Avec Django, la mort est là Antonio Margheriti - 1968
La construction narrative du film m'a rappelé un autre spaghetti :
Sentence de la Mort avec le héros qui affrontera successivement 5 méchants, a chaque fois c'est Django qui débarque dans un endroit et retrouve un des tueurs de son ami et hop vengeance, d'ailleurs ici dans la construction jeu vidéo car les ennemis vont du plus faible au plus fort ( et le premier est vraiment très faible ) et y a même un peu d'upgrade dans les bastons et une diversité dans les duels ( bien original celui à base de chope de bière ).
Bon par moment c'est un peu bavard genre le scène du flashback c'est super utile, on s'en fout un peu de leur casse.
Margheriti a quand même un certain savoir faire même si j'ai pas trop aimé son western avec Kinski :
Et le vent apporta la violence faut lui reconnaitre de réels qualités technique qu'on retrouve donc ici, y a vraiment d'excellents trucs : le lancer de couteau sur la carte entre autre, la séquence est super bien monté, l'intro avec un écartèlement filmé en contre plongé et puis ce climax final au relent gothique qui renvoi au début de carrière du réal, par contre j'ai trouvé la séquence un peu trop longue, en gros c'est 10 minutes de cache cache dans une grotte ( et ça m'a un peu soulé, j'ai largement préféré les autres duels finalement ) et puis on a bien entendu ce plan carrément génial sur les éperons en vue subjective.
Richard Harrison avant de mettre le film j'avais des réserves mais finalement il est pas mal ( bien aidé par le doublage français d'époque de qualité, bon par contre y a des phrases qui font sourires "y ont tué mes copaings" ) alors c'est sur on est loin d'un Nero mais par rapport à Genma il est loin d'être ridicule, le reste du casting c'est quasi que des inconnus et même pas des trognes qu'on a spécialement déjà vu mais ça fait ce qu'on demande : la potiche est bonnasse et les méchants ont des sales tronches, bon le bad guy final en fait des caisses par contre.
BO sympathique, bon c'est pas du Morricone mais ça copie bien.
Dans la longue liste de titre estampillé Django, ça vient se placer derrière juste l'original de Corbucci, et c'est par exemple bien meilleur que Django arrive mais faute à des personnages fonctions et une fin qui m'a déçu ça reste pour moi inférieur à des Corbucci mineur comme Navajo Joe.
6/10