[Caducia] Mes Critiques en 2013

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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Sam 05 Jan 2013, 18:38

non j'avais vu ses films plus anciens (+la part des anges), pas vu looking for Eric.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar osorojo » Sam 05 Jan 2013, 18:40

Alors, tu devais te douter que dans le cinoche du bonhomme à cette époque, l'humour n'était pas trop au menu. Parfois un soupçon, mais pas plus :wink:

Tu te positionnes comment vis à vis du reste de sa filmo ?
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Sam 05 Jan 2013, 18:45

ça remonte à loin mais j'aime mieux quand les films ont un contexte historique ou que ça touche l'Angleterre ou l'Irlande avec plus de sensibilité que ce truc de mexicos vraiment formaté.
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Lune rouge - 6/10

Messagepar caducia » Sam 05 Jan 2013, 18:59

Lune rouge

Réalisé par John Bayley
Avec Ed Harris, Madeleine Stowe, Charles Dance
polar -usa- 1h40 -1995

6/10





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Synopsis


L'inspecteur de police Kyle Modine devient l'amant de la troublante Rachel Munro, mariée à un influent banquier qui lui est infidèle. Surprise par ce dernier alors qu'elle s'apprête à fuir avec Kyle, Rachel supprime son mari. Kyle accepte de maquiller le crime...



Critique

Petit polar bien sympathique, qui garde une part très formelle dans sa première moitié avec les deux amants qui font disparaître le mari et dissimulent le meurtre avec faux témoignages...et le film prend un tournant original avec un scénario qui se révèle beaucoup plus complexe qu'au 1er abord.
Un casting tout à fait honorable. On y retrouve le tout jeune Benicio Del Toro en jeune rookie aux dents longues et aux neurones en éveil, plutôt anecdotique dans la filmo de l'acteur d'autant que sa prestation est moyenne. En revanche le couple d'amants Ed Harris, Madeleine Stowe est beaucoup plus convainquant. Ed Harris étant égal à lui-même et donc impeccable plein de charisme même si son personnage est loin d’être le plus abouti. Madeleine Stowe assure à la fois sur le tableau physique (pour le plaisir de ces messieurs) mais aussi niveau drame avec un magnétisme certain et une femme fatale atypique.
En revanche, la réalisation est des plus banales, un défaut majeur car celà une allure de téléfilm à ce polar au final honorable mais qui sera vite oublié malgré une tentative scénaristique originale.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Sam 05 Jan 2013, 19:08

Ah Madeleine Stowe... après avoir vu ou revu cette année Le Dernier des Mohicans, Revenge et L'Armée des 12 singes, je ne comprends vraiment pas comment elle a pu disparaître des radars hollywoodiens.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Sam 05 Jan 2013, 19:17

Ouaip dommage qu'elle ait pas plus duré la petite Madeleine ...
Et pour les Mohicans, son duo avec Jodhi May, est vraiment une valeur ajoutée très plaisante .... (2 très belles gosses)
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21 Grammes - 7,5/10

Messagepar caducia » Sam 05 Jan 2013, 22:43

21 grammes

Réalisé par Alejandro González Inárritu
Avec Sean Penn, Benicio Del Toro, Naomi Watts
Drame -usa- 2h04 -2004

7.5/10



Image



Synopsis


Mary et Paul Rivers vivent ensemble depuis longtemps. Entre eux, la lassitude commence à faire son travail et le couple se sépare doucement. Paul attend une transplantation cardiaque et doit se reposer le plus possible. Mais il ne respecte aucune consigne médicale et continue à fumer en cachette, au grand désespoir de sa femme. Cristina Peck, une ancienne toxicomane, vit désormais avec son mari Michael et leurs deux petites filles.



Critique

"21 grammes" n'est un film accessible, et à éviter en cas de déprime car exercice de style completement déstructuré est difficile à suivre si on n'est pas attiré par les thèmes évoqués et ses personnages, une partie des spectateurs pourront donc être largués assez vite s'ils ne veulent pas se prendre la tête à démêler ce puzzle pictural. Pourtant ce montage éclaté fait la force du film et entremèle les instants de vie des protagonistes, des moments qui se ressemblent, mêmes gestes, mêmes émotions ressenties ainsi il est difficile de prendre partie pour l'un ou l'autre des caractères qui sont tous au même niveau intime.
ImageImage


Au lieu d'offrir des scènes fortes en émotions tout au long du récit, le réalisateur les alignent pour accumuler les émotions et nous livrer une profonde tristesse synchrone de la part de tous ces personnages, un exercice de style plutôt réussi dans l'ensemble qui récompensera les spectateurs les plus courageux. Le problème avec ce système c'est que les moments "morts" du film sont aussi synchrones et l'ennui encore plus profond.
Globalement, les deux 1ers tiers du film sont très réussis, avec une interrogation du spectateur qui découvre les personnages "dans le désordre", et qui entrevoit un début d'histoire consistante, arrive à reconstruire les faits et se fait capter par la tragédie. Hélas, le dernier tiers avant le final très poignant est vraiment de trop et à couper, on a une certaine impression de tourner en rond et on est pris dans la spirale infernale de tristesse qui est le sentiment prépondérant du métrage : une surenchère émotionnelle qui gâche un peu l'ensemble du film qui gardait une certaine justesse de ton jusqu’ alors.
Les comédiens assurent le spectacle. Enfin, Sean Penn ne change pas énormément son jeu "je fais la gueule" donc rien à signaler de neuf de son coté. N. Watts est tout à fait correcte, un peu agaçante par moment (mais c'est plutot lié au traitement de son personnage). B. Del Toro est le personnage le plus intéressant à suivre car sa vie connait des hauts et des bas impressionnants, servi par une prestation d'acteur.
Le gros bémol, la frenchie C.Gainsbourg qui est un gros élément plombant, jamais crédible, pas trop grave son personnage ne servant pas à grand chose dans tout çà.

Coté réalisation, je ne suis pas fan, énormément de gros plans pour capter les émotions pas très flatteurs, cadres à moitié ratés, lumière pas terrible.

Image


Un film empli de symboles, globalement universel par ses thèmes, mais qui tire son originalité par sa structure implosée mais pas si aléatoire que ça qui intensifie les émotions pour le meilleur ou pour le pire, mais parfois cet effet de style est mal utilisé et à tendance à devenir saoulant, à prendre comme une expérience artistique ou un film indigeste et tordu selon son humeur.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Waylander » Sam 05 Jan 2013, 22:58

Ce que j'adore dans ce film, c'est comme tu dis cette universalité qui découle de l'interdépendance des êtres humains. Sans le savoir, nous sommes liés par des objets, des évènements, des expériences où l'on se mêle etc...et que notre parcours n'a pu se faire, exister, évoluer, que parce que d'autres l'ont permis à tel ou tel moment, qu'ici ou là il y a eu une intervention d'untel qui m'a ouvert telle porte, que le mec là-bas m'a accepté pour tel job ce qui m'a permis de gagner ma thune, d'épargner et de faire kiffer ma gamine à ses courts de gym , que si je peux bouffer c'est que des mecs font le taff à ma place, je ne fais que "payer" pour etc... bon là c'est pour la vie quotidienne, Innaritu va plus loin, en cherchant plus complexe, encore plus universel (notamment dans Babel en juxtaposant plusieurs pays différents, plusieurs vies différentes)...L’interdépendance même avec l’environnement et les autres formes de vie (les chiens dans Amours chiennes). Un cinéaste parfois incompris mais dont le fond est toujours très "bouddhiste" dans l'âme..La croisée des destin n'a jamais été mieux raconté que par lui.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar elpingos » Dim 06 Jan 2013, 00:03

Ben ouais, un peu de philosophie, au cinéma, si joliment illustrée et exacerbée, n'a jamais fait de mal.
Sa trilogie à Inarritu se pose là quand même.. Et dire que y en a qui n'y comprenne rien, ça m'énerve....

(5calp ... :nono: )
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Sentiers de la perdition (Les) - 8,75/10

Messagepar caducia » Dim 06 Jan 2013, 14:51

Les Sentiers de la perdition

Réalisé par Sam Mendes
Avec Tom Hanks, Paul Newman, Jude Law
Drame, thriller -usa- 2h05 -2002

8.75/10



Image



Synopsis


En 1930, deux pères : Michael Sullivan, un tueur professionnel au service de la mafia irlandaise dans le Chicago de la Dépression, et Mr. John Rooney, son patron et mentor, qui l'a élevé comme son fils. Deux fils : Michael Sullivan junior et Connor Rooney, qui font chacun des efforts désespérés pour s'attirer l'estime et l'amour de leurs géniteurs.
La jalousie et l'esprit de compétition les plongent dans une spirale de violence aveugle dont les premières victimes sont la femme de Sullivan et son fils cadet Peter.
Un long voyage commence alors pour Michael Sullivan et son fils survivant. Au bout de cette route, la promesse d'une vengeance et l'espoir de conjurer l'enfer. Et peut-être l'aube d'un sentiment nouveau entre un père et son fils.



Critique

Magnifique film de S. Mendes au service de cette histoire classique de gansgters les pétarades en moins, le suspense en plus. Ce n'est pas une histoire de rivalité entre clans de la mafia mais au sein d'une même famille, ce qui permet d'aborder le thème de la filiation, de l'héritage, du respect plutôt que des règlements de compte purement relié à l'appart du gain, ce qui donne une dimension supérieure au récit avec une intensité dramatique supérieure qui se résume à une histoire d'hommes dont la vie bascule.
L'originalité du métrage vient du regard enfantin du gamin de 12 ans qui malgré lui va entrer dans la cour des grands sans retour possible. Mendes utilise de plans magnifiques subjectifs plaçant le spectateur à la place du gamin avec un coté furtif et voyeur efficace, et un effet de surprise terriblement efficace.
Ainsi, le cinéaste ne souhaite pas mettre en avant le violence brute qui ne se résume qu'à 3 ou 4 scènes , mais il joue plutôt sur le danger potentiel qui guette le père et son fils et le couperet peut tomber à chaque instant.

ImageImage


Les scènes sanglantes sont de toute façon un peu détournées pour ne pas nous la montrer de façon crue mais Mendes use d'artifices pour nous atténuer une vision frontale (superposition d'image, jeu de reflets dans un miroir, jeux lumineux, ou coupure de sons).

Une réalisation très minutieuse qui joue sur les perspectives, l'esthétisme,jeu de zoom millimétré, des décors plutôt minimalistes, mais bien reconstitués en clair obscur et il installe de beaux plans neigeux, boueux ou sous la pluie d'une rare intensité globalement la mise en scène sert l'histoire restant relativement sobre.

Le film nous montre des personnages qui se livrent peu restant pudiques, en harmonie avec "le milieu" et les relations entre les personnages n'est capté que par leurs gestes, leurs regards ou quelques moments d’intimité, pas besoin de longs discours. Ainsi, le père et le fils Sullivan entretiennent un respect mutuel, le fils éprouve une forte admiration sur son père prêt à le suivre au bout du monde sur la route de la vengeance. Cette relation forte non exprimée non offre quelques scènes touchantes de complicité naturelle et évidente.

ImageImage


Tom Hanks qui n'a pas a priori la tête ni la carrure d'un mafieux se révèle tout à fait crédible et touchante grâce à sa relation filiale particulièrement touchante, son coté protecteur, avec une prestation qui nous fait oublier ses dernières errances cinématographiques. Pari audacieux mais réussi.
Daniel Craig est lui aussi impressionnant avec un personnage en osmose avec son attitude froide, dommage que ses apparitions soient assez limitées mais marquantes.
Paul Newman est un régal, impose son charisme pour le rôle du patrarche et rend ses scènes avec Hanks elles aussi très fortes qui sont à l'origine de la jalousie du vrai fils du personnage de Newman.
Jude Law est aussi un des points forts du film avec ce personnage le plus décalé, avec une démarche gauche et un physique étrange qui dissimule un appétit morbide et voyeurisme pour des séquences jouissives en campant le parfait assassin.

Un coté dramatique bien maîtrisé servi par des images sublimes aux dialogues précis qui choque par ses carnages silencieux.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Milkshake » Dim 06 Jan 2013, 14:55

Hell yes awesome movie. 8)

J'espère vraiment que Mendes va pas se limiter à faire du James Bond formaté pour ces prochains films.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Dim 06 Jan 2013, 18:39

Image

The words : 6/10

Image

Bienvenue à bord : 0/10
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 06 Jan 2013, 19:30

Quelle idée de voir un film avec Dubosc aussi :mrgreen: (c'était pour reposer le cibolo ?).

@ Milshake : Heu Skyfall c'est l'une des meilleures renaissances de franchise de ces dernières années ... Bon après c'est clair que j'espère aussi qu'il n'empruntera pas un tournant trop commercial, mais j'ai trouvé que ses thèmes/obsessions étaient bien présents dans le scénario. Mais avec tant de déceptions ces derniers temps, rien n'est certain.
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Re: [Caducia] Mes Critiques en 2013

Messagepar caducia » Dim 06 Jan 2013, 19:41

Il y a des fois on ne choisit pas quand on est avec des gens qui ont des gouts douteux. :eheh: c'est très très très reposant oui. Et Darmon c'est affligeant. :?
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Promesses de l'ombre (Les) - 7,5/10

Messagepar caducia » Mar 08 Jan 2013, 22:34

Les Promesses de l'ombre

Réalisé par David Cronenberg
Avec Viggo Mortensen, Naomi Watts, Vincent Cassel
thriller -usa- 1h40 -2007

7.5/10





Image



Synopsis


Bouleversée par la mort d'une jeune fille qu'elle aidait à accoucher, Anna tente de retrouver la famille du nouveau-né en s'aidant du journal intime de la disparue, écrit en russe. En remontant la piste de l'ouvrage qu'elle tente de faire décrypter, la sage-femme rencontre Semyon. Elle ignore que ce paisible propriétaire du luxueux restaurant Trans-Siberian est en fait un redoutable chef de gang et que le document qu'elle possède va lui attirer de sérieux problèmes...



Critique

Déjà visionné il y a longtemps à l'époque je n'avais pas du tout accroché, mais cette deuxième vision m'a permis de redécouvrir le film. Cronenberg nous offrent un film à l'ambiance très froide sur le milieu de la mafia russe qui contrairement aux mafias siciliennes ou exportées aux USA renient leurs origines. Ici, on fait une croix sur ses ancêtres jusqu'à les renier, on ne parade pas trop mais tout est fait de façon furtive sans jamais se fondre à la société et pour adhérer à cette société secrète, il faut passer un rite de passage. Ainsi tout ce système sous-marin doit se faire sans laisser de trace si ce n'est les stigmates physiques (en l 'occurrence les tatouages).
Pourtant cette mafia renie sa famille biologique pour reconstituer une nouvelle famille d'adoption et que tous leurs petites affaires restent ensuite en famille. Ainsi, les ainés ne conservent que les héritiers les plus forts et méritants au détriment des vrais héritiers. Un milieu beaucoup plus discret et moins clinquant que leurs cousins Italo-américains.
L'ambiance et la réalisation sont sèches, ainsi Cronenberg mèle aisément violence physique et psychologique en alternant des récits qui font froid dans le dos criant de vérité, et séquences de violence brute ne nous épargnant aucun détail. Cronenberg offre une grande place aux corps qui sont marqués par les tatouages souvenirs de moments forts de la vie des truands, ou des corps mutilés, violés, meurtris par les épreuves de la vie qui confond cauchemar et poésie.

Casting convainquant, avec Viggo Mortensen en tête, d'un charisme impressionnant qui se sert à merveille de la personnalité ambigu de Nikolai qui peut se révéler assez doux et délicat dans ses propos que brute épaisse puissant dans ses gestes. En revanche, Vincent Cassel n'est pas du à la hauteur avec un surjeu, une tête à claque mais heureusement que son rôle est mineur. Naomi Watts n'est pas au meilleur de sa forme, ne fait pas le poids restant agréable à regarder point barre. Mais Cronenberg a choisi de très bons seconds rôles concernant les anciens pour une vraie touche d'authenticité qui ont une allure bonhomme qui cache une haute dangerosité.
Le coté folklore russe est présent par quelques touches mais n'est pas envahissant (et tant mieux !).

Le cinéaste trouve un bon équilibre entre violence physique et exhumation des souvenirs et du passé avec pour thème central la famille et de succession tout en abordant des thèmes classiques du genre : code d'honneur, trafics en tous genres. Un script relativement simple qui en lui même ne constitue pas un grand film, c'est surtout la patte Cronenberg qui rend le métrage intense dans sa mise en scène offrant une rare beauté graphique.
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