer l'originalité du concept ( bein être du coté allemand dans un film WW2 c'est quasi du jamais vu ) reste finalement peu de chose, mieux vaut mater Went The Day Well ? ou dans un registre plus espionnage L'Arme à l'Oeil, allez la moyenne pour Caine et Duvall.

5/10
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Film: Aigle s'est envolé (L')
Note: 5,5/10
Auteur: Alegas

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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Mar 08 Jan 2013, 14:33

tient d'ailleur valkyrie je l'est debusquer du fond de mes etageres car je reste sur une impression bof bof .

j'avoue que celui la a part duvall jme souvient de pas grand chose ( ce qui en l etat me suffit la plupart du temp :mrgreen: )
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Section de Choc - 6,75/10

Messagepar Scalp » Mer 09 Jan 2013, 06:28

Section de Choc Massimo Dallamano - 1976

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Un peu moins bon que la Lame Infernale mais du polar très recommandable tout de même, comme souvent avec ce genre de film c'est rentre dedans et sans concession ( y a du petit n'enfant mort ), pour son dernier film Dallamano livre un divertissement sympathique ( ça a moins vocation à dénoncer que la Larme Infernale enfin si ça veut dénoncer c'est raté car l'approche est ici beaucoup trop "bis" ).
Polar italien classique avec des méchants ( une nouvelle fois on a du marseillais ) qui foutent le bordel dans cette Italie ( ici Turin ) au bord de la guerre et là c'est bien comme il faut puisqu'ils font exploser des bombes dans toute la ville pour avoir une rançon, et quand une bombe explose bein y a pleins de dommage collatéraux ici avec des plans qui s'attardent bien sur les cadavres :mrgreen: Et pour attraper ces méchants on a une brigade spécial à moto et armé de colt 38 ( référence au titre original ) qui ont le droit de tuer ( bon on leur conseil de tirer dans les jambes avant tout mais ça arrivera très rarement ).
Le compense une enquête peu passionnante ( et peu écrite, le coté judiciaire qu'on retrouvait dans la Lame Infernale est ici absent ) par un gros rythme, ainsi ça lésine pas sur les courses poursuites et les scènes chocs ( un flic fait un vol plané après s'être pris une voiture en pleine tronche, la petite amie se fait sniper, un gars explose alors qu'il est entrain de pisser, un truand se fait couper les doigts dans une portière et on a même du karaté, bon ça c'est nul par contre ). Par contre c'est regrettable que la confrontation entre le flic et le marseillais tombe finalement à l'eau, ils n'ont pas de scène en commun ( enfin presque pas ).

La réal de Dallamano est vraiment efficace entre bon gunfight ( souvent du plan séquence ) et course poursuite et ici dans le genre cascade jamais vu ici y a du level avec une voiture roulant sur les wagons d'un train en marche :blink:/>, la course poursuite à moto est pas mal aussi ( avec des bons choix de prise de vues ) dans les autres bons points la photo du film est vraiment pas mal pour un polar rital ( enfin c'est normal car au début de sa carrière Dallamano était quand même le chef op de Leone ).

Dans le premier rôle on trouve un second rôle du cinéma populaire frenchy de qualité de l'époque en la personne de Marcel Bozzuffi qui joue ici un flic obstiné et donc un peu borderline, forcément qu'il est bordeline, sa femme se fait buter par le méchant sous les yeux de son gamin après 5 minutes de film donc autant dire que si il chope ce putain de Marseillais ça va pas être pour lui chanter une berceuse, et il joue tout ça avec une sobriété impeccable et se révèle très convaincant, dans le reste du casting on retiendra surtout la performance de Ivan Rassimov qui pour changer joue donc un sale type très très méchant ( sa première scène en vue subjective est excellente ).
Comme pour la Lame Infernale c'est Stelvio Cipriani qui s'occupe de la BO et comme pour la Lame Infernale c'est une super bande son.

Dans la bonne moyenne du genre, un film pas prise de tête qui livre la marchandise en matière d'action, et la maitrise technique de Dallamano compense une histoire peu passionnante et peu original, c'est à peu près du niveau de Rue de la Violence en gros.

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Dernier face à face (Le) - 8/10

Messagepar Scalp » Mer 09 Jan 2013, 16:28

8/10

Faccia a Faccia de Sergio Sollima - 1967

"Les cimetières sont remplis de types assez rapides, je veux être le meilleur"

Des 3 westerns de Sollima réalisés à la suite à savoir Saludos Hombre, Colorado et ce Dernier Face à Face, ce dernier est clairement celui bénéficiant du meilleur script et des meilleurs personnages, alors que les 2 autres westerns sont avant tout des films d'aventures bourrés de péripéties celui là est surtout un film de personnage où l'aspect psychologique prend l'ascendant sur l'action, chose finalement assez rare pour un western spaghetti.
Ici on peut même parler de western original, avec 2 personnages à l'opposé : un homme "civilisé" du nord est ( professeur de surcroit ) et un redoutable desperado du sud, ils vont apprendre à se connaitre, devenir ami et l'homme du nord va s'endurcir alors que celui du sud va s'humaniser ( enfin on va comprendre son mode de fonctionnement ), et l'inversion de personnalité des 2 persos est super bien amenée ( et on s'y attend pas forcément à une telle évolution mais ça se fait vraiment naturellement et ça fait pas abusé), l'un révèle l'autre, c'est véritablement le coeur du film et la fin abrupte est vraiment puissante avec Milian qui comprend ce qu'est devenu son ami. Au début Volonte suit le personnage de Milian car il est fasciné par lui, jaloux même de la vie qu'il mène et en fait c'est pas tant qu'il se transforme c'est plus qu'il avait ça enfuit en lui mais la vie en civilisation faisait qu'il ne pouvait pas être comme ça, là il se révèle tel qu'il est réellement, car jamais il n'éprouve de remord sur ce qu'il fait, suffit de voir le plan quand il tire sur l'agent de la pinkerton, il a le sourire aux lèvres. Et Sollima ne succombe pas au duel final, il choisit la meilleure option et la plus forte.
Outre ces 2 personnages principaux le film a d'autre persos très intéressant et loin des clichés habituels avec notamment l'agent de la Pinkerton qu'on nous présente comme le méchant traitre et qui va gagner en épaisseur au fil du film ( et il se rapproche finalement énormément du perso de Milian de par son code d'honneur ), d'ailleurs ici tout les personnages évoluent vraiment au fil de l'intrigue et sont vraiment complexe, ici on ne peut pas parler de gentil et de méchant, non y a juste des hommes qui vont choisir un chemin différent à un moment donné. Et cette horde sauvage dont tout le monde à peur c'est juste un groupe de laissé pour compte qui refuse l'arrivée de la civilisation. Et ici la frontière entre le bien et le mal c'est pas la civilisation ou pas, c'est quelque chose en nous, c'est clairement un film plus intelligent que ces congénères.

"Un homme violent est un hors-la-loi. S'il y en a cent, c'est une bande. S'il y en a 100 000, une armée. Tout est là. La violence individuelle est un crime. La violence de masse, c'est l'Histoire"

Sollima comme à son habitude fait un excellent travail derrière la caméra, il magnifie les paysages d'Almeria et livre des séquences vraiment de premier ordre sans que ce soit surstylisé : le duel entre les 2 héros, la scène en ville où Milian bute tout le monde et qu'on suit selon le point de vue des notables, le braquage de la banque qui est un modèle d'efficacité en terme de montage ( présentation du lieux et des personnages en plan séquence puis montage un peu plus cut sur chaque action des différents persos ) et d'action avec ici tout ce qu'on peut avoir dans une séquence comme ça : du canardage en pleine ville, la mort d'un gosse (plein cadre et on s'y attend pas forcément), un duel classe et sobre.
Le climax final nous prend carrément à contre pied, je vais pas spolier pour ceux qui ont pas vu mais Sollima prend son temps et nous fait croire à quelque chose et paf on a l'opposé à la place. Sollima a réussi à se démarquer du style de Leone, et on peut pas dire ça de beaucoup de réalisateurs italiens de l'époque même sil il avait été retitré Il était une fois dans l'Arizona pour surfer sur le nom de Leone.

Milian est comme souvent excellent ( et pourtant c'était pas gagné vu sa coupe de cheveux ridicule ) dans un rôle de brigand assez sobre comparé à ses rôles de péon dans les 2 autres Sollima, ici il joue calmement son rôle d'homme dangereux qui va petit à petit s'humaniser et qu'on sent de plus en plus fatigué de cette violence, Gian Maria Volonté est aussi crédible en homme de l'Est perdu au milieu de ces voyous qu'en chef de gang impitoyable ( la scène de torture est vraiment bien et c'est là qu'on prend conscience de ce qu'est vraiment devenu le personnage ), excellente prestation de ce super acteur, dans les seconds rôle on retiendra surtout William Berger qui donne beaucoup de charisme à son personnage de détective, un perso lui aussi assez riche dont la fin est bien faite, et c'est marrant de voir toutes ces trognes habituées à a des rôles de méchants qui sont tous ici dans des rôles moins unidimensionnelles qu'habituellement. En fait je trouve que c'est le western italien le plus riche au niveau des seconds rôles.
Une nouvelle fois la BO est de premier ordre, ce morceau lors de l'attaque dans le désert, il tue.
Western psychologique qui doit énormément à son duo d'acteur et son écriture, et c'est rare que je mette en avant l'écriture d'un spaghetti ( sinon Mon nom est Personne a piqué pleins de trucs à ce film, encore une preuve que c'est le spaghetti le plus surestimé de l'histoire ).
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Mer 09 Jan 2013, 16:40

putain l'affiche et l ecran titre ca fait pas envie
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 09 Jan 2013, 16:41

Il est classe l'écran titre :mrgreen:
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Re: [Scalp] Mes Critiques en 2013

Messagepar pabelbaba » Mer 09 Jan 2013, 16:42

C'est quoi cette note en mousse et cette affiche toute pourrie? :eheh:

C'est de l'or en barre ce film! :love:

Sinon, l'illustre inconnu qui signe la BO, ses initiales sont EM... :super:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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