[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Jeu 20 Déc 2012, 11:22

Très belle critique Jimmy. Bizarrement j'ai un très bon souvenir de ce Dark City, mais des plus confus. Je m'en rappelle très peu même si je sais que j'avais adoré. Ce BR semble être une bonne opportunité de le redécouvrir, avec la DC :)

SInon, petite coquille au début, quinze ans ;)
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 20 Déc 2012, 11:26

Fixed, merci :wink: . Je l'ai toujours trouvé trop courte la version salles. C'est beaucoup plus équilibré en DC sans cette intro qui était beaucoup trop didactique.
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Killbush » Jeu 20 Déc 2012, 19:48

Dark City ça vaut son 9 c'est clair, une sacrée claque quand je l'ai vu au ciné (j'avais pas tout pigé d'ailleurs) et ça supporte très bien les multiples visions. Un petit chef d’œuvre et une belle critique :super:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Jeu 20 Déc 2012, 20:51

Je me le referai pour poser mon 9! :love:
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Rock (The) - 6,5/10

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 21 Déc 2012, 11:06



Rock - Michael Bay - 1996


Toute la démesure à venir du style Michael Bay se retrouve dans ce blockbuster XXL, complètement con mais parmi les plus funs de la décennie. A mon goût, on est très, très loin des poids lourds de l'époque (Dernier Samaritain, Die Hard 3, Last Action Hero), production Bruckheimer oblige le film est à comparer avec Con Air mais là aussi, le duel tourne en sa défaveur. En 1996, Bay n'était pas encore le destructeur de neurones qu'il est devenu et on peut assimiler plus aisément l'action quasi ininterrompue qui déferle à l'écran à une générosité débordante de la part de son réalisateur, qui avait alors besoin de prouver ce qu'il avait dans le froc.

Le pitch, on peut pas faire plus simple: de bons soldats pas reconnus à leur juste valeur décident de piquer des armes chimiques, de s'installer au Center Park d'Alcatraz et menacent de faire péter la baie de San Francisco si le gouvernement ne leur fait pas un gros chèque pour services rendus. Pour les empêcher de tourner en rond, une troupe d'élite accompagnée d'un Crazy Nick en chimiste fou et du doyen Sean Connery, roi de l'évasion et seul homme sur terre à s'être fait la malle dudit Rock.


"Dis moi, Sean. Tu connais les boules de Geisha?"


Le casting joue donc pour beaucoup dans le capital sympathie qu'inspire le film. Cage allait dévoiler au monde entier qu'il avait définitivement un grain mais son interprétation à la fois nonchalante et déglinguée, c'est parfois à se pisser dessus. Je me suis taper un fou rire de 5 bonnes minutes avec madame (et oui, je regarde les actionners avec elle, la classe 8) ) lorsqu'il apprend qu'il va devoir aller sur le terrain pour désamorcer les missiles. Il part aux chiottes, vomit un coup, et là il nous sort the punchline: "Putain, j'ai l'estomac qui fait la toupie autour de mon cul" :eheh: . On en a chialé. Connery, ça doit être son dernier rôle ou il a la classe et il est apparemment comme un coq en pâte, sûrement réjoui par le gros chèque qu'on lui a fait pour sa retraite. Il le rend donc plutôt bien aux producteurs, avec son flegme habituel et un sens de la punchline aiguisé. Dans les seconds rôles, Ed Harris est vraiment trop cabotin (c'est assez rare pour le signaler) et desservi par un rôle de gros dur qui se chie dessus au moment de passer à l'acte. On retrouve avec plaisir les très bons David Morse, Michael Biehn, John Spencer, William Forsythe et John C. McGinley pour compléter les troupes.

La première partie du film est vraiment sympa avec en point d'orgue une poursuite total destroy dans les rues de San Francisco, pas forcémént très bien monté mais qui livre la marchandise niveau cascades et explosions. L'arrivée sur Alcatraz de la troupe de sauveurs de l'humanité est plutôt cool également jusqu'à la scène d’exécution dans les douches. Après, ça traîne un peu trop en longueur (le syndrome du blockbuster de 2h15 alors que le tout aurait pu tenir en 1h45), il y a un peu trop d’atermoiements même si ça se laisse regarder. A voir donc pour l'interprétation déjantée (à la ramasse, comme vous voudrez) de Cage, le cast de seconds rôles trois étoiles, l'action débridée et pour observer les germes du cinéma d'ado qui allait devenir la marque de fabrique de Bay.*

6.5/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 21 Déc 2012, 11:11

Ah merde, j'avais le souvenir que Cage était sobre niveau interprétation :eheh:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 21 Déc 2012, 11:24

Moi aussi. J'avais tort. :mrgreen: La VF atténue peut être son côté déglingo?
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 21 Déc 2012, 11:26

Ah peut-être, je l'avais effectivement vu en VF à l'époque...

Souvenir peut-être lié au fait qu'il me paraît être le seul à ne pas en faire des caisses dans Con Air (qui ressemble plus à du Michael Bay que Rock, ce qui n'a aucun sens finalement).
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar padri18 » Ven 21 Déc 2012, 12:11

Ah je l'aime bien ce The Rock, je serais même un peu plus généreux sur la note. Bay qui est plutôt calme, ben je trouve que ça colle bien sur ce film.
Niveau cast j'ai rien à en redire, Ed Harris j'y vois pas de cabotinage et je trouve son rôle crédible du soldat qui a tout donné pour sa patrie et n'en a reçu que de la merde. Le mec veut un brin de justice en bluffant mais va pas jusqu'au bout, au moins ça reste un soldat intègre qui fait pas ça pour le pognon mais bien pour l'honneur.
Et puis y'a quelques moments bien prenants dans ce film avec la fusillade dans les douches (avec un score de Zimmer qui prend aux tripes). Par contre la scène de course poursuite des wagons, c'est assez dispensable :mrgreen:

Tu me donnes envie de me le refaire ! :super:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 21 Déc 2012, 12:20

@ Mark :Pour avoir revu Con Air récemment, je le préfère carrément à Rock. Je trouve ça beaucoup plus sobre niveau réal même si ça envoie aussi la purée. De mèmoire, j'aurai dit comme toi mais finalement, après révision, le film de Bay, c'est bien Rock! Et c'est aussi celui qui vieillit le moins bien, je trouve.

@ padri: Zimmer et sa légendaire délicatesse symphonique. Ed Harris, je l'adore mais là il y va vraiment avec des gros sabots...
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Hobbit : un voyage inattendu (Le) - 8/10

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 25 Déc 2012, 10:12



Le Hobbit: un voyage inattendu - Peter Jackson - 2012


Près de 10 ans après l’adaptation du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson pose de nouveau ses caméras en Terre du Milieu pour adapter le conte Bilbo le Hobbit. Au vu de l’évolution du projet, conçu comme un diptyque avant de finalement devenir une trilogie, on pouvait craindre pour la qualité du résultat. S’il est difficile de s’ôter de l’esprit que ce choix est avant tout mercantile, la volonté d’en offrir toujours plus au public étant une excuse un peu trop facile, on a tout de même droit à un blockbuster généreux et divertissant pour les fans de l’univers Tolkien.

Forcément, vu que le livre est assez court, le réalisateur néo-zélandais ne peut se permettre la moindre coupe et suit à la lettre le déroulement de l’histoire. Il se voit même dans l’obligation de broder et en profite pour étirer à l’extrême les moments phares et rajouter des scènes d’action. Et sur ce point, c’est plutôt une belle réussite si on met de côté l’épisode Radagast, heureusement assez court (on se croirait l’espace de quelques instants parachuté dans un mauvais film de Tim Burton). Malgré ses presque trois heures au compteur, ce premier volet possède un très bon sens du rythme et ne laisse aucune place à l’ennui. On replonge immédiatement dans un univers familier (toujours bercé par le score d’Howard Shore), comme une maison de vacances qu’on a connu dans son enfance et qu’on redécouvre quelques années plus tard.

Ceux qui reprochaient à la trilogie d’être une ode au trekking auront une nouvelle fois du grain à moudre pour cracher sur les réjouissances proposées mais ils savaient d’avance ce dans quoi ils s’embarquaient. Faut pas exagérer, ça représente trois fois trente secondes de plans d’hélico (virtuels ?) sur 2h45, c’est pas la mer à boire… Le reste de la virée pédestre est dialoguée et régulièrement entrecoupée de péripéties. Reprocher le ton léger de l’aventure, c’est oublier qu’il en est ainsi dans le livre. Le Hobbit ne sera jamais aussi épique que le SDA mais s’apprécie comme un bonus qui sait être haletant par moment. Toujours pas convaincu ? Rappelez-vous la relation crypto gay entre Sam et Frodon…Il n’est pas interdit de préférer les relatifs enfantillages de la troupe de nains, surtout que des efforts ont été effectués pour rendre le tout plus adulte et raccord avec la trilogie.



Exit les héros charismatiques tels Aragorn ou Boromir, remplacés ici par des personnages à la naïveté parfois touchante qui ne les empêche pas de faire preuve de caractère lorsqu’il le faut. Thorin a le droit à ses scènes iconiques et fait même passer le célèbre Gimli pour un fantassin. Le caractère effacé et réfléchi de Bilbo, tout en mesure dans ses paroles comme dans ses actes est parfaitement traité et lui donne encore plus d’ampleur quand il décide de se jeter sur l’ennemi pour protéger un de ses compagnons de route. Gollum est de retour, toujours aussi secoué du bocal, véritable ring addict qu’il est. Enfin, Gandalf veille sur tout ce petit monde et joue son rôle de sauveur quand les circonstances le nécessitent. C’est un peu un personnage deux ex machina, toujours là quand la situation des héros devient inextricable.

Techniquement, le résultat est toujours aussi appréciable même si les CGI tiennent une place encore plus importante que par le passé. La plupart du temps, ça passe, parfois moins (lépisode Radagast encore une fois...). Il n’y a pas de gros reproche à faire sur la qualité de leur rendu mais on peut légitimement regretter une certaine déshumanisation de l’aventure. Les armées ennemies sont quasi systématiquement numérisées à contrario des légions de figurants que l’on a connu par le passé. Le climax final, bien que réussi, soutient difficilement la comparaison avec celui de la Communauté de l’Anneau (la bataille dans la forêt), qui était épique en diable.

On pourra toujours se demander ce qu’aurait pu donner ce Voyage Inattendu s’il était resté entre les mains de Guillermo Del Toro mais il paraît peu probable que l’expérience s’en soit trouvé transcendée à moins de se détourner complètement du livre. En l’état, il y aura toujours autant de détracteurs que d’admirateurs de cette nouvelle épopée, dont on savait dès le départ qu’elle n’allait pas révolutionner les codes établis. Il y aura aussi ceux qui n’appartiennent à aucune des deux catégories et qui profiteront de ce périple régulièrement enthousiasmant, touchant et divertissant malgré ses quelques défauts. Moins benêt et abrutissant qu’Avengers et ses scènes d’action interminables et ennuyeuses, beaucoup plus cohérent que le pétard mouillé Prometheus et moins pompeux que Dark Knight Rises, Le Hobbit tient ses modestes promesses. Rien ne garantit cependant que les suites seront à l’avenant vu qu’il reste à peine la moitié du récit à adapter pour deux films de trois heures. Wait and see.

8/10
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Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (Les) - 8/10

Messagepar Jimmy Two Times » Jeu 27 Déc 2012, 09:39



Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin - 1986


Mon unique vison de ce Jack Burton remontant à l’époque de la 5 et de ma tendre enfance, c’est donc pratiquement vierge de tout souvenir que j’ai lancé la lecture du film en cette belle soirée de Noël. Sans surprise, c’est du John Carpenter pur jus. Le film vieillit admirablement bien et se redécouvre avec délectation sur support Blu-ray. Même les effets visuels, qui ne peuvent pourtant trahir leur âge, supportent admirablement bien le poids des années. Il est toutefois indispensable de garder constamment à l’esprit que le film a été réalisé il y a 25 ans tant il est ancré dans son époque.



Pour l’apprécier à sa juste valeur, il est préférable d’avoir des affinités avec les multiples références évoquées. Pèle mêle, Big John convoque la Shaw Brothers, Baby Cart ou encore Zu, les Guerriers de la Montagne Magique côté Orient et s’inspire aussi des succès américains des années 80, rayon aventure (les Goonies, Indiana Jones et le Temple Maudit). Un croisement improbable qui permet de comprendre l’échec du film à sa sortie, les citations asiatiques n’ayant alors que peu de résonance dans l’esprit des spectateurs. Techniquement, la touche du réalisateur est identifiable entre mille : scope clinquant, steadycam à gogo et musique synthétique. Rien que du très familier pour les fans. A la limite, on peut reprocher une certaine lenteur concernant les chorégraphies des combats, explicable par le fait qu'il n'y ait pas d'artistes martiaux de renom.




On suit les (més)aventures du beauf de service, interprété par l’acteur fétiche de Carpenter, Kurt Russell, routier décérébré à tendance misogyne spécialisé dans le « trans-porc express » et parachuté en plein Chinatown. Ce lieu d’histoires fantastiques et de luttes intestines à base de magie noire constitue le théâtre idéal pour ce joyeux foutoir hautement improbable. C’est en quelque sorte un tour de train fantôme qui nous est proposé, et avec pour seul guide un illuminé de service complètement à côté de ses pompes et grand philosophe à ses heures. Son débit de conneries est proprement hallucinant et force l’admiration !


En effet, Jack Burton, c’est le roi de la punchline. Pas de celle qui cloue le bec de n’importe quel malotru mais plutôt de la grosse blague vaseuse à double tranchant qui lui revient en pleine tronche tel un boomerang dont il n’aurait pas la maîtrise. On rit à gorge déployée de la stupidité de cet anti-héros haut en couleurs, tellement atterrant dans ses propos, que ça tient limite du génie. Un looser intégral, naïf, un peu con sur les bords mais aussi un mec de principes pour lequel on ne peut pas ne pas éprouver d’empathie tant il met de la bonne volonté à servir cette cause farfelue. Il lui faut empêcher le fantôme d’un mage mandarin de 2000 ans de retrouver forme humaine et sauver la copine de son pote Wang, l’excellent sidekick de service. Bon, il veut aussi retrouver son camion et récupérer ses 1000 dollars gagnés au jeu, faut pas déconner avec ces choses là!




A la croisée des chemins entre la comédie, le film d’action, l’hommage kung fu et le film d’aventures débridé, Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin est tout simplement inclassable. Tel un pachyderme dans un magasin de porcelaine, Jack fait des ravages par sa bonhomie dans cet univers qu’il ne comprend pas et qui ne le comprend pas. Nul opposition ne l’effraie, que ce soit une créature aux allures de Chewbacca vivant dans les égouts ou un guerrier chinois virevoltant qui lance des éclairs ! Un OFNI déroutant pour les uns, généreux en diable pour les autres qui s’apprécie en fonctions des références cinéphiliques de chacun. Comme dirait Jack, tout n’est qu’une question de réflexes ! Un film qui se regarde avec une grosse banane tout du long!

8/10
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 27 Déc 2012, 09:47

Et toujours pas dans le top :(
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Jeu 27 Déc 2012, 10:10

C'est con, j'ai du le voir dans ma période no critique. Je pensais en avoir fait une et non ^^ Un p*tain de feel good movie ce Jack Burton ! :mrgreen:
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Re: [Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Jeu 27 Déc 2012, 10:12

Fait ton Logan alors :mrgreen:
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