A la fois un film très intelligent qui , à contre courant des films propagandistes, déculpabilise les groupuscules écolos et révolutionnaires pour faire du coupable un scientifique à l'idéologie douteuse pour finir par une vérité inconditionnelle et pourtant délibérément montrée dans bien trop peu de films (surtout US) : un homme seul ne peut rien contre le système ni contre une machination organisée. Le héros solitaire est un doux mensonge propagé dans trop d'oeuvres alors que c'est une pure utopie de croire qu'un individu peut à lui-seul et par sa force seule, mettre à bas une oligarchie. Donc du coup , la fin de 12 monkeys est très pessimiste : c'est un des rares films à sous entendre que la fin du monde arrive bel et bien (enfin une partie) et que cette extermination de masse sur Terre ne sert qu'une minorité de gens au pouvoir pour étaler leur idéologie.
Dans 99 % des films de ce type c'est tout l'inverse de ce que je viens de dire : le héros est seul (ou son équipe ne sert pas à grand-chose pusique c'est lui seul qui détruit la machination) , les méchants sont des terroristes jeunes et rebelles ET violents.
A coté de ça on a une putain de réalisation, l'image est glauque, l'univers malsain, c'est dépressif, fou, parfois déjanté, très intelligent (les répliques de Pitt dans ce film sont foutrement pertinentes), un rôle parfait et à contre courant pour Willis, une putain de fin.
, l'ayant revu il y a quelques mois j'ai pas trouvé ça palpitant, le cabotinage de Pitt m'a gavé, le tic de la caméra penché de Gilliam aussi et le scénario je l'ai trouvé bateau.
, en tout cas pas dans la réal inexistante de Stone digne du dernier show formaté de MTV. Stone a desespérement perdu toute envie de cinéma, il se fou totalement de ce qu'il filme et ça se ressent à chaque instant.
PJ se mert au niveau automatique d'un spielberg qui bacle son ID4, Baz Luhrman ou Burton. En plus il force tout le monde à revenir devant un écran vert pour la nostalgie, sincèrement les ajouts de Galadriel, Sarouman ou encore Frodon sont d'une inutilé confondante en terme de récit que dire des petits nouveau du magicien loufoque .. Tout ces personnages passent en coup de vent sans impacter l'histoire qui nous ait montré reste une joyeuse troupe de nain qui était mieux charactérisé en 10 minutes dans Blanche Neige, c'est dire.
