osorojo a écrit:Effectivement, on peut le voir comme ça aussi, le souci, c'est que ça sort de nulle part et c'est limite burlesque comme c'est fait.
Attends, les deux brutes qui se mettent sur la tronche au lieu de friter le Jack, c'est autre, moi ça m'a carrément sorti du film à ce moment là, j'me suis dit, euh, y a un souci ?? Ton point de vue se défend, et pourquoi pas finalement, mais y avait mieux à faire non ? En l'état elle est risible cette séquence. J'aurais préféré un truc improbable qu'aurait fait jack un peu déboussolé par le coup de batte, plutôt que de voir les deux lourdauds se tromper de cible :/ C'est comme la fin où il court vers les types qui le canardent avec son couteau dans le jean Heureusement que Duval est là pour filer le smile, sinon la scène part en sucette aussi ^^
En même les gars c'est des consanguins du coin, et puis l'espace réduit du lieux fait que l'action des débiles est plausible, j'adore cette scène.
L'affiche est le seul élément à sauver du naufrage.
On m'a toujours dit de ne pas se moquer des plus petits que soi. Mais on m'a jamais rien dit sur les plus grands. Je vais donc pouvoir m'en donner à coeur joie en annonçant que ces trolls sont ridicules. Mais ça n'est pas de leurs fautes après tout. Ils sont juste animés comme ça, dans des paysages aussi déserts que le script qu'on a fourni aux acteurs. Sérieusement, on est en face d'un nanar de compétition où l'improvisation des répliques nous emporte dans un délire brumeux, dans lequel le procédé du found footage reste le seul point positif du film.
Le type était en train de pêcher pépère au bord du lac Tyrifjord quand on est venu le chercher pour tourner 2 ou 3 scènes...
Et encore, lorsque ma vie est en jeu, je ne perd pas mon temps à filmer ce qui me suit ou à tenter d'accoucher d'un truc classieux en mode vision nocturne. Non, je me carapate vite fait en prenant mes jambes à mon cou, surtout quand la bestiole fait la taille d'un sapin millénaire. On ne s'affectionne jamais des étudiants tellement leurs actes sont aussi imprévisibles qu'immatures. Tout ce qu'on espère, c'est que les trolls s'en servent comme cure-dents tellement ils nous font chier à tenter de nous faire gerber par des mouvements de caméra aussi brutaux qu'inutiles. Leur personnalités aventureuses mais insipides me donnait envie de leur cracher dessus à chacune de leurs interventions.
Le found footage montre vite ses limites quand la moitié de ce qui t'es montré ne sert à rien...
Mais le pire n'est pas les jeunes corniauds qui, à chaque reprise, retournent à l’abattoir dans l'espoir de pouvoir s'assurer avec certitude la véracité de l'expression "avoir une haleine de troll". Le pire, c'est cet espèce de plouc des fjords qui essaient de nous faire croire à l'existence des trolls. La seule chose qui nous fera croire à ses inepties sera de voir la bestiole en chair et en os. Rien de tout ce qu'il nous dira ne sèmera le doute chez nous jusqu'à ce moment précis. On a vraiment l'impression d'avoir à faire à un doux dingue, qui déblatère sur l'utilité des lignes à haute tension pour retenir les trolls dans leur territoire. Son pote de l'état en tient une sacrée couche aussi (il faut le voir leurrer les journalistes avec des fausses empreintes d'ours, c'est hilarant).
Mes films de vacances sont beaux aussi. Je les sors pas en salles pour autant...
Aucune sensation de terreur face au gigantisme des monstres, aucune empathie envers la mort de leur cameraman (les personnages aussi s'en foutent, ça nous fait un point en commun), aucune vision personnelle de la mythologie. Rien ne donne envie si ce n'est admirer la qualité des CGI employés pour animer les bébêtes. Là dessus, j'ai pas grand chose à dire si ce n'est que c'est plutôt réussi, même si certaines espèces se tapent une tronche de cake pas possible (ceux de la mine, on dirait Depardieu avec des poils sur le visage). On aperçoit 50 fois le même décor en fond, preuve qu'ils tournent en rond et qu'ils cherchaient après le scénario qu'il avaient perdus dans la forêt ou ailleurs.
" - C'est sans doute le vent qui a fait ça..."
On dirait sincèrement qu'on assiste à un long métrage réalisé par l'équipe du Groland. Un "documenteur" à l'arrache, où l'humour qui se dégage de certaines situations tombe à plat lorsque l'on se rend compte que tout ce qui se dit est fait avec le plus grand sérieux du monde. Je déteste mettre des sales notes mais celui là ne mérite même pas de dépasser la moyenne de la moyenne.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Mark Chopper a écrit:Par contre, tu ferais bien d'héberger tes images (sans quoi elles ne s'affichent pas toujours) et de les réduire un peu
J'utilisais imageshack avant mais ces derniers temps, y'avait des problèmes pour récupérer les liens des images hébergées. Tu me conseilles lequel ?
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Ah ces bons vieux Noz De vrais cavernes d'Ali Baba !
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
D'ailleurs, c'est quoi ? A vrai dire, je ne sais pas trop si c'est sérieux ou non. Au dos du boîtier, il est expliqué que l'histoire de Friend narre la véritable enfance du réalisateur. Sauf qu'on ne sait jamais quel personnage le représente et s'il n'en fait pas trop. Car le film est une pâle copie du fabuleux Il était une fois en Amérique, la longue durée et le génie visuel de Leone en moins. On y suit quatre mômes inséparables de leur plus tendre jeunesse (on accumule les clichés du passage à l'âge adulte en 20 minutes de film) jusqu'à leur mort (pour certains d'entre eux). Et que se passe-t-il durant tout ce temps ? J'aurais bien du mal à vous l'expliquer...
Les relations fraternelles qui se tissent entre certains personnages sont mal développées.
Kwak Kyung-taek enchaîne les années de son diaporama aussi rapidement qu'on s'ennuie. Les différents protagonistes, se devant d'être iconisés au détour d'une scène ou d'une tirade lorsqu'on touche à la fresque familiale ou filiale, sont présentés par un ralenti sorti de derrière les fagots durant lequel une voix off (on ne sait pas à qui elle appartient, sans doute au personnage qui incarne le cinéaste) nous décrit en deux phrases courtes la personnalité de l'un et de l'autre des joyeux drilles. C'est aussi efficace que de regarder la bande annonce de la vie d'un aveugle.
La théâtralité du jeu coréen allié à la longueur inutile de certaines scènes font un remède idéal contre les insomnies.
Mimant fébrilement les codes de son aîné (musique à la Morricone, karaoké de Sinatra, destins divergents mais proches), Friend ne sort jamais de l'ombre de ce dernier, la faute à un manque cruel de travail en amont. On dirait que le cinéaste relate des évènements de sa vie comme ils lui passeraient par l'esprit, de la même manière que l'on essaye de mettre des images sur nos souvenirs. Les scènes s'enchaînent donc de manière aléatoire, sans véritable but ni aucune empathie ou chaleur dans le récit. D'ailleurs, deux des quatres personnages (la moitié donc pour ceux qui aurait du mal en cette veille de fête) ne servent à rien et apparaissent juste de temps à autre, telles des consciences cherchant à remettre dans le droit chemin les deux gangsters.
La seule bagarre du film, élément pourtant rassembleur du groupe, n'a ni queue ni tête.
Car en fin de compte, il ne s'agit que de ça. Friend relate une rivalité naissante entre deux anciens meilleurs amis qui cherchent leur place dans le monde de la pègre, tout en étant rivaux. Du vu et revu sans aucunes saveurs, n'innovant jamais et n'apportant aucune pierre à l'édifice du genre. Les rapprochements entre les personnages arrivent comme un cheveu sur la soupe, sans aucune explication ni rationalité par rapport aux évènements Le montage ressemble à une cour de récré grandeur nature ou les rushes ont été disposés ça et là sur des cases de marelle et où le cinéaste s'est amusé à lancer des cailloux sur des cases au hasard.
" - Non ! Il a osé ! Le chacal, il va le payer de sa vie ! Donne-moi mon couteau à sashimi !"
Rien de neuf sous le soleil, une interminable plongée dans le coma conscient et une accumulation de scènes frelatés et de morceaux de bravoures impensables. Le cinéma coréen dans tout ce qu'il a de plus mauvais.
3,5/10
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."