Cogan d'Andrew Dominik : 4/10
Je savais qu'il fallait que j'évite ce film ça sentait le roussi et là Dominik tombe de haut à mes yeux.
Non mais où va le monde si même Dominik commence à faire des films creux et vain.
Là il manque clairement 1h de plus pour que ça deviennent intéressant, toujours se méfier des films qui peine à depasser 1h30 pour faire croire au format cinéma car là ça brasse du vide tout le long avec des dialogues à rallonge inutile qui font plus Tarantino du pauvre avec un sous texte étallé au marteau piqueur pour les 2 sourd au fond de la salle, Dominik magne aussi bien le tact en parlant de politique que Spike Lee lorsqu'il s'occupe de son sujet favori.
Même en terme de réal on sort bredouille, il y a 2/3 effets de style surappuyé tape à l'oeil excepté ça on a droit à quelques scènes de tension efficace avec lumière obscure qui font plus sous James Gray non inspiré qu'autre chose mais ou est passée le réal du coup point Chopper et du sublime Jesse James ??? Plus de Deakins pour enrober son cinéma, plus de sujet fort à traiter, de personnages hors du commun.
Là est la question, on dirait qu'il a reformé son duo avec Pitt car les deux n'avait strictement rien de mieux à shooter sous la main, un film plus bouche trou qu'autre chose. C'est la grosse sensation que laisse le film après être pris de surprise par sa coupure net, alors que l'histoire vient à peine de demarrer et promettait de s'envenimer. Rien du tout, on a plus l'impression d'avoir vu un pilot de série qu'un véritable film.
La bonne chose c'est que l'on a envie d'en voir plus, on prend plaisir à voir tous ces acteurs dans leur rôle et se lancer la balle même si Gandolfini un tel acteur aurait clairement mérité mieux, il y a clairement de gros morceaux de bobine resté au montage (ou alors c'est simplement mal écrit) car certains passages ne mêne nulle part, on sent les sous intrigues coupé au montage. D'ailleurs le placement de musique autant que ces discours politiques m'ont semblé totalement vain, pour faire croire à un film cool qui a du fond.
Au final on a plus l'impression de voir le prémice d'un bon polar raté en se travetissant par trois couche de maquillage en un objet cool et profond comme le perso de Pitt, quitte à parasiter son histoire, ses personnages. Un peu plus de simplicité et de franchise parfois ça fait pas de mal. Là ça fait film de petit malin pas maitrisé.
Pourtant le discour cynique à la base me plait bien, mais le constat d'une politique façade pret à tout pour empocher votre vote est juste fait avec des moufles et il y avait un potentiel dans cette vision des gangster en pleine crise mais ça se resume aux deux idée du film prendre des billet en classe eco et revoir son salaire de tueur à la baisse. Au final on en sort comme Brad avec la sensation de s'être fait arnaqué.