[elpingos] Mes critiques en 2013

[Moviewar]

Ben là justement il est l'un des contrepoints dramatiques. Il cherche jamais à faire rire. C'est en ça qu'il est décalé ici.

Complètement d'accord !

[Heatmann]

Ben là justement il est l'un des contrepoints dramatiques. Il cherche jamais à faire rire. C'est en ça qu'il est décalé ici.

Je parlais en général, là registre dramatique ou pas je l'ai trouvé nul.

et toi tu vient d'acheter un truc avec carrel et knightley en blu ray en plus

[Scalp]

Oue j'ai hâte

[elpingos]

ben si tu relis mon 1er post , je dit pas que c'est nul , je dit que moi j aime pas ca et le meprise

Ok.

et pour te trouver un contre exemple , j'adore ( mais vraiment bcp ) sideways

Et tu as bien raison (je préfère Sideways moi aussi à LMS).

[Heatmann]

sideways je pourrai monter assez haut en note , je l ai vue moult fois et aiment autant a chaque fois , que ce soit le panel de perso , leur complementariter , le cadre du film , l'emotion degager .... fuck merlot !!

[Jimmy Two Times]

My man! Vous avez demandé un oenologue?

[Eikichi Onizuka]

SWEENEY TODD
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Tim Burton (2007) | 7,5/10

Pas revu depuis sa sortie, et pour cause, les comédies musicales ont souvent tendance à me gaver, mais dans le cas présent je dois reconnaître que Tim Burton réussit un joli tour de force, signant ce qui reste sans doute son film le plus dépressif et le plus violent à ce jour, avec une performance assez magistrale de Johnny Depp en barbier psychopathe.
Outre des chansons (plutôt pas mal mais quand même répétitives à longue), et la love story de 2 personnages (un peu naïve mais triste) , le film est extrêmement noir, racontant la vengeance sanguinaire d'un mort en sursis ainsi qu'une lente et tragique descente aux enfers (rappelant notamment l'évacuation des nombreuses victimes vers les fours à pain).
En toile de fond, la société Londonienne du 19e siècle est montrée sous un jour décadent, sans espoir, souligné par des décors sombres, labyrinthiques et crasseux. Comme les cafards omniprésents, les hommes (et femmes et enfants) semblent grouiller dans ce qui ressemble à un entrelacs de ruelles, réseau glauque et presque souterrain. Le style gothique caractéristique de Burton est donc bien présent mais l'aspect cauchemardesque est y encore plus appuyé, avec un rendu théâtral sans doute inspiré de la comédie musicale dont est tiré le film.
Et en dépeignant les nantis égorgés sous les traits de pourceaux nauséabonds (Alan Rickman et son accolyte Timothy Spall notamment) et en faisant d'Helena Bonham Carter (ici très bonne), une cuisinière de viande humaine, l'histoire s'enfonce encore plus dans une horreur bestiale gorgée de sang et fourrée de chair, où ne semble plus exister aucun salut, le barbier et la cuisinière franchissant tour à tour les nombreux rubiconds d'un restant d'humanité.
Sweeney Todd, sous la forme musicale habituellement synonyme de joie et de légèreté, est donc bien plus un théâtre des horreurs dépressif et assez terrible, formellement splendide, qui constitue clairement l’œuvre la plus sombre de son réalisateur ainsi que des productions récentes d'Hollywood. Un film dur et malgré tout plaisant qui réussit à concilier la portée triste et romantique d'une histoire de souffrance à une critique très saignante d'un monde déshumanisé. Affreux, sale et méchant.

[Mark Chopper]

J'ai tellement peu apprécié ce film que j'ai eu une crise d'appendicite en le voyant.

Véridique.

[elpingos]

Ha ben je comprends que ça puisse extrêmement déplaire, mais de là à y voir un lien de cause à effet sur une appendicite, ptêt pas quand même.

[Mark Chopper]

Il fallait bien que je trouve un coupable

[Scalp]

je me demande si c'est pas le pire Burton.

[elpingos]

T'aimes pas ça de ttes façons Burton.

[Scalp]

Non mais celui là il est particulièrement atroce.

[elpingos]

Pour toi, ouais, ptêt, mais t'es un peu trop bisounours pour ce genre de film.

[Mark Chopper]

Toi, tu n'as jamais vu Pee-wee.