Lors d'un voyage en Asie du Sud-Est, Jason Brody, ses deux frères, son meilleur ami et Liza, sa petite amie, décident d’accoster dans les îles Rook. L'archipel ne figure sur aucune carte mais les locaux parlent de ses plages merveilleuses, de ses grottes mystérieuses et de sa jungle luxuriante. Cela dit ce coin de paradis se transforme vite en enfer lorsque le groupe est pris a parti par les bandes locales menées par Vaas Montenegro, qui contrôlent une économie corrompue par le marché noir et le trafic de drogue. Seul Jason réussit à s'échapper et va devoir survivre par ses propres moyens tout en luttant contre la folie des habitants de l'île.
PETITE PRESENTATION RAPIDE DE LA SAGA
Après un premier opus acclamé par la presse pour ses graphismes somptueux pour l'époque (2004) et sa grande durée de vie (également une île paradisiaque ... tiens tiens), Far Cry a entre temps sombré dans "l'horreur" avec un second volet plutôt décrié malgré des qualités plus qu'intéressantes. Une carte de l'Afrique immense, une durée de vie énormissime (25-30h environ), un moteur graphique fabuleux dans la gestion de la physique (le feu se propage de manière ultra réaliste) mais tout cela est gâché par pleins de petites choses qui ont irrité les joueurs au plus haut point (la malaria, des checkpoints trop éloignés, des trajets en voitures lassants ...). Il va sans dire qu'UbiSoft devait redrésser la barre et renouer avec toute la gloire et l'aura qu'a toujours procuré la franchise Far Cry Ce 3è opus de la série est au final un savant mélange des 2 premiers (l'île paradisiaque pour décors du premier et la durée de vie, la beauté et la physique du 2è volet).
Des photos ingame perso (issues de ma version PC donc) vont suivre pour le plaisir de vos yeux (le temps de modifier l'extension pour que ça prenne moins de place et de les uploader).
Je les ai volontairement laissé en Full HD pour que justement vous puissiez profiter de la meilleure qualité visuelle possible.
Pour info et ceux qui connaissent les composants informatique, j'ai un Core i7-920 overclocké à 3,7 Ghz (au lieu de 2,6 Ghz), 6 Go de Ram et une GTX 680 2 Go. Tous les détails sont à fond à l'exception de l'antialiasing MSAA qui a été désactivé (aucune différence graphique mais j'ai multiplié par 2 mon nombre d'images par seconde soit de 20/25 à 50/60).
Vous pouvez voir que la qualité des textures et des effets de lumières sont absolument sublimes (la 1ère, la 2è, les reflets du soleil sur la mer, les textures sur les arches de rocher, l'effet de lumière sur la main près du volant du bateau, les nuages se reflétant sur la mer et le coucher de soleil sur la dernière capture, digne d'une carte postale !!)
Le multi est bien mais certains serveurs sont un peu foireux (le nombre de joueurs nécessaire est présent mais il dit qu'il manque toujours un joueur pour commencer la partie par exemple).
Il y a différents modes dont Domination (tout est dans le titre du mode ) et "Brasier". Dans ce dernier mode chaque équipe dispose de 2 barils à protéger. Si une équipe parvient à faire sauter les 2 bariles adverses, il faut que l'une des 2 équipes se rende à une antenne radio et en l'activant : - Si c'est l'équipe qui a vu ses barils exploser : ça lance un appel pour qu'un avion vienne déverser de l'eau pour éteindre le feu. - Si c'est l'équipe qui a explosé les barils adverses qui s'empare de l'antenne, un avion débarque pour balancer un liquide qui allumera le brasier symbolisant la fin de la partie.
Depuis sa création, le studio Crytek n'a de cesse d'impressionner les joueurs par la qualité de leur travail. Leur moteur graphique CryEngine est tout simplement ce qui se fait de mieux dans le domaine, chaque nouvelle version donnant lieu à des suites de leurs jeux phares Crysis, Far Cry n'ayant pu bénéficier que de la première mouture avant le rachat de la licence par Ubisoft. Gros studio connu pour divertir un maximum de gamers avec des sagas toutes plus réputées les unes que les autres (Splinter Cell, Assassins Creed, Prince of Persia,...), le développement ne peut pas se faire sans un excellent moteur graphique. C'est là qu'entre en jeu le Dunia Engine. La première version servira de test sur Far Cry 2 et le peaufinage du moteur graphique se verra clairement lors des premières vidéos test de Far Cry 3, explosant toute la concurrence avec un niveau de détail que seul le Frostbite Engine 2 peut toucher du doigt avec son Battlefield.
Les vacances sont loin d'être de tout repos pour Jason Brody...
Associé à une liberté d'action quasi totale, Far Cry 3 était attendu au tournant, la faute à un second opus bien en dessous des attentes. Reprenant tout ce qui faisait l'originalité de ce dernier, les développeurs décident de livrer un boulot similaire en terme d'expérience de jeu, le tout à la puissance 10. Et le résultat est grandiose: jamais une telle liberté d'action n'avait pris de telles proportions dans un jeu voué au tir à la première personne. Le joueur est d'autant plus soufflé que le personnage répond au doigt et à l'oeil et que les mouvements sont d'une fluidité exemplaire. On atteint un tel degré de réalisme qu'il est difficile de ne pas se laisser subjuguer par les décors paradisiaques que l'on découvre au fur et à mesure de l'aventure.
Savourez votre dernière biture, les amis !
Mais cette liberté à un prix. Un scénario bourré de QTE, en particulier contre les boss. Là où on pouvait espérer que la grandeur des décors offre une place de choix à des affrontements intenses lors des gunfights primordiaux, on se retrouve à devoir appuyer au bon moment sur des touches, ce qui n'est pas sans impacter en mal l'immersion du joueur. De plus, les chemins balisés à outrance durant les phases d'exploration de missions tendant à rendre plus facile la tâche du joueur lambda, peut habituer aux modes hardcores des premiers softs d'une époque bénie. Cette frustration est tout de même largement compensée par une approche intuitive des différentes missions proposés, entre infiltration ou dévastation.
Pour ceux qui n'ont pas d'amis pour y jouer en vrai, on peut même s'essayer au poker.
Ce qui attire surtout le public jugé adulte, c'est ce scénario d'une maturité impressionnante pour un divertissement, brassant plusieurs thèmes aussi bien psychologiques (le besoin inhérent à tout homme de se sentir viril) que cinématographiques (y'a quelques références bien subtiles dont une à Pulp Fiction). D'une violence aux enjeux dramatiques puissants (la fin !) jusqu'aux personnalités toutes différentes, le jeu s'inscrit dans une non-linéarité bienvenue et on a vraiment l'impression d'avoir à faire à un pan de la vie de Jason Brody. Et Far Cry 3 peut se targuer d'avoir à son bord l'un des bad guys les plus charismatiques jamais rencontrés dans le jeu vidéo en la personne de Vaas. Véritable boute en train psychopathe, il trouvera en Jason un adversaire valable qui lui bouleversera son quotidien insulaire.
Ce mec est définitivement bon à enfermer !
Le seul regret qui revient chez la plupart des joueurs est l'intelligence artificielle qui aurait méritée d'être plus largement développée à certains moments. Les pirates tirent souvent n'importe comment (même si la difficulté se corse vers les derniers chapitres) et se laissent avoir par de simples esbrouffes comme cette pierre qui nous évite de nombreux conflits lorsqu'on recherche l'infiltration à tout prix. Mis à part ce léger point de détail récurrent dans les Far Cry, ce troisième épisode est digne de figurer au panthéon des oeuvres les plus abouties en terme de FPS.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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