[Scalp] Mes Critiques en 2012

[Heatmann]

ouai pis Puss c'est vraiment bien sympa , rien a voir avec la purge Raven

Puss deja y a un score a la morricone et tout une imagerie et style western bien fun , il fait au genre ce que shrek fesait au conte , mais si la aussi y a quelque conte mais bien traiter . Banderas il est genial quoi , moi jvous dit qu'il mettra plus qu'a Rango , et la vous l'aurez tous dans l'os
je suis assez confiant

[Scalp]

Je vais mettre 6 et descendre ma note à Rango

[Alegas]

7,5/10

To Kill a Mockingbird de Robert Mulligan - 1962

Certains films ont des énormes statuts dans leur pays d'origine et sont quasiment confidentiels ici, j'exagère pas tant que ça là, celui là en fait partie, ça vient peut être du nom du réalisateur pas assez prestigieux ( il a pas une filmo de ouf ) mais en tout cas c'est surprenant car ici on parle d'un film où Peck a gagné son oscar et où le héros du film est tout simplement le héros préféré des ricains ( devant Indy et cie ), faut dire que c'est l'adaptation du best-seller d’Harper Lee Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, livre phare au EU. Aucune idée ce que ça vaut en terme d'adaptation mais en tant que film c'est réussi.

Ce To Kill a Mockingbird ( titre bien plus significatif que le titre tout pourri français ) c'est une sorte de Nuit du Chasseur version procès ( ou même un Stand By Me version procès ça marche aussi ) c'est un film que l'on suit avec le point de vue de gamins d'une dizaine d'année ( enfin pour être exact c'est le point de vue de la gamine, ainsi on voit plusieurs scène clé du film entièrement de son point de vue : quand son frère va chercher son pantalon et la scène final dans la forêt ) qui entre leurs jeux et leurs peurs enfantine ( centrer notamment sur la maison du voisin où habite un enfant fou dans la cave, personnage dont on se doute rapidement de l'importance pour la fin ) vont découvrir que vivre en Alabama dans l'Amérique de la grande dépression est souvent synonyme de perte de l'innocence assez rapidement ( ils seront confronté par 3 fois à la mort et dès la première scène avec le chien enragé on sait que la mort va revenir dans le film ), la violence morale et physique étant bien présente, leur père est chargé de défendre un noir accusé de viol ( sur une blanche bien entendu ) et ça va générer d'énormes tensions dans cette petite ville tranquille, et ça dresse donc un constat sans concession de cette Amérique du sud qui ne s'est jamais véritablement remis de la défaite de la civil war.
La partie procès est pas la partie la plus intéressante du film, bon c'est sympa à suivre, ça dure 30 minutes, mais ça manque de vrai joute verbale ( en même temps c'est l'époque qui veut ça, on a pas besoin de 50 preuves pour faire accuser un noir ), l'issue du procès est un poil surprenante ( c'est pas celle qu'on a habituellement et surtout de cette manière là ). Le film dépasse les 2h mais c'est jamais chiant alors que finalement à part le procès y se passe pas des tas de trucs et qu'on suit plutôt les péripéties de ces 2 gamins.
L'atout du film c'est que malgré son sujet ( le racisme primaire ) jamais ça ne tombe dans le pathos et pourtant y avait de quoi faire, mais non ça reste très soft et c'est vraiment appréciable et même la fin est empreint d'une drôle de morale quand même, enfin ça reste tout de même convenu.
Et toute la partie enfance est très réussi et bien moins chiant que chez Truffaut ( comparaison un peu inévitable ).

Le coté Nuit du Chasseur est présent dans la réal aussi, déjà c'est tourné en N/B ce qui vu la date est un choix assez couillu quand même et le passage en forêt presque onirique rappel fortement le film de Laughton, le reste du film est plus fonctionnelle et on a pas grand chose à réellement retenir, y a bien le long plan séquence sur Peck mais là le mérite en revient à l'acteur, enfin si y a un autre truc très réussit c'est le générique d'ouverture, il est vraiment super classe.

Le casting est donc emmené par Gregory Peck vainqueur d'un oscar pour ce rôle, alors clairement ici c'est un oscar politique car la prestation est pas inoubliable, Peck a déjà été bien meilleur ( Capitaine sans Peur ou La Cible humaine entre autre ), Peck je l'ai de toute façon jamais trouvé du niveau des meilleurs acteurs de l'époque ( c'est pas Stewart quoi ), ici il reçoit donc un oscar plus pour la portée universelle du personnage idéaliste que pour sa prestation en elle même d'ailleurs le monologue de 5 minutes lors du réquisitoire de l'avocat s'adresse aussi bien aux personnages du film qu'aux spectateurs ( car même si l'action se déroule en 1930, la situation en 1960 a pas évolué des masses ), dans le reste du casting on retrouve 2 gosses très attachant et heureusement vu que c'est eux les persos principaux, y sont pas saoulant et la gamine est même bien marrante quand elle doit quitter son habit de garçon manqué pour mettre sa robe d'école ( et sa voix off est pas pénible, enfin elle est pas très présente aussi faut dire ), ce film c'est aussi l'occasion de découvrir Robert Duvall dans son premier rôle

Bernstein livre un score très réussit.
Au final c'est très sympa, ça mérite certainement pas son statut culte mais ça n'en reste pas moins un bon film.

[Heatmann]

je me souvient encore du "conseil" de logan quand je me l'etait pris en digibook et qui te prevenais d'en rester loin dans c'etait nauseabond ...

par contre je pense que y a moyen que le film gagne en valeur au fil du temp et revisionnage , parcque sur le coup meme si j ai bcp aimer je m attendais a plus "culte" , mais plus je lis de truc dessus et plus je me disait " ah bah ouai c est vrai ca " .

[Scalp]

La Piste de Santa Fe Michael Curtiz - 1940

Dernière collaboration du duo Flynn/Curtiz et on est clairement pas devant le meilleur film du duo.
Le script mélange histoire ( c'est l'avant guerre de sécession avec le personnage de John Brown nordiste anti esclavage qui va mener une lutte contre l'armée et qui deviendra un martyr et on peut considérer sa mort comme point de départ de la guerre qui débutera 2 ans plus tard ) et fantaisie ( le film fait coexister pleins de personnages réels qui ne sont jamais rencontré notamment Jeb Stewart célèbre officier sudiste et cette raclure de Custer non moins célèbre officier nordiste ).
Et de par ce traitement fantaisiste le film ne mérite pas son statut de film pro sudiste et pro esclavagiste, mais bon le traitement n'en reste pas moins très manichéen, le brave Brown à la cause juste étant montré comme un gourou sans pitié prêt à tuer n'importe qui pour arriver à son but, de plus la plupart des sudistes sont montré comme des bons gars qui véhiculent des valeurs chevaleresque ( alors que le perso de Van Helfin pur nordiste est montré comme un gars qui veut surtout gonfler son compte en banque quitte à changer de camps ) et puis j'ai toujours du mal avec les films où on nous montre Custer comme un brave type.
Par contre dans le film y a une super scène c'est quand l'indienne annonce les mauvais jours à venir en disant que les officiers de West Point vont devenir ennemis et que tous deviendront des officiers célèbres, même si c'est une invention, la séquence fonctionne bien, mais voilà pour une séquence bien dialogué faut se taper pleins de scènes un peu chiante et le film dure presque 2h et y a des gros soucis de rythme.

La réal de Curtiz est vraiment efficace et on le voit vraiment à l'aise pour les scènes d'actions, ici au nombre de 3, et c'est à chaque des bons morceaux de bravoure bien servit par le score impeccable de Steiner, la première à cheval avec de la cascade, la seconde ma préféré avec Flynn cerné de partout qui bute tout ce qu'il peut alors que le feu est tout autour de lui ( en terme de découpage cette séquence est vraiment super efficace ), l'assaut finale est pas mal et bien monté et montre qu'en 1940 on faisait des scènes d'actions plus énergique que dans les films de Nolan.

L'atout du film reste son casting, Errol Flynn, c'est l'ancêtre de tout les héros de maintenant, il a la classe, la présence physique, le charme et truc qui peut servir il sait jouer (en gros c'est pas Harrison Ford ), Ronald Reagan j'aime bien et là il est bien mais bon c'est jamais Custer, Olivia de Havilland là pour le personnage féminin obligatoire est pas mal mais bon son perso est bidon, Van Helfin en traitre est vraiment bien et c'est vraiment un de mes chouchous de cette époque et malgré son physique pas spécialement avantageux il était aussi crédible en héros qu'en bad guy et ici pour l'un de ses tout premiers rôle il s'imposait déjà comme une valeur sure, Raimond Massey joue lui John Brown et il livre une prestation habité, dans le reste du casting on retrouve tout pleins de têtes qu'on a déjà vu pleins de fois.

Le film dans une approche plus réaliste aurait certainement été meilleur mais son coté simpliste ruine vraiment le truc et ce malgré un bon cast et une bonne réal.

5,5/10

[Heatmann]

j ai lue y s quelque jour dans un interview de scoresese qu'il avait eu un jour une discussion avec spielberg a savoir a quoi ressemblerait un western si ils en tournaie un , et spielbeg a dit a marty : ah bah toi si tu ferai un western je suis sur que ce serait comme du curtiz .

ce a quoi a repondue marty ; tu me connais bien , en effet j'aimerai faire un western a la curtiz .

reste a savoir ce qu'ils entendent par la ....

[Scalp]

Je peux pas trop t'aider, c'est le premier western de Curtiz que je vois.

[Heatmann]

moi j'en est vue qu'un aussi pour le moment , c'etait The commancheros , bon c'etait sont dernier film et il etait tres vieux , et c'etait tres quelconque aussi

en tout cas , sa avait attiser ma curiositer sur sa filmo , il y doit surement avoir des truc trop bien pour qu ils disent ca , enfin jpense

[Count Dooku]

De Curtiz j'ai vu Dodge City avec Errol Flynn et c'est très bien. Un western flamboyant avec conquête de l'Ouest, bagarre dans le saloon, attaque de train, etc. Y a même un gosse qui se fait buter dedans, ce qui pour l'époque était plutôt osé.
J'ai vu aussi Les Comancheros et c'est vrai que celui-là il est poussif, mais Curtiz était moribond en le tournant, et je crois même que Wayne a réalisé certaines scènes tant Curtiz était au plus mal.
Je me demande ce que Spielberg et Scorsese entendent par "western à la Curtiz", il me semble pas qu'il en ait tourné beaucoup. C'était plutôt le spécialiste du film d'aventures (Capitaine Blood, Robin des Bois, L'Aigle des mers, etc.).

[Scalp]

Samaria Kim Ki-duk

Alors c'est l'histoire d'une tite coréenne ( qui plairait bien à Alegas ) qui fait la pute pour gagner un peu de thune pour se payer ses beaux habits et aussi parce qu'elle aime ça quand même, un jour sans aucun raison vlà pas qu'elle se suicide sous les yeux de sa copine ( oui en plus d'être pute elle est lesbienne ), du coup sa copine truc complétement logique va elle aussi devenir pute et coucher avec tout les mecs que sa défunte amie à connu mais un jour le papa ( de la vivante, pas de la morte ) va voir que sa fille couche avec des vieux monsieur, du coup y chope les nerfs et va leur casser la tronche et à la fin il est en colère contre sa fille, très en colère même.
Alors c'est nul, mais bien nul, c'est écrit n'importe comment, les personnages réagissent n'importe comment. Ca a été tourné en 3 semaines et ça se voit.
Ca se voudrait profond et choquant et c'est juste terriblement chiant ( bon allez je suis méchant, les 20 premières minutes sont pas nul ).

1/10

[Logan]

Il a même pas été tourné en 3 semaines mais en 10 jours ^^

[Scalp]

Et oue tout le monde n'a pas le talent de Fuller pour faire un bon film en si peu de temps.

[Mark Chopper]

Il a même pas été tourné en 3 semaines mais en 10 jours ^^

Ce qui est le cas d'environ tous les films sud-coréens et japonais indépendants. Donc oui, aucune excuse.

[Scalp]

L'Effroyable Secret du Docteur Hichcock Ricardo Freda - 1962

Le cinéma gothique italien c'est pas ce que j'ai vu de plus ( j'ai pas encore vu un seul vieux Bava ) c'est donc ici une découverte et la première chose qui frappe c'est qu'on se croirait vraiment devant un film hammer.

Le postulat de base est pas mal avec un docteur qui aime bien chevauché sa femme ( consentante ) après l'avoir anesthésié comme ça lui donne l'impression de se taper une morte, un jour il double la dose et tue sa femme du coup finit la nécrophilie mais 10 ans après il est remarié et il aimerait bien jouer à ce jeu avec sa nouvelle femme.
Alors autant le dire tout de suite le film est pas un modèle de rythme ( y se passe pas grand chose finalement Barbara Steele passant tout le film à se promener dans la grande demeure ), le scénario ne réserve que peu de surprises et certaines pistes narrative ne sous tout simplement pas expliquer et on peine à vraiment s'intéresser au parcours de Barbara Steele, le film se reposant avant tout sur son ambiance et c'est vrai que c'est très réussit, et quand on sait que ça a été shooter en 12 jours on ne peut être qu'impressionner par le résultat visuel ( et oui Kim Ki Duk qui fait sa merde en 10 jours peut aller se cacher !! ).
Malheureusement malgré un sujet très sympa ( la nécrophilie quoi ) le film se montre beaucoup trop sage ( la fin est nase ), c'est un peu longuet par moment et on attend un peu vainement une scène choc, heureusement toute les scènes de peur avec Barbara Steele sont vraiment réussit, l'ambiance est formidable avec des couloirs labyrinthique sacrément bien mis en valeur, les apparitions de la femme en blanc sont très réussite, l'éclairage est soigné, le montage réfléchit et on a un chat noir ( et ce film qui a fait devenir le chat figure légendaire du jump scare ? )

Robert Flemyng est pas mal dans son rôle de figure inquiétante mais je trouve qui lui manque un petit truc pour être réellement marquant, truc qui ne manque pas à Barbara Steele qui compense des carences évidentes de jeu par une présence et un regard pénétrant qui font d'elle une actrice phare du genre.
La BO en fait peut être un peu trop mais dans l'ensemble elle colle bien aux images.
Pour une première approche du genre même si je suis pas pleinement convaincu ça donne quand même envie d'en voir d'autre, la mise en scène et Barbara font que le film est tout de même à voir.

6/10

[angel.heart]

Et alors, t'attends quoi pour mater du Bava?

Sinon, ça n'a rien à voir mais vu que tu comparais à du Hammer ça me fait penser : Tu l'avais maté La marque?