[pabelbaba] Mes Critiques en 2013

[Mark Chopper]

C'était donc un excellent choix.

- Ta copine a sucé trente six bites ?
- Trente-sept !

[pabelbaba]

C'était donc un excellent choix.

T'as raison en fait...

Sinon

(je m'attendais à l'humour des ZAZ)

[Mark Chopper]

On peut aimer l'humour ZAZ et celui de Clerks. C'est mon cas.

[pabelbaba]

Toutafé, mais spalamaimechozkenmaim!

[Mark Chopper]

L'un est plus subtil que l'autre

[pabelbaba]

Saïgon aka Off Limits de Christopher Crowe - 1988

Le film mêle beaucoup (trop?) de choses à la fois. Film de guerre (on est à Saïgon en 1968), film de tueur en série (un officier dégomme les putes locales au .45) et buddy movie. Et autant le dire tout de suite, ce n'est pas réussi sur tous les plans.

Côté film de guerre, on y croit, la reconstitution est belle, la radio diffuse des tubes de l'époque, les haines raciales asiatiques/blancs/noirs sont bien palpables. En revanche, la partie enquête, c'est à peine mieux qu'un Flic de Beverly Hills. On dépiste rapidement le coupable et on ne voit pas trop pourquoi nos deux lascars pigent pas ce qu'il se passe. D'ailleurs leur motivation reste un mystère, hormis la bluette avec la nonne, ils pourraient se la couler douce en laissant le tueur en paix.

Là on passe au dernier volet, le buddy movie. Le duo ne fonctionne pas des masses. Enfin si, parfois, en mode gentil flic/méchant flic ou en cas de danger, mais autrement il n'y a aucune interaction, rigolote ou non, entre les deux. L'écriture est en cause, forcément, mais aussi le jeu des acteurs. Dafoe, c'est pas tout à fait ça. Les gentils, c'est pas son truc! Et Hines, bah c'est Hines, le droopy black pas hyper expressif... Difficile de faire des miracles avec un duo pareil.

Du coup les bonnes scènes arrivent quand un autre perso intervient. Pour la poilade, l'interrogatoire du soldat en première ligne tout flippé avec sa poupée vaudou est assez réussie. Mais LA scène, c'est l'interrogatoire de Scott Glenn dans l'avion. Rien vu d'aussi WTF depuis un bail! Elle justifie à elle seule de regarder le film.

6/10

[zack_]

La note de Zack

Tu peux pas t'empecher. Je rigole pas quand tu dis que tu kiffes Twilight! Voilà l'ouverture d'esprit. J'aime pas K.Smith.

[Logan]

Bah non c'est comme Alegas c'est un peu notre Running gag à force

Sinon t'as vu le 2? Car il est trés différent et largement au dessus.

[Scalp]

Mais LA scène, c'est l'interrogatoire de Scott Glenn dans l'avion. Rien vu d'aussi WTF depuis un bail! Elle justifie à elle seule de regarder le film.

Scène de fou ça, un truc impossible à deviner

[zack_]

Non pas vu le 2 c'est pas ma cam le Jay et Silent Bob donc je tente même pas.

[pabelbaba]

Duel for Gold de Chu Yuan - 1971

Chu Yuan se devait de mettre en boîte un Heist movie. Adepte des scénarios à tiroirs, les trahisons multiples inhérentes au genre collaient parfaitement à son style.

Le scénario réserve donc un gros paquet de surprises. Malheureusement, elles ne sont pas touts forcément bien amenées, on est loin des "balades" scénaristiques de La Guerre des Clans ou du Complot des Clans. De plus, les revirements toutes les 10 secondes pendant le dernier combat font légèrement too much. Même tous les persos de Sex Crimes réunis retournent moins leur veste qu'un seul des quatre derniers protagonistes debout!

Sinon le braquage en lui-même n'a rien d'extravagant, on reste dans le très classique. La présentation des persos et surtout leur mise en place est plus intéressante et permet de ne pas trop s'emmerder pendant la première moitié du film. Elle est d'ailleurs ponctuée de combats de bonne facture, comme tout le reste du métrage. Cependant Chu Yuan abuse clairement des trampolines. Je ne sais pas si c'est moi qui devient trop vieux pour ces conneries, mais là c'est un peu l'overdose pour un résultat pas convaincant.

Pareil pour les travellings, il y en a limite un par fight. Mais ils sont mieux maîtrisés et surtout servent à quelque chose. Avec tout ça, le sentiment qui prédomine c'est que Chu Yuan tâtonne, en fait trop et pas forcément à bon escient. Comme pour ses multiples plans où il obstrue une partie du cadre avec un objet au premier plan, qui sont parfois réussis mais souvent maladroits.

Malgré tout, le film est assez divertissant et préfigure ses chefs d’œuvres à venir.

6,5/10

[Eikichi Onizuka]

Transformers de Michael Bay - 2007

Il est bizarre ce film. Le concept est moisi, le script bourré d'incohérences (les méchants robots devraient notamment pouvoir défoncer les humains sans problème), il y a trop de personnages secondaires débilos (chaud de faire la liste complète, mais entre les parents ouitouiqui, le cousin qui monte aux arbres, Turturro et le hacker black, ça fait une belle brochette de crétins). Tout pour faire peur finalement.

Mais Bay est un malin... Il sait emballer la merde dans du papier qui brille et faire passer ça pour un putain de cadeau. Il sort donc l'artillerie très lourde : fait exploser le compteur des hélicos et des couchers de soleil, sort des FX de fou, fait tout péter en restant presque lisible, multiplie les travellings circulaires et plans iconiques. C'en est au point qu'on ferme les yeux sur les tonnes de conneries qui traînent ça et là, comme la scène interminable avec les robots dans le jardin.

C'est le talent de Bay et il le prouve avec ce film, on peut divertir avec un matériau de base complètement pourri.

7/10

[Jack Spret]

C'est clairement pas pour moi cette saga.
Autant j'adorais les jouets, autant je déteste Bay quand il fait de la merde à 1 milliard de $...

[zack_]

ta critique! Mais tellement vrai.

[John Lawrence]

Jme retrouve aussi complètement dans cette critique ^^