[Alegas] Mes Critiques en 2012

[Val]

Très bon film sous-estimé. Il sera réévalué avec le temps.

[elpingos]

Petite aparté, Alegas :

Pourtant, Rise of the Guardians ne s’annonçait pas forcément sous les meilleures hospices...

On dit "auspices", hospice c'est le truc pour les vieux.

[Alegas]

Oups.

[Mark Chopper]

Je ne sais pas pourquoi : j'ai envie de lui redonner une chance.

[Hannibal]

marrant je me suis dit la même chose que toi au même moment de la critique d'Alegas...

[Mark Chopper]

Il s'est fatigué à écrire un texte alors que le cul de Rebecca suffisait pour nous convaincre

[Alegas]

[Scalp]

Tu l'as piqué où la photo d'ailleurs ? fait gaffe hein qu'on ai pas encore des problèmes.

[Alegas]

J'aimerais bien que Rebecca vienne me punir pour pas avoir respecté son droit à l'image.

[Mark Chopper]

Elle a été mariée à John Stamos : je pense qu'elle est plus masochiste que sadique.

[Alegas]

Prometheus de Ridley Scott

(2012)

Seconde vision et contrairement à ce que j'avais prévu, le film se revoit toujours avec plaisir et ce, malgré les défauts évidents du métrage. Avec Prometheus, on n'attendait ni plus ni moins que le nouveau chef-d’œuvre de Ridley Scott qui, depuis Kingdom of Heaven, avait multiplié les films mineurs, et forcément on ne peut qu'être déçu tant Prometheus laisse présager de nombreuses promesses qui ne seront finalement pas tenues par la suite. Car si le film en lui-même aurait pu être aisément un grand film, de par sa volonté d'intégrer un univers (celui d'Alien, que l'on reconnaît sans peine) sans avoir à lui rendre de compte, il faut tout de même bien avouer que la version finale de Prometheus est clairement honteuse. La faute notamment à un montage qui est d'autant plus critiquable lorsque l'on connaît le contenu des fameuses scènes coupées du film, des scènes qui expliquent en quelques minutes tout ce qui fait finalement défaut au film dans sa globalité, que ce soit la justification d'un choix futur d'un personnage ou bien tout simplement les relations entre protagonistes. En étant conscient de ça, difficile de ne pas voir en Prometheus en film brillant transformé en divertissement sympathique mais perfectible. Il est évident que le film aurait dû durer bien plus longtemps, que le scénario a sûrement été changé durant la production (et notamment l'ajout de cette séquence finale qui n'apporte strictement rien à l'ensemble) et surtout que Scott a eu les mains liées d'une façon ou d'une autre, sa notoriété n'étant pas assez forte pour convaincre totalement un studio comme la Fox.

Et là encore, c'est d'autant plus dommage que Prometheus possède énormément de qualités, que ce soit sur son scénario qui se démarque profondément de l'univers d'Alien (on est ici dans une réflexion sur la foi et les origines, des thèmes chers à Scott qui les avait déjà expérimentés auparavant, là où Alien se contentait d'être un survival pur), son travail visuel indéniable qui en fait l'un des films les plus beaux de ces dernières années (l'arrivée sur la planète à magistrale à ce niveau là), une direction artistique et technique monumentale, un casting toujours juste (Noomi Rapace est vraiment convaincante, Theron, Elba et Fassbender sont au top, il y a juste la présence de Guy Pearce qui déteint un peu dans le sens où il n'était pas forcément nécessaire pour un tel rôle) ou encore une composition musicale jouant fortement sur l'ambiance, à l'image de ce thème principal très réussi. Un film indéniablement réussi mais qui, faute d'une version longue de la part de son auteur, ne sera hélas jamais le grand film qu'on était en droit d'attendre.

NOTE : 7/10

[Creeps]

On dirait une grosse copie de Kubrick le troisième screen là !

[Jimmy Two Times]

L'honneur est sauf, tu as mis Bullhead devant "Promotheus"(le film au rabais) dans ton top 2012...malgré des notes identiques.

[Alegas]

The Player de Robert Altman

(1992)

Nouvelle étape dans la découverte du cinéma de Robert Altman avec ce The Player qui, selon beaucoup, est considéré comme l'un des films majeurs du cinéaste. Là encore, j'en attendais sûrement trop car, en l'état, c'est vraiment très moyen dans l'ensemble, et c'est typiquement le genre de film où j'ai vraiment du mal à comprendre la haute réputation (d'autant qu'on le classe souvent ans le genre choral alors qu'il n'en est rien). Ça commence pourtant bien avec certainement l'un des sommets de mise en scène du réalisateur, un plan-séquence de six minutes qui, à défaut d'être techniquement compliqué, à tout de même le mérite de poser les bases du film en présentant la plupart des personnages ainsi que le ton cynique du métrage (on y parle d'une probable suite à The Graduate, on fait référence plusieurs fois au plan d'ouverture de Touch of Evil, etc...), et la suite est même vraiment convaincante avec un homme au travail ingrat (il écoute des propositions de scénarios amateurs à longueur de journée) qui va se retrouver menacé de mort et qui, par un malheureux concours de circonstance, va tuer accidentellement un scénariste qu'il suspecte comme l'auteur de ces même menaces. Une proposition de script qui permet au film de posséder une ambiance paranoïaque assez particulière, mais qui fait vite rentrer le métrage dans une enquête qui ennuie très rapidement, Altman s'éparpillant beaucoup trop et faisant traîner en longueur son récit.

Le film se déroulant intégralement à Hollywood, il est dommage de constater que cet aspect n'est jamais vraiment bien exploité, il faudra attendre les cinq dernières minutes pour avoir une proposition convaincante (avec une fin ambiguë interprétable de plusieurs façons). Pour un film qui a reçu un Prix de la mise en scène à Cannes à l'époque, c'est tout de même assez light puisque hormis le fameux plan-séquence d'introduction, Altman reste fidèle à sa réalisation habituelle, où le dynamisme est totalement absent (et dire que Reservoir Dogs était sur la croisette la même année...). En revanche, le Prix d’interprétation à Tim Robbins est plutôt justifié pour un rôle qui lancera définitivement sa carrière. Quand au reste du casting, la succession de stars jouant leur propre rôle fait vraiment gadget, on a vraiment l'impression que l'idée est partie d'un coup de tête tellement ça n'apporte rien au film et ce, malgré la liste prestigieuse (D'Onofrio, Goldberg, Pollack, Coburn, Cusack, Goldblum, Reynolds, Nolte, McDowell). Au final, seul le faux-film très drôle avec Sarandon, Julia Roberts et Willis est réellement justifié. Un film à la réputation assez étonnante donc tant ça reste du Altman automatique sur la forme et peu exploité sur le fond. A force, je vais finir par croire que le seul bon film d'Altman est Short Cuts, et même celui là je n'en garde franchement pas un souvenir exceptionnel.

NOTE : 5/10

[Jimmy Two Times]

Pour ma part, chez Altman, il n'y a que M.A.S.H qui m'aille...