[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Alegas]

Alegas jte réserve le blu ray ?

Bah ouais si tu le prends dès sa sortie et vu que tu aimeras pas je te le reprends sans problème.

[Jeff Buckley]

oh la barre de rire.

[Creeps]

Vous donnez envie de voir Cloud Atlas, si quelqu'un a un billet low cost pour l'albanie je prends

[Alegas]

Le dernier jour de la colere Tonino Valerii - 1968



SPOILER (la fin en plus)

"Ne jamais se mettre entre un révolver et sa cible"

Valerii c'est pas un nom les plus connu du western, même si il a fait le surcoté Mon Nom est Personne (dont on lui posera toujours la question si Léone a réalisé le film, c'est évident comme réponse pourtant, Leone aurai jamais fait une telle daube), ici il livre ici un classique du genre.
Le film possède un des scripts les plus intéressant du genre avec une narration qui prend son temps, pendant 40 minutes y a pas réellement d'intrigue qui s'est mise en place, d'ailleurs pendant la première heure on ne sait pas vraiment où va nous emmener l'histoire, bon après on devine ce qui va forcément se passer et c'est très bien amené. La violence dans le film n'est pas qu'avec les armes à feu, ainsi le début du film avec Gemma montre une autre sorte de violence tout aussi dur, une violence moral quotidienne qui va transformer un bon petit gars en tueur presque sans pitié.
Ici on pense pas mal à l'Homme au Colt d'or, il en reprend les mêmes thèmes de filiation et de gunfighter qui dirige une ville et puis bien entendu le climax final est aussi puissant que celui du film avec Fonda et Quinn, d'ailleurs la fin est loin du happy end classique, ici on ressent une vrai tristesse quand le mot fin apparait.

Le film prend son temps pour présenter ses personnages et son intrigue, on suit donc Giuliano Gemma souffre douleur de toute une ville qui va faire la rencontre d'un mystérieux tueur imbattable joué avec classe par Lee Van Cleef, et il va être pris sous son aile par ce tueur sans que l'on ne sache réellement les motivations de ce personnage ( d'ailleurs jusqu'au bout les motivations de Van Cleef resteront un peu obscur et j'aime bien plus le film avance plus on se rend compte que Van Cleef est pire que les putes notables dont il veut se débarrasser ) et il deviendra un tueur redoutable ( et tout ce qui tourne autour de comment tuer et avec quel arme est bien sympa y a de la bonne punchlines et on a le gun de Doc Holliday ). La relation maitre/élève entre les 2 personnages est assez savoureuse et les leçons que donnent Van Cleef pourrait sonner faux dans la bouche d'un autre acteur mais là avec Van Cleef on dit amen à chaque parole et la psychologie du duo est une vraie réussite ( de même que l'alchimie entre les 2 acteurs est vraiment évidente ), clairement un des spaghetti les mieux écrit.

Valerii n'avais pas le talent des 3 Sergio, c'est indéniable mais il avait une bonne maitrise technique et aucun doute là dessus, quand on voit la scène de duel à cheval on reste ébahit par la maitrise technique de cette séquence ( et ça me gonfle je voulais faire des captures mais mon dvd fait des siennes ), un duel original qui vaut le détour ( le film mérite le détour rien que pour cette scène ), le climax final est plus basique et doit surtout au fait qu'on a 2 personnages attachant, après c'est du découpage ultra classique de ce genre de séquence : montage alterné sur les 2 persos et tout la panoplie de valeur de plan possible ( en partant du plus large possible ) c'est donc pas original mais clairement maitrisé et puis merde cette putain de fin où Gemma achève Lee Van Cleef à terre ça fait carrément son petit effet.

Giuliano Gemma trouve ici son meilleur rôle et il apporte pas mal de nuance à ce personnage ayant trouvé un père de substitution, il arrive vraiment à être touchant ( la fin est terrible ), lui qui pouvait être aussi bon que mauvais, ce père de substitution c'est donc le génial Lee Van Cleef ( un gars qui doit sa carrière à Lee Marvin car c'est Lee Marvin qui devait jouer au départ chez Leone mais finalement il a préféré aller faire sa merde Cat Ballou et du coup Leone a du trouver un remplaçant rapidos et son choix s'est arrêté sur un figurant du genre, d'ailleurs Lancaster déclara ceci après avoir vu Lee Van Cleef chez Leone : Ce qui me frappe le plus, c'est d'y voir un figurant qui a passé toute sa vie à m'apporter des cigarettes. Et que dans ce film, il joue un rôle pour moi. Et il le joue même mieux que moi." ) qui apporte toute sa classe à ce personnage clairement ambigu, ambivalent et amoral, dès son premier plan tu sais que c'est un gars qu'il faut pas faire chier ( bon en même temps c'est toujours comme ça avec Lee Van Cleef ) et très vite on va se rendre compte qu'il est sans pitié, du coté des seconds rôles on a de la trogne habituel : Al Mulloch tronche inoubliable ( c'est lui dans l'intro de Il Etait une Fois dans l'Ouest, son dernier film au passage, le gars se suicidera juste après ) campe une fois de plus un enculé et on a aussi une autre tête connu du ciné de Leone avec Benito Stefanelli

Super BO signé Riz Ortolani, le thème principal est vraiment beau, et Tarantino le reprendra pour son Django.

Un très bon spaghetti ( d'ailleurs pour moi c'est même plus un western crépusculaire ) qui doit énormément à son duo d'acteur en pleine forme et son histoire clairement passionnante qui s'éloigne de 90% des spaghetti habituel.

"Quand tu tires sur un homme, achève le, sinon un jour, c’est lui qui te tuera"

8,5/10

[Heatmann]

lai pas non plus celui la ( en meme temp des spag' je doit en avoir moin de 10 donc , y compris leone )

[Scalp]

Celui là, obliger t'aimes.

[pabelbaba]

Clair, tu peux le wishlister sans problème celui-là!

[maltese]

Putain, la citation de Lancaster sur Van Cleef, c'est la classe

[Scalp]

Macho Callahan Bernard L. Kowalski - 1970

Western à la réputation pas très flatteuse ( il a même pas la moyenne sur imdb ce qui est assez rare tout de même, vu que le moindre blockbuster tout pété à la moyenne là bas ) et finalement c'est pas trop mal, bon j'ai quelques réserves sur la dernière demi heure mais la première heure se laisse vraiment suivre.
L'intro est magistrale, direct on sait qu'on est bien dans du crépusculaire qui pu la mort, ainsi on suit des soldats confédérés entrain de faire la tournée de la prison qu'ils gèrent, c'est crade ( mais vraiment ), les prisonniers sont des loques et les matons des bons enculés, c'est suivit d'une scène d'évasion où ça mitraille dans le tas avec les 2 camps qui se foncent dessus, un truc plus épique que la moindre scène d'action de chez Nolan ou Ayer (oh zut)
Après on va suivre Macho Callahan le perso principal, alors lui c'est un vrai cowboy, un gars prêt à buter n'importe qui pour une bouteille de champagne, tu sens que c'est un gars qui faut pas faire chier, le but de son évasion c'était de retrouver le gars qui la fait enrôler pour le buter mais en cours de route y tue David Carradine ( qui a 3 minutes de présence à l'écran ) et sa veuve va se lancer à sa poursuite pour se venger donc on aura un peu de gunfight, un peu de bourre pif puis va y avoir une grosse rupture de ton après une scène bien violente ( passage à tabac plus viol ) et là le film prend une autre tournure, alors même si ça fonctionne j'aurais préféré un autre choix de direction, enfin ça donne un peu de puissance à la fin et les personnages qui jusque là était montré de façon sommaire sont ici approfondit et ça les rend touchant. Mais c'est ça donne un petit coté bisounours à l'ensemble.

A la réal c'est un spécialiste des séries TV qui s'y colle et il s'en sort très bien, année 70 oblige on est dans la violence bien graphique et dans la crasse à chaque instant, l'intro en terme de mise en scène est vraiment réussit ( ça pose direct l'ambiance et quand ça explose c'est bien géré ) après les duels sont expéditifs ( ça se fait pas chier à multiplier les plans ou faire durer le suspens ) et le final qui se termine sur un anti climax est pas mal ( la dernière scène entre Janssen et Seberg est belle ).

David Janssen dans le premier rôle je connais pas et il s'en sort très bien, il a une bonne tête et apporte toute la nuance qu'il faut à son personnage, son pote est joué par une tête habituel du genre Pedro Armendáriz Jr qui est très bien (on dirait le mexicain dans le dernier Tarantino), après la femme qui clame vengeance est joué impeccablement par Jean Seberg, dans le reste du casting et dans des rôles plus ou moins petit on a pleins d'acteurs que c'est toujours cool de les voir : David Carradine, Bo Hopkins, Lee J.Cobb et Matt Clark ( qui joue avec délectation une belle pourriture ).

Alors c'est pas inoubliable mais c'est quand même sympa et puis la rupture de ton même si j'ai pas accroché est quand même réussit.

6,5/10

[Heatmann]

il continue de denicher des trucs !

le plan du millieu il est classe ( y a le meme dans un chuck ) le coter mort/crepusculaire faire clairement envie

[Scalp]

Oue et celui là je suis content parce que j'avais pas trouvé grand chose dessus et j'ai eu bien fait de tenter car c'est bien sympa, bein tient dans l'esprit on peut aussi penser au film de Heston où tout le monde se branle devant ( et oue le plan du milieu y tue, c'est moi qui l'ai fait )

[Heatmann]

will penny tu parle ?

c'est quoi en gros le pitch , calahan il doit "reaprendre a vivre" ou un truc du genre ?

[Scalp]

Oue Will Penny, au début y s'évade d'un camp de prisonnier et pendant une heure c'est une course poursuite et après y rencontre l'amour dans une cabane ( sauf qu'il viole la femme avant ) c'est ça qui fait penser à Will Penny

[Heatmann]

ah ouai meme genre d'histoire , en effet la ca a l'air plus en adequation avec sont sous genre de western , parcque penny je comprend que a ca sortie les critique on kiffer , mais revoir ca de nos jour pfff c'est cul cul et previsible , limite mignon . ( pis d'ailleur en heston 70's je prefere evidement de tres loin last hard men que j'aime bcp et viellit hyper bien en tete , me suis meme rachter en blu )

bon je note aussi celui la

[John Lawrence]

Le Dernier Jour De La Colère faut aussi que je le revoie, j' avais bien aimé mais j' étais dans ma période ou je comparais systématiquement tout spagh aux Leone (et aux deux meilleurs en plus).