[francesco34] Mes critiques en 2012

[francesco34]

BILAN NOVEMBRE 2012

47 films vus (9 ciné)

films découverts

32A (Marian Quinn) : 6,5/10 (2007 Irlande)
A Chinese tall story (Jeff Lau) : 0,5/10 (2005 HK/Chine)
Air doll (Hirokazu Kore-Eda) : 4,5/10 (2009 Japon)
Argo (Ben Affleck) : 8/10 (2012 USA)
Confucius (Hu Mei) : 5/10 (2009 HK/Chine)
Conte de Noël (Paco Plaza) : 7/10 (2006 Espagne)
Elle s'appelait Scorpion (Shunya Ito) : 9/10 (1972 Japon)
Finding Mr.Destiny (Yu-Jeong Jang) : 6,5/10 (2010 Corée)
Frayeurs (Lucio Fulci) : 5/10 (1980 Italie)
Hectopascal (Toru Kamei) : 3,5/10 (2009 Japon)
Hello ghost (Young-Tak Kim) : 4,5/10 (2010 Corée)
King Eagle (Chang Cheh) : 6/10 (1971 HK/Chine)
L'empire des ombres (Brad Anderson) : 2/10 (2010 USA)
Les cinq légendes (Peter Ramsey) : 7,5/10 (2012 USA)
Little bird (Boudewijn Koole) : 6,5/10 (2012 Pays-bas)
Oh my god! (Tanya Waxler) : 6/10 (2011 GB)
Paranormal activity 4 (Ariel Schulman) : 2,5/10 (2012 USA)
Putty Hill (Matt Porterfield) : A/10 (2010 USA)
Redline (Takeshi Koike) : 7,5/10 (2010 Japon)
Royal affair (Nicolaj Arcel) : 6,5/10 (2012 Danemark)
Silent Hill Revelation (Michael J.Bassett) : 6/10 (2012 USA)
Sinister (Scott Derrickson) : 6,5/10 (2012 USA)
The amazing spider-man (Marc Webb) : 3,5/10 (2012 USA)
The Breakfast Club (John Hugues) : 7/10 (1985 USA)
The divide (Xavier Gens) : 3,5/10 (2010 USA)
The fruit is swelling (Man Kei Chin) : 4,5/10 (1997 HK/Chine)
The impossible (Juan Antonio Bayona) : 6/10 (2012 Espagne)
The quiet family (Jee-Woon Kim) : 6/10 (1998 Corée)
Total Recall (Len Wiseman) : 6/10 (2012 USA)
Tromeo and Juliet (Lloyd Kaufman) : 6,5/10 (1996 USA)
Twilight 5 (Bill Condon) : 4/10 (2012 USA)
You're my pet (Byeong-gon Kim) : 4,5/10 (2011 Corée)

films revus

Boulevard de la mort (Quentin Tarantino) : 6/10 (2007 USA)
Charlie et la chocolaterie (Tim Burton) : 7,5/10 (2005 USA)
E.T. l'extra-terrestre (Steven Spielberg) : 9,5/10 (1982 USA)
Empire du Soleil (Steven Spielberg) : 7,5/10 (1988 USA)
Indiana Jones et la dernière croisade (Steven Spielberg) : 7,5/10 (1989 USA)
Indiana Jones et le temple maudit (Steven Spielberg) : 9,5/10 (1984 USA)
La course à l'échalote (Claude Zidi) : 6/10 (1976 France)
L'au-delà (Lucio Fulci) : 6/10 (1981 Italie)
Le magicien d'Oz (Victor Fleming) : 7/10 (1939 USA)
Les aristochats (Wofgang Reitherman) : 7/10 (1970 USA)
Les aventuriers de l'arche perdue (Steven Spielberg) : 10/10 (1981 USA)
Mulan (T.Bancroft & B.Cook) : 8/10 (1998 USA)
Raiponce (Byron Howard) : 7,5/10 (2011 USA)
The Clone wars (Dave Filoni) : 7/10 (2008 USA)
The descendants (Alexander Payne) : 7,5/10 (2012 USA)

films du mois

[nicofromtheblock]

Pourquoi tu n'as pas mis de note à Putty Hill ?

[francesco34]

En fait A signifie que j'ai abandonné en cours de route... Ca arrive de temps en temps.
Du coup dur de noter vu que j'ai pas vu le film entier, mais j'ai vraiment pas accroché.

[Dunandan]

Une nouvelle chance
de Robert Lorenz (2012)



L'unique centre d'intérêt de ce film c'est bien sûr de retrouver Eastwood dans un rôle qui lui va comme un gant. Trop comme un gant peut-être, le papy renfrogné et bougon ça fait pas mal de temps qu'il nous le sort. M'enfin ne boudons pas trop, ça reste un plaisir de le voir à l'écran.
Pour le reste ça demeure des plus conventionnels. Une mise en scène très plate qui se contente d'illustrer son scénario (y'a des champs/contre-champs qui finissaient pas me donner le tournis ) et de laisser la place au Eastwood show, et accessoirement à la jolie brochette de comédiens qui lui donnent la réplique.
Le scénario est très balisé, et hyper prévisible. Comme de bien entendu ça se termine sur un joli happy-end. Que dis-je? Un sextuple happy-end en fait, en l'espace de 3 minutes, qui donne le vertige même à un adepte des gentilles fins comme moi.

1. Le gentil joueur de baseball inconnu a son contrat.
2. Le joueur con, arrogant et imbu de lui-même va pas faire carrière finalement.
3. Le petit con à l'ordi qui connait rien au baseball se fait virer.
4. Le con (ça en fait des cons) et traitre au boulot de la fille de Eastwood se plante comme une merde, et la remet en selle pour devenir associée.
5. La fille de Eastwood réalise que son boulot l'étouffe et l'empêche de vivre et jette son portable à la poubelle.
6. Son amoureux fâché arrive pile au bon moment pour la réconcilliation et le baiser final.

Alors oui j'aime pas spécialement qu'un film se termine mal (exagérément mal j'entends). J'aime pas sortir du ciné en ayant envie de me jeter sous un train. M'enfin sur le coup on termine au pays des bisounours. Envoyez la musique et les cotillons
Je retiens donc surtout un Eastwood en mode radotage (mais c'est toujours mieux que de se taper Clovis Cornillac, pardon Clovis si tu nous lis) et un casting sympa dans l'ensemble.

5.5/10

[Dunandan]

Comme de bien entendu ça se termine sur un joli happy-end. Que dis-je? Un sextuple happy-end en fait, en l'espace de 3 minutes, qui donne le vertige même à un adepte des gentilles fins comme moi.

Ils ont si peur qu'il clamse après le tournage ou quoi ? Hommage ante-mordem ? Car bon je trouve que dans chacun de ses derniers films (réal' et acteur) c'est du gros happy-end depuis 3-5 ans ... (depuis son Invictus, excepté peut-être son dernier film que je n'ai pas vu ...) ?

[francesco34]

Je sais pas, mais là cette successions de bonnes nouvelles en 3 minutes à la fin ça frise l'overdose quand même.
En plus on sent tout venir gros comme une maison, mais pendant un moment j'ai eu espoir que le film se termine en laissant quelques uns de ces éléments en suspens, ou alors plus étalés. J'aime le sucré, mais trop en si peu de temps ça peut vite écoeurer

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Mouais, je ne partage pas trop ta critique. Dès le début du film, tu comprends que cela ne finira pas mal. Là n'est pas l'intérêt du film il me semble. Moi j'ai passé un très bon moment entre le plaisir de voir Papy Clint, des dialogues savoureux et la p'tite musique sympa. Alors c'est pas le film de l'année mais ça ne me déplairait pas de le revoir. En tout cas, dans le même genre, ça reste bien meilleur que "Nouveau départ" avec Matt Damon.

[francesco34]

Ah mais je souhaitais pas que le film finisse mal, c'est pas le propos et ça aurait pas été dans le ton général. Mais t'as pas ressenti un trop-plein sur la fin, condensé en l'espace de quelques minutes?
C'est un peu comme pour The Impossible récemment. Que le film se termine bien ça me gêne pas, au contraire, mais c'était la mise en scène autour de cette émotion que je trouvais exagérée. Y'avait pas besoin de tant en faire pour que ce soit émouvant je pense.
Ben sinon tu parles de Nouveau départ, au final j'ai vachement plus aimé (et pas que parce qu'il y a Scarlett dedans).

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Pour moi c'est beaucoup plus conventionnel "Nouveau départ".

[Alegas]

Cogan: killing them softly
de Andrew Dominik (2012)



Joli casting pour ce nouveau film de Dominik, 5 ans après l'étrange Assassinat de Jesse James... Mais le résultat est loin d'être à la hauteur de l'attente. Cogan est un pseudo-polar verbeux qui déroute et ennuie. J'ai lu ici ou là des références au cinéma de Tarantino. Alors oui y'a une certaine ambition à travers les innombrables dialogues entre les persos de retrouver cette alchimie qui se créée souvent dans les scènes similaires chez Quentin... Mais ici ça ne fonctionne jamais. Les personnages se perdent en bavardages qui n'ont d'ailleurs souvent aucun rapport avec le sujet, et ça continue encore et encore... Comme le personnage de Pitt à un moment qui remet Gandolfini sur les rails, on aurait envie nous aussi d'interpeller les comédiens et de leur dire d'arrêter cinq minutes leur verbiage. Comme c'est pas possible, certains spectateurs impatients préféraient quitter la salle en cours de projection.
Et puis tout ça est baigné dans un arrière fond politique bizarre, où on entend parsemés dans tout le film des discours (réels) de Obama sur l'économie et la nation américaine. Le dialogue final et l'ultime réplique de Pitt se veut désabusé sur le sujet et sur l'Amérique, mais ça sonne creux, comme si le film avait un truc à dire de profond mais était incapable de le faire.
Niveau comédiens, Brad Pitt est en mode pub Channel: "j'en fais le minimum", Gandolfini plagie DeNiro dans une scène... Heureusement y'a Ray Liotta que j'ai bien aimé, en mode pleureuse.
Un film pendant lequel on regarde sa montre 3 fois, c'est quand même pas fameux.

3/10

[Heatmann]

la douche froide commence . moi aussi , en 1h40 j'ai regarder ma montre plusieur fois , surtout quand on s'apercoit qu'apres 60 min est toujour aller nul part et que ca parle pour rien sans rien faire avancer ni parler de ces perso ( les fameuse scene de dialogue pitt/gando c'est epouventable tellement ca s'ecoute parler , pis alors pitt/jenkins dans la bagnole c'est d'un moue )

[Alegas]

Je vais le voir ce soir.

[Heatmann]

franchement je saurai pas a quoi le comparer , mais je doute pas que le film aura plein d'admirateur qui font kiffer ca .

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Arf, et dire que c'était l'un des seuls films qui me tentait ces jours-ci

[francesco34]

Ouais très déçu pour le coup, j'en attendais pas spécialement quelque chose, mais je m'attendais pas à m'ennuyer autant (4 personnes sont parties en cours de projection). C'est vraiment un film où, comme dit Heatmann, les personnages s'écoutent parler (c'est souvent des digressions les dialogues), mais ça tourne à vide je trouve, d'où l'ennui.
Les scènes de dialogue similaires chez QT (dans l'esprit j'entends) c'est incomparable: c'est mieux dialogué d'abord, c'est rarement ennuyeux et les comédiens sont au top.