[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Jack Spret]

Le fait qu'ils soient également ensemble dans la vie se ressent à l'écran.
Les personnages sont tous subtilement écrits, l'humour ne tombe jamais à plat et le sujet est efficace car il parle à un maximum de gens qui ont eu un jour une expérience amoureuse plus ou moins complexe.
Une vraie pépite !

Lache ta critique ami du bon gout

Je l'ai vu l'an dernier, ça serait pas tricher que de la poster sans le revoir ?

[Alegas]

Logan est un adepte de la triche.

[Logan]

Mais oui triche!

(ou achète le BR qui sort dans un mois, revois le et pose ton 9)

(Je te dis même quel note même, je te mâche le travail).

[Alegas]

Fright Night de Craig Gillespie

(2011)

Comme le laissait présager la bande-annonce, c'est nul. N'ayant pas vu le film original je ne me risquerais pas à jouer le jeu de la comparaison, mais en l'état j'ai réellement du mal à comprendre l'intérêt de réadapter un scénario qu'on a déjà vu mille fois. Le coup du voisin qui s'avère être un vampire avait sûrement de quoi intéresser les producteurs en ces temps où le mythe vampirique est transformé en icône jeune et branchée. Alors certes, on est loin d'être un divertissement nia-nian, le film a même quelques excès de violence bienvenues (même si ça reste globalement gâché par des effets spéciaux loin d'être convaincants, faut voir le faux plan-séquence de la bagnole bien laid comme il faut) mais ça joue tellement à fond sur les clichés (la banlieue, le nerd, la girl next door, etc...) que ça en devient inintéressant et détestable. Jamais on ne s'implique dans le récit, qui devient au fur et à mesure ridicule (le coup des victimes ressuscitées à la fin c'est facepalm) et c'est d'autant plus vrai lorsque rentre en scène David Tennant, qui joue ici une sorte de Van Helsing moderne alcoolique. C'est véritablement à se demander pourquoi des acteurs comme Farrell et Collette sont allés tourner dans une production pareille. Bref, passez votre chemin, l'original vaut certainement bien plus le coup d’œil.

NOTE : 3/10

[Jack Spret]

Ouais, c'était bien fendard ce truc de merde

[Milkshake]

Pour The Yards, bonne nouvelle : cette nouvelle édition contient à la fois la DC et le montage cinéma, en plus d'inclure des bonus qui n'étaient pas présents sur l'édition BAC Films.

Tu as pu tester ce nouveau blu-ray de the yards ? Niveau image il y a toujurs quelques scènes dans l'obscurité qui sont pas tès nette/bien défini ?

Juste pour savoir si c'est un nouveau master par rapport au blu-ray précedent.

Savoir si il faut craquer juste pour pouvoir tenter le director's cut.

[Alegas]

J'ai pas encore déballé le BR mais dès que je pourrais te répondre d'ici la semaine prochaine, le temps que je rentre sur Paris.

[Count Dooku]

J'ai jamais vu l'édition BAC films mais j'ai acheté le StudioCanal et niveau image j'ai pas trouvé ça transcendant. La définition n'est effectivement pas au top, et pas que dans les scènes sombre (même si c'est plus marqué dans celles-ci). Ce n'est clairement pas un BR de démo, mais heureusement StudioCanal a bien fait les choses au niveau des suppléments (DC + Bonus), ce qui fait bien plaisir.

[Milkshake]

Ok donc c'est le même master.

Je vais rester sur l'ancienne édition, la différence entre le cut ciné et director's cut est vraiment microscopique.

[Alegas]

Star Trek de J.J. Abrams

(2009)

Seconde vision, pas revu depuis la sortie cinéma malgré le fait que j'en gardais un souvenir plutôt agréable. A l'époque, ça avait été une grosse attente même si je suis loin d'être un fan de l'univers à la base, et forcément j'avais été un peu déçu de ne pas me retrouver devant un space-opera ultime. Néanmoins, avec le recul, nul doute que l'on est face à un des meilleurs films du genre qu'on ait pu voir ces dernières années (ce qui n'est pas très difficile vu la faible concurrence), d'autant plus que non seulement l'idée même d'un reboot était risquée, mais qu'en plus la participation de J.J. Abrams avait de quoi faire peur malgré son travail honorable sur la franchise Mission Impossible. La grande réussite de ce film vient évidemment de sa capacité à plaire à n'importe quel public, qu'il soit connaisseur de l'univers original ou un spectateur qui découvre l'Enterprise pour la première fois. Via une idée géniale toute simple qui est de réutiliser les différentes courbes temporelles, on se retrouve donc devant une œuvre très respectueuse du format original tout en s'assurant une liberté d'approche maximale pour les événements à venir. Point de remake donc, le Star Trek de Abrams se veut être une réadaptation qui s'intègre à merveille avec les versions précédentes, et c'est d'autant plus appréciable à une époque où l'on s'amuse à refaire en moins bien des films qui n'en ont pas besoin. Autre point fort du métrage, celui de livrer de façon honnête la marchandise. Certes, l'approche "Begins" du film ne permet pas d'avoir les personnages les plus intéressants ou les situations les plus épiques, mais en l'état, on est devant une présentation réussie de l'univers de Star Trek, le tout sur un rythme qui permet au spectateur de ne jamais s'ennuyer, et là encore c'est plutôt une bonne chose à l'heure où l'on fait des blockbusters trop longs pour ce qu'ils ont à raconter.

Bien entendu, on pourra toujours reprocher quelques problèmes d'écriture (la découverte du vieux Spock sur la planète de glace qui est très mal amenée, ou encore le perso de Bana pas assez approfondi, un flashback sur sa vision de la destruction de son monde aurait été appréciable pour créer une certaine empathie et comprendre ses motivations), mais le film impressionne tellement visuellement qu'on oublie vite ces menus défauts. Car oui, Star Trek s'impose rapidement comme un space-opera aux effets spéciaux réussis qui donnent au film un véritable cachet, et notamment dans les séquences se déroulant dans l'espace ou dans le fameux vaisseau Romulien. Niveau mise en scène, on pourra regretter une omniprésence d'une caméra en mouvement constant. Alors certes, on est loin de la gêne que peut provoquer une shaky-cam, mais le film aurait gagné en qualité avec une réalisation un peu plus posée et réfléchie. La composition de Giacchino se révèle excellente (comme souvent avec lui), la seule faute de goût étant de reprendre le thème original au générique de fin, et qui contraste beaucoup trop avec le reste. Enfin, et malgré les réserves qu'on aurait pu avoir sur le nouveau casting, celui-ci fait plutôt bien le travail. Mention spéciale à Zachary Quinto en Spock et à Eric Bana en bad guy, par contre dommage que Pine manque réellement de charisme, car il est ici bien meilleur que dans la plupart des films du reste de sa filmographie. Clairement pas un grand film donc, mais un divertissement honnête, respectueux et franchement agréable à suivre. En espérant que la suite gagnera en ampleur et en qualité.

NOTE : 7/10

[Jack Spret]

Je te rejoins dans ta critique sauf pour le vaisseau des Romuliens qu'on croirait emprunté à un plateau de tournage de Stargate SG-1

[Alegas]

J'y ai pensé un peu aussi, mais pour ma part ça me fait plus penser à un vaisseau sorti tout droit de Mass Effect 2.

[francesco34]

Finalement dans la base il a plutôt de bonnes notes ce Star Trek... Même Scalp qui passe son temps à nous chambrer sur Abrams lui a mis 6.5!

[Alegas]

Bah en même temps on casse souvent du sucre sur le dos d'Abrams mais y'a rien de honteux dans sa filmo, c'est même plutôt sympa à défaut d'être brillant.

[francesco34]

Ah ben moi j'aime beaucoup Abrams, j'adore son Star Trek, j'aime beaucoup son MI3, et Super 8 est dans mon top 100...
Et accessoirement j'aime Lost