[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Logan]

J'aime bien quand on parle de jeu d'acteur moyen pour Chow Yun Fat et qu'on se branle la nouille devant un Joaquim Phoenix

Joaquim Phoenix mise à part Chow Yun Fat je trouve pas qu'il est le charisme d'un Simon Yan, Ching Wan Lau ou Francis NG mais ca n'engage que moi.

[Scalp]

La charisme ça peut se discuter mais niveau classe c'est lui le number one.

[Mark Chopper]

Mais non, j'ai mis des 10 à des films américains.

Je mets 10 aux films que je surkiffe, surtout quand je les aime autant aujourd'hui que 15 ans après leur découverte. Et puis ce n'est plus obscur, cette période HK, grâce à Tarantino, aux Wacho et autres.

[Waylander]

En acteur asiat ? Non.

[Logan]

La charisme ça peut se discuter mais niveau classe c'est lui le number one.

Regardez moi j'ai trop la classe!

[Scalp]

Cette période de sa carrière n'existe pas, il a été remplacé par un body snatcher.

[Mark Chopper]

Je mets Tony Leung Chiu-wai et Donnie Yen devant en classe. Il complète le podium.

Et je me limite à HK.

Et pour contrer Logan :

[Waylander]

Mais non, j'ai mis des 10 à des films américains.

Je mets 10 aux films que je surkiffe, surtout quand je les aime autant aujourd'hui que 15 ans après leur découverte. Et puis ce n'est plus obscur, cette période HK, grâce à Tarantino, aux Wacho et autres.

Oh quand même pour le grand public si. Tu vois beaucoup de films asiatiques toi au cinéma ? Moi pas. Sauf sur Paris dans des petites salles. Et pas nombreux sont ceux qui marchent au box office. Idem dans les magasins : le rayon asiatique est encore tout petit. Pour la sphère cinéphile ok.

[Scalp]

John Woo c'est pas obscur, le grand public connait, bon ptet pas le nom mais en gros le ciné asiat pour le grand publique se limite au film de Jackie qui fait le clown et les films avec les bridés qui ont des pistolets avec des munitions illimité

[Mark Chopper]

Non mais le grand public ne connaît aucun nom à part Spielberg. Même Cameron, il faut préciser sur l'affiche qu'il a réalisé Titanic et Avatar

[Heatmann]

c'etait cool cest 2 derniere pages ( pour de vrai hein , pas d ironie )

moi ce que je retient , c'est que ouai the killer c est tres bien , hard boiled encore mieux que ca tue , mais alors red cliff ca acheve la

[Mark Chopper]

Rainy Dog, de Takashi Miike (1997)

L'histoire : Un tueur à gages japonais exilé à Taïwan, chargé d'exécuter des yakuzas, voit débarquer un jour chez lui une prostituée. Celle-ci lui laisse la garde d'un enfant dont, selon ses dires, il est le père...

Second volet de la trilogie Black Society après Shinjuku Triad Society, Rainy Dog ne constitue pas une véritable suite à proprement parler, puisqu'il met en scène des personnages et événements différents. Il se présente comme l'une des œuvres les plus posées de Takashi Miike, presque contemplative et éthérée, très proche de Bird People in China et Dead or Alive 2 avec ce tueur perdu dans une ville noyée sous un déluge qui retrouve une forme de paix intérieure en renouant avec le monde de l'enfance. D'abord solitaire et silencieux, enchaînant les contrats pour le crime organisé et les visites chez une prostituée, il finit par se rapprocher de son fils sans avoir la certitude qu'il est bien son père et retrouve ainsi son humanité perdue. Comme souvent chez Takashi Miike, le film connaît un gros coup de mou passée la première demi-heure et se suit sans grand intérêt pendant son deuxième acte. Mais comme souvent chez Takashi Miike, le rythme se réveille pour la conclusion, belle, tragique et poignante, qui a sans doute "inspiré" un certain Quentin Tarantino lors de l'écriture du premier volume de son Kill Bill... Bien mieux composé que la plupart des films réalisés à ses débuts et assez proche de l'univers de Takeshi Kitano, entre Sonatine et L’Été de Kikujiro, mais dans une version brouillonne, Rainy Dog nécessite parfois une tasse de café bien fort mais son atmosphère, entre oppression et mélancolie, mérite le coup d'œil.

Note : 7/10

[Mark Chopper]

The Woodsman and the Rain, de Shuichi Okita (2012)

L'histoire : Un bûcheron, capable de prévoir la météo, se lie d'amitié avec un jeune réalisateur venu tourner un film de zombies dans son village reculé...

Avis express pour ce petit film japonais qui, certes, souffre des défauts habituels de ce type de production (mise en scène trop statique qui se contente de surligner les dialogues, photographie téléfilmesque, trop longue durée) mais n'en demeure pas moins digne d'intérêt, grâce au cadre dans lequel il se déroule (une campagne japonaise isolée, toujours agréable, qui s'anime soudain au contact d'une modernité), à son humour (il faut voir les touristes débarquer dans ce village, surpris de voir tous ses habitants maquillés en zombies pour les besoins du tournage) et à ses personnages qui, à force d'entraide, finissent par retrouver goût à la vie et/ou mener à bien leurs objectifs... Oui, il s'agit d'un petit objet inoffensif et oubliable, mais le naturel des acteurs, Kôji Yakusho en tête (pour rappel : le leader des 13 assassins de Takashi Miike, c'était lui) force la sympathie et permet de passer un agréable moment.

Note : 5,5/10

[Val]

Je ne connaissais pas, mais le peu que tu en dit, même si tu es mitigé, me donne envie d'y jeter un coup d'oeil.

[Dunandan]

Tiger Cage 2, de Yuen Woo-ping (1990)

L'histoire : Un inspecteur et une avocate, mêlés malgré eux à la disparition de millions de dollars blanchis provenant du trafic de drogue, se retrouvent suspectés de meurtre...

Contrairement à ce que son titre laisse supposer, Tiger Cage 2 n'est pas la suite de Tiger Cage. Certes, on retrouve Yuen Woo-ping derrière la caméra et Donnie Yen devant, mais l'histoire et les personnages sont différents, tout comme le ton de l'ensemble : loin de la noirceur de son prédécesseur, ce film s'apparente à du pur polar kung fu comique. Certains personnages s'y font trouer la peau, mais ces passages ne pèsent pas lourd face au cabotinage ambiant, entre un Donnie Yen qui se pisse dessus et une Rosamund Kwan gaffeuse qui lui crache ses nouilles en plein visage. L'humour à la sauce HK, le plus souvent, me paraît indigeste, mais pour une fois il a fonctionné sur moi, d'autant plus qu'il permet à l'ensemble d'être mené à un train d'enfer. Impossible de s'ennuyer ici et l'intrigue n'est rien de plus qu'un prétexte pour nous offrir ce que nous attendons d'un tel film : des chorégraphies ingénieuses de Yuen Woo-ping, Donnie qui place toute sa panoplie de coups de pieds, Donnie qui se bat au sabre contre un gweilo ou encore Donnie qui mitraille flingues au vent. Et on nous offre même, le temps d'une séquence, un bel hommage au premier Syndicat du Crime... Même si je garde une préférence pour Le Sens du devoir 4, tourné l'année précédente, Tiger Cage 2 n'en demeure pas moins un spectacle de premier choix que je conseille vivement aux amateurs du genre et fans de Donnie Yen (les gens de bon goût, donc).

Note : 7,5/10