Pour les autres, j'inventerai un nouveau barème. J'vais y réfléchir En tout cas, le fait de savoir par avance que Django n'est pas le meilleur Corbucci me fout la trique !
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Superbe affiche jap'! Et critique assez sympa. J'ai beau l'avoir vu 2x, je ne me souviens jamais de la trame principale, juste de scènes à peine croyables : l'arrivée à pied, les méchants avec leurs foulards rouges, Nero qui pète un câble pour récupérer l'or, le cimetière...
Parce qu'il est vénère et qu'il aime pas les fachos. On pourrait faire un remake appelé Scalpo ou Scalp buterait au 6 coups des Juifs
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
J' ai prévu de le revoir bientôt Django, il vieillit super bien dans ma tête. La première fois j' avais été déçu, m' attendant à une claque digne des Leone, en fait c' est très différent et çà m' avait gêné. Dans mon souvenir El Mercenario c' est mieux aussi mais encore une fois très différent.
Il faut vraiment que j'arrête de faire des plans sur la comète...
Alexandre, je t'aime bien, mais si c'est pour nous pondre des immondices pareils, reviens en France et évite de te ridiculiser dans le monde entier ! L'idée alléchante de reproduire l'objet de culte de Lustig n'est-elle excitante que sur le papier ? Je dis chapeau bas au monteur de votre bande annonce qui sait vendre un produit. Lui au moins a réussi son pari. J'avoue qu'il était risqué: se heurter à une horde de fans qui criaient déjà au scandale à l'annonce au casting d'Elijah Wood. En fin de compte, le boulot, il le fournit très bien et il endosse son rôle avec une force de persuasion incroyable pour sa petite taille (second degré inside).
Les jeux d'ombre et de lumière sont bien gérés. Pour le reste...
L'utilisation de la vue subjective promettait pourtant un spectacle vertigineux. Le temps d'une séance, on nous proposait d'entrer dans la peau d'un tueur en série qui scalpe ses victimes. Qui n'a jamais rêvé de ça (humour noir inside) ? L'idée même de cette mise en scène un peu spéciale trouve rapidement ses limites lorsqu'après 20 minutes de film, la tête nous tourne et l'on a besoin de refaire le point en quittant l'écran des yeux l'espace de quelques secondes. Je ne sais pas si c'est l'effet recherché mais en tout cas, l'effet de vertige est bien là...dans le mauvais sens du terme.
Les plans fixes sont les plus réussis. Khalfoun aime l'immobilisme.
On aurait tort de crier au scandale tant l'expérience est enrichissante et intéressante. Mais si c'est pour ne pas faire mieux que Gaspar Noé et son Enter The Void à la caméra foireuse, il faut mieux laisser tomber. Surtout que les mouvements sont très souvent en désaccord avec la position du personnage ou le mouvement effectué par sa tête ou ses yeux. Paye ta tranche de réalisme avec des erreurs pareilles ! Heureusement que la musique du film n'est pas noyée dans du synthétiseur (depuis Drive, c'est la mode de l'électro à l'ancienne) et qu'elle permet d'installer une ambiance malsaine dès les premières notes car j'ai eu du mal à me concentrer tant les mouvements sont saccadés (c'est Maniac qui aurait du être diffusé en 48 FPS).
Le voyeurisme est forcé lorsqu'on utilise un tel procédé. C'est loin d'être déplaisant...
Si le problème de Maniac se résumait à ça, ça serait dommageable (on peut rarement regarder un film les yeux fermés) mais pas totalement autodestructeur. Mais se pâmer d'être le fils de Lustig et se coltiner un scénario écrit sur une boîte d'allumettes, là ça mérite une lapidation en bonne et due forme. Là où son mentor décrivait les troubles obsessionnels d'un maniaco-dépressif traumatisé par sa mère, Khalfoun nous propose un personnage qui m'a tout l'air d'aimer tuer et le fait presque par plaisir. Certes, Wood n'est pas Spinnel et son physique juvénile nous empêche de mieux comprendre ses actes, mais les scénaristes ont eu l'idée ingénieuse d'utiliser les seules scènes où la mère apparaît pour y amener leur pourcentage de sexe. Ils n'ont absolument rien compris à l'état d'esprit du tueur originel et l'ont transformé en une sorte de frustré sexuellement impuissant.
"- Bien dégarni autour des oreilles, c'est ça ?"
Les chasses du tueur sont ennuyeuses (la blonde qui fuit la lumière pour l'obscurité, elle a tout compris), sa romance est bien amenée mais mal traitée, les facilités scénaristiques font pitié (c'est quoi ce sauveur pourri à la fin ?), l'hommage n'est présent que dans un plan rappelant l'affiche du film original. A la sortie de la séance, on a juste envie de mettre un contrat sur la tête de Levasseur et Aja pour avoir réussi à autant démystifier le film de Lustig. Ça, c'est réussi et c'est très bien fait !
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
C'est clair... En plus ce qui pouvait passer dans les années 80 donne là un truc pas vraiment crédible dans le déroulement. On sait pas trop combien de temps s'écoule entre les meurtres, mais faut vraiment que ce soit le plus mauvais filc de la Terre qui mène l'enquête pour que le type se soit pas fait choper avant, vu le sillon d'indices large comme un crash de Boeing qu'il laisse derrière lui.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Ouais, et encore les empreintes, si le mec a jamais été fiché, on peut admettre que ça donne pas de piste aux flics sur le coup... Mais bon il en laisse vraiment partout
Et tu prends la deuxième victime, il la rencontre sur un site internet (adresse ip), lui envoie sa photo, et la rencontre dans un resto devant 100 témoins avant de repartir chez elle... Du caviar pour un enquêteur à notre époque Et puis à d'autres moments, quand il pourchasse la nana dans le métro, forcément y'a pas un chat, et quand elle sort du métro c'est pour déboucher dans une rue déserte derrière des immeubles vides bien planqués, où c'est juste pas possible qu'il y a ait un accès métro à cet endroit... Et la nana à aucun moment elle appelle les flics sur son mobile alors qu'elle a le temps? Dans les 80's y'avait pas tous ces éléments (piste internet, mobiles, etc...) mais depuis on est gavés aux Experts alors ça fait bizarre. Le film aurait gagné à se passer à la même époque que l'original.