Films sans critique, vus en famille :
Kidnapping, Gabe Torres, 2012Rien à voir, on reprend le concept de Buried et on surfe sur la vague qu'il a créé. Manque de bol, l'inspiration est absente de ce repompage en bonne et due forme qu'un double twist minable final achèvera complètement. Même Dorff qui fait ce qu'il peut pour surnager dans ce film au rabais ne parvient jamais à le tirer vers le haut.
4/10
360, MeirellesEt bien, après un Blindness qui m'avait horripilé par sa fainéantise, Meirelles redore quelque peu l'image que j'ai de lui, et ce, même si ce 360 ne reste malheureusement qu'un moment sympathique à défaut d'être un film mémorable. Le souci, c'est que la galerie de personnages dont il s'intéresse lors d'une tranche de vie qu'ils vont tous partager est tellement ample que les individualités la composant sont loin d'être toutes intéressantes. Certains passages fonctionnent mais ils sont bien trop nombreux pour réellement faire fonctionner le film. En outre le cinéaste se perd quelque fois dans des raccourcis de script en usant de grosses ficelles qui plombent un peu l'ensemble. On est définivement loin d'un Constant Gardener, j'espère que Meirelles va retrouver sa forme, parce que c'est encore une fois un film bien faible que le réalisateur de la cité de dieu nous offre.
5.5/10
Eva, Kike Maillo, 2012Bonne petite surprise ce petit film de SF qui flirte avec le monde passionnant de la robotique, en empruntant les chemins dégrossis par les plus grands auteurs de SF qui ont traité du sujet. Impossible de ne jamais penser par exemple à des oeuvres de la littérature comme le cycle des robots d'Asimov par exemple, dont le réalisateur reprend les préceptes de base pour nourrir avec créativité son film. Si l'on sent rapidement le manque de budget -certains robots manquent un peu d'envergure - on sent tout de même en Eva une envie de s'approprier une culture et de s'amuser avec cette dernière. L'histoire est passionnante pour quiconque trouve un intérêt dans cette course à la recherche de l'intelligence artificielle la plus proche du modèle humain. Dès lors, on se laisse prendre au jeu de ce chercheur qui tente de construire un robot tout sauf banal, à la personnalité attachante et spontanée. Dommage qu'on voie venir la fin à des kilomètres, le script aurait mérité un peu plus de finesse pour s'éviter de tomber un peu trop souvent dans la facilité. Triangle amoureux de compet', faux mystères peu intéressants, rivalités fraternelles pompeuses, plein de petites choses qui handicapent vraiment le film.
6/10
Rocky 1 & Rocky 2 : 8/10 et 7.5/10 Classiques, j'aime bien les revoir pendant les fêtes en général. J'ai bien envie de voir les autres, j'ai hésité à enchainer avec Mr T hier (j'me suis fait les deux avant d'aller dodo chez mes parents), mais jétais naze