Modérateur: Alegas
Alors ce premier volet peut effectivement avoir quelques petits airs de « déjà vu» du fait que nous connaissons son univers et que le film reprend à peu près le même schéma narratif que la Communauté de l’Anneau. Mais ce Voyage Inattendu du Hobbit est tout de même une entrée en matière sacrément enlevée pour cette nouvelle trilogie en Terre du Milieu. Une seule envie à l’issue de cette première aventure, y replonger tout de suite pour découvrir ce que nous a préparé Peter Jackson comme nouveaux événements jusqu’à l’inévitable affrontement contre le dragon. L’aventure de fait que (re)commencer.
Si Le Hobbit, un voyage inattendu, tarde à démarrer et communiquer son potentiel émotionnel, le plaisir de retrouver la Terre du Milieu est bien présent et, une fois lancé, le film enchaine les morceaux de bravoure avec un final quasi anthologique, plein de beauté, de poésie et d'héroïsme. Alors, certes, l’on atteint pas le Nirvana qu'avait procuré la saga du Seigneur des anneaux, mais, depuis la trilogie, on n’avait pas vu mieux en la matière et, passés deux ou trois petites déceptions, on garde surtout le souvenir d'avoir pris son pied (velu ? ndj).
Il n’y a donc pas grand chose à reprocher au Hobbit, si ce n’est peut-être de ne pas avoir réussi à parfaitement gérer treize nains à l’écran (soit quinze personnages principaux !), et d’avoir fait de Radagast Le Brun un clodo un peu ridicule.
Ainsi seuls Kili et Balin (le fameux cousin) tirent leur épingle du jeu, le reste du groupe pouvant être considéré plus en tant qu’entité qu’individus. Le reste n’est que bonheur : Martin Freeman est parfait en Bilbo, Richard Armitage en Thorin est un héros déterminé incroyable et Ian McKellen prend un malin plaisir à retrouver le costume de Gandalf le Gris.
Vous l’avez compris : Le Roi Peter Jackson est de retour et non content d’avoir lu Tolkien pour mieux l’adapter, le réalisateur nous plonge une nouvelle fois avec émerveillement dans l’univers d’une incroyable Compagnie. On n’a qu’une seule hâte : retourner au plus vite, encore, en Terre du Milieu.
Réussite visuelle et narrative, The Hobbit vibre également de par sa bande originale, à la fois pour les morceaux originaux (comme « Misty Mountains », thème obsédant chanté par les Nains) et l’incorporation des chansons du Seigneur des Anneaux.
Bilbo le Hobbit place donc la barre très haute pour les deux prochaines réalisations. Mais n’ayons crainte et osons espérer des suites aussi époustouflantes que le Retour du Roi, traitées cette fois avec moins de longueurs, plus de sérieux et d’équité entre les personnages. Bilbo désormais en possession d’un certain anneau, Peter Jackson toujours aux commandes, après un Voyage inattendu qui s’installera dans le temps probablement comme un classique aventure-fantasy, attendons-nous désormais à un extraordinaire périple, du genre inestimable…
Milkshake a écrit:Tout les retours sur la 3D souligne qu'elle est la majorité du temps inutile/peu visible (comme tous les films en 3D en fait)
Killbush a écrit:D'ailleurs, la review de l'équipe des Numériques est tout à fait pertinente, c'est tellement net et fluide qu'on a plus du tout l'impression d'être devant un film mais sur la TNT avec un écran géant 100Hz !
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