[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Scalp]

Bein non c'est pas justifié, c'est l'histoire bidon d'un gars bidon, on s'en fout de le voir en vrai à la fin.

[Pathfinder]

Ouais bon toi t'es plus trop objectif quand tu te fous un film dans le pif!

[Scalp]

Non mais sérieusement, en quoi l'histoire de ce type mérite un film ?, il est resté coincé et s'est coupé le bras, whaou super, vivement le film avec un gars coincé sur ses chiottes et sans papier wc.

[zack_]

C'est ça le point positif, arriver à faire un film prenant avec pas grand chose. La mise en scène tient son spectateur.

[elpingos]

whaou super, vivement le film avec un gars coincé sur ses chiottes et sans papier wc.

Je ne saurai que trop conseiller à ce sujet ce livre (y a une nouvelle géniale qui parle d'un mec bloqué aux chiottes sans PQ)

[Scalp]

C'est ça le point positif, arriver à faire un film prenant avec pas grand chose. La mise en scène tient son spectateur.

Bein non justement.

[Dunandan]

Le problème du film à mon avis c'est de trop en faire là, parce que le huis-clos je ne l'ai jamais ressenti. Une bonne coupure avec le style next-gen du début ça aurait été inspiré.

Bon après ça n'empêche pas que le gars est toujours un gland et que la dernière séquence est naze .

[Pathfinder]

Oui c'est un gland et un p'tit con d'inconscient mais le final montre avec beaucoup (trop) d'effets un homme qui s'est accroché. Encore une fois, je vous trouve bien sévère avec cette conclusion.

[Pathfinder]

Pluie d'enfer 2.5/10

Bon le problème de Pluie d’enfer est que ça coince direct. L’idée d’inonder, plus que de raison, un patelin et d’y faire le théâtre d’un simili western était plutôt sympathique. Nous avons un fourgon, des billets verts et des bandits de grands chemins en bateau. Le hic c’est Christian Slater qui ne l’entend pas de cette oreille tout comme le sheriff du coin pour d’autres raisons.

Je disais donc que le projet tombe à l’eau (désolé…) d’entrée car on n’y croit pas une minute. La véracité du déluge, je m’en cogne, le spectaculaire de la catastrophe faisant partie du cahier des charges. Ce que je pardonne moins, c’est l’engagement des acteurs ! Le strict minimum est de rigueur. Ils traversent le film par-dessus la jambe en balançant de belles punchlines moisies («A partir d’aujourd’hui, c’est régime sans merde » tu me la copieras celle-là !). Je suis plutôt client de ce genre de spectacle débilitant mais uniquement si l’équipe y croit un peu. La logistique est imposante, le rythme alerte, le budget a de la gueule et on ne s’ennuie jamais. Malgré ça, la légèreté du ton et le scénario scelle très vite le destin du film. Le mixage des genres ne fonctionne pas. Il était original de mettre la catastrophe au second plan mais pas pardonnable de prendre autant le spectateur pour un con. D’un côté, nous avons le groupe de Freeman risible à souhait (l’autre cul qui récite la bible ou un débile en guise de chien fou). De l’autre, Christian Slater qui soulève le sourcil droit pour être cool, le gauche quand il n’est pas content et qui déconne avec Minnie Driver dans une caisse en pleine inondation. Les enjeux font donc marrer tout le monde sauf peut-être un Randy Quaid qui croit dur comme fer être le roi des salopards. A tout ceci, il faut rajouter une bonne dose de gunfights aux ralentis bien risibles. Avec tout ça on obtient un spectacle raté qui dort gentiment et qui ne fait jamais rien pour bouger le cul d’un casting flemmard.

Vu en VHS, vu en dvd, revu en blu-ray, j'ai payé mon dû au navet de Mikael Salomon, c’est bon !

[Jed Trigado]

Ouah comment t'es dur !?

[Pathfinder]

Ah ouais mais là, ça m'a vraiment gonflé! Faudra m'expliquer ce que vous lui trouvez. Et encore une fois, je suis client de ce genre de production mais là ça coince vraiment...

[Pathfinder]

Méchante crève donc je bouffe du film pour occuper mes fiévreuses journées:

Domino 8/10: Revisionnage salvateur. Car au delà du trip esthétique mené de main de maitre , le film propose une histoire à tiroirs bien bordélique mais jalonnées de personnages haut en couleurs et de moments de bravoure aussi atypiques (Tom Waits) que percutants (le final).

Blindness 6.5/10: soit l'une des variations les plus réalistes sur le thème de l'apocalypse. Malgré une note finale positive, Mereilles décrit de façon sordide la lente chute de l'humanité. Un ton moins manichéen aurait été bienvenue. L'homme est un animal mais dans Blindness, il est soit très gentil, soit très méchant. Voilà pourquoi je ne reste qu'à 6.5.

Toy story 2 8/10: meilleure que son ainé, cette suite propose des thématiques plus fouillées ainsi d'excellentes séquences d'action bourrées de références. La bonne gestion des différentes storylines rappelle un certain Retour du Jedi.

Les malheurs d'Alfred 7/10: Burlesque à mort, voici le Pierre Richard que j'aime. Lunaire, gaffeur et poétique, l'acteur s'en donne à coeur joie dans ce qu'il sait faire de mieux, le comique visuel. Entouré de gueules du cinéma populaire français, Alfred est l'une des plus belles réussites de l'acteur.

[Dunandan]

Tiens, je ne connaissais pas le dernier que tu cites, j'adore cet acteur

[Pathfinder]

Il n'est pas très connu en effet mais ça reste un top ou tu ne hurles jamais de rire. Mais tu passes 90 minutes avec un franc sourire. Le casting est top (Francis Lax, Mario David, Jean Carmet, Pierre Mondy, Robert Dalban...). Une vraie bonne comédie lunaire bien loin de ses trucs calibrés pour le public des années 80.

[Pathfinder]

Mardi fiévreux, blu-rays au pieu!

Piranha 3D 8/10: Toujours aussi fun. Aja réussit le cocktail (en apparence facile) gore, cul et humour. Là ou l'original dormait sur ses lauriers malgré un pitch sympathique, le remake propose deux parties aussi réussies l'une que l'autre. Les bimbos s'enchainent et les guests sont nombreux, faisant patienter jusqu'a l'arrivée des stars du film. Et ces dernières vont se déchainer dans une orgie de gore rappelant furieusement le bon temps. Et coté "acteurs", je met 0.5pts rien que pour la miss Kelly Brook et surtout le Jerry O'Connell show!

En pleine tempete 6.5/10: D'emblée le ton est donné mais Petersen torche un spectacle de qualité mélant séquences dantesques et bons sentiments exacerbés.

Red state 8.5/10: Echaudé par le boulet Bruce Willis, Kevin Smith revient avec une péloche furibarde dénoncant un fondamentalisme religieux prenant toujours plus d'ampleur aux US. Les trois actes bien distincts (le destin des ados, l'assaut et la conclusion) convergent vers un seul but. Comme toujours avec Smith, c'est plutot bien écrit à l'image du monlogue fleuve de Michael Parks, pari aussi couillu que flippant. Pour un dépucelage, Redstate est une belle réussite qui supporte très bien un second visionnage. Pour moi, l'un des meilleurs Smith