[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Scalp]

Je te trouve bien sévère.

[Heatmann]

Y a un blu qui existe à ce jour?

yep , us region free vostfr et tout ..

[Pathfinder]

Je te trouve bien sévère.

Je peux difficilement aller plus haut. Ca demarre trop tard comme film. C'est d'autant plus dommage parce qu'il y a de bons artisans attachés au projet. Hyams, j'ai toujours bien apprécié. Il fait partie de ces bons faiseurs qui sont passé à coté d'une belle carrière. Je dois etre le seul à aimer End of days c'est dire!

@Heat': génial je prend!

[Pathfinder]

Footloose 5/10

On fait beaucoup de choses par amour pour sa femme. Des choses pas très souvent censées certes mais beaucoup de choses quand même. On achète du Dirty dancing en blu ray. Les dimanches pluvieux, on loue en VOD de la romcom à foison. Et on découvre à 35 piges un Footloose au statut culte inaltérable si l'on écoute la majeure partie des femmes nés à partir de 1976. Bon les films ou ça chante et danse ne sont clairement pas ma came. Quand ça chante, je me liquéfie sur place et hormis Phantom of paradise ou Blues brothers, je tiens difficilement la distance. Par « chance », ici ça ne fait que danser et le héros se nomme Kevin Bacon. Double coup de bol c’est l’un de mes acteurs préférés. Bon je vais la faire simple. Issu de la ville, Renn déboule dans un patelin de beauf. Animé par la danse, il se battra contre l’autorité locale pour imposer une boum à la fin. Wow, ça c’est du combat ! Miraculeusement, le film se regarde, ponctué de belles sonorités synthétiques et de risibles débutants. Sarah Jessica Parker ou encore Chris Penn entourent cette bonne vieille trogne de John Lightgow. Bon allez j’avoue, j’ai passé un sympathique moment teinté de niaiserie et de bon esprit 80’s. Les musiques sont rigolotes et la nostalgie marche à plein régime.

J’y allais à reculons et finalement je m’en sors sans trop de casse.

J'ai dit que je critiquerais tous les films que j'ai vu cette année! Alors j'assume!

[Pathfinder]

Le royaume interdit 7/10

Mis en chantier par un gros studio et balancé entre les mains de l’inquiétant Rob Minkoff (Stuart Little), Forbidden Kingdom avait tous les atours du plantage artistique passant à la moulinette l’emblématique Jet Li. Je mets volontairement Jackie Chan entre parenthèses, ce dernier ayant perdu beaucoup plus que du charisme et de la crédibilité en s’attaquant à Hollywood.

Néanmoins la perspective de voir ces deux monstres sacrés, enfin face à face, pouvait titiller la curiosité. Et quelle ne fut pas ma grande surprise de découvrir un produit plutôt bon techniquement (à deux trois inserts près) et balançant un souffle épique et aventurier des plus surprenants. Les figures imposées du genre (la formation, la perte du maitre, le combat final, les légendes) ne sont pas vulgairement jetées à la figure du spectateur. Elles ont fait l’objet d’un soin tout particulier. Les codes sont respectés faisant de ce film un vrai hommage, bien plus sincère que l’on aurait pu l’imaginer. A mon sens, le soutien technique de Yuen Woo Ping n’est pas complètement étranger à cette réussite. Les producteurs ont eu le nez fin de faire appel à ses services et de le mettre dans les pattes d’un réalisateur bien peu expérimenté. L’apport est indéniable avec de solides combats mélangeant habilement le câble et la rudesse des pieds-poings. Le cadeau de Woo Ping restera, évidemment, la belle empoignade entre Li et Chan. Longue, intense, aérienne, la séquence arrive à capter tout le talent visuel du chorégraphe. Le spectateur n’en manque pas une miette grâce à une caméra toujours idéalement placée. Une fois n’est pas coutume, on peut, l’espace de ce film, tordre le coup à cette vérité qui veut qu’Hollywood ne respecte rien. Le simple générique de début suffit à imposer cette idée d’une réappropriation appliquée d’un genre assez souvent malmené au pays de l’oncle Sam.

Ce royaume interdit est donc une réussite aussi surprenante qu’efficace proposant un vrai récit d’aventure avec un grand A, une spectacle calibré sans failles, un parterre de combats spectaculaires et deux stars aussi à l’aise dans la baston que dans l’humour sympathique. La cinquantaine dépassée leur va à merveille. Et à l’instar des Expendables, ils sont loin d’être trop vieux pour ces conneries !

[Pathfinder]

Replicant 7/10

2001, Van Damme est au fond du gouffre. La déchéance physique de l’homme est amorcée et l’artiste se mange mandales sur mandales au box office depuis quelques années.

Ringo Lam arrive en cette période trouble tel un sauveur et lui tend la main avec un projet aussi risqué que spectaculaire. Risqué car il doit interpréter deux personnages radicalement opposés n’ayant plus rien à voir avec les joyeux lurons de Double Impact. Spectaculaire car Ringo Lam est loin d’être un manchot et que ses films sont toujours aussi secs qu’efficaces. Le résultat à l’écran est plus que satisfaisant. Jean Claude interprète une vraie raclure de tueur en série qui ne s’embarrasse d’aucuns remords. Il cogne, brule et ne se soucis plus de l’âge, de la catégorie et des conséquences. Une organisation gouvernementale parallèle lui balance aux fesses un clone fabriqué à partir de son ADN qui se révélera, très vite, aussi éveillé qu’un nouveau né. Van Damme choisit donc deux compositions ultra casse gueules. A cette époque, la crédibilité du belge est lourdement mise à mal de part ses nombreuses sorties médiatiques. Mais il n’en a cure et fonce tête baissé dans ce double rôle ou il se révèle étonnement à l’aise. Aussi bourrin que touchant (la séquence ou il se fait dérouiller par Michael Rooker), il s’éloigne considérablement de cette étiquette d’action man décervelé pour livrer une prestation surprenante. Le film n’en oublie pas de balancer quelques séquences bien nerveuses avec en point d’orgue l’affrontement entre les deux JCVD. Bien plus tranchant que celui de Double impact, il est à l’image du film, brut, sanglant et sans fioritures. Replicant est expurgé de tout gras et file à toute vitesse alternant action, drame et polar craspec. La tronche burinée de Michael Rooker rappelle surtout que le film de Ringo Lam ne s’adresse pas à la bonne famille ricaine mais fait plutôt office de série b méchante ruant dans les brancards sans s’embêter d’une quelconque morale.

Assurément l’un des meilleurs Van Damme.

[Scalp]

Ca c'est pas du 7 à la Alegas

[Pathfinder]

Du 7 couillu quoi!

[Heatmann]

lacher un vrai 7 , un 7 solid , a un jean claude , c'est pas a la porter de tous et la y a 3 critique beton qui l'approuve

ca fonctione aussi pour wake of death et bientot le Universal soldier day of reckoning ! ( tient au fait celui la scalp tu peut prendre le francais le 20 janvier car si tu aime pas jte le reprendrai si tu veut contre southern comfort )

[Scalp]

Le universal Soldier je prend pas de soucis, mais bon j'ai espoir de le garder quand même vu ce que j'en lit.

[Heatmann]

ouai je pense bien que tu le gardera et sent le 7/10 d'ailleur ( pas plus pour le film qui a 15 min de trop et quelque passage tripesque pour toi , mais c est mieux que the raid ) mais au moin comme ca je met une option dessus . pour moi c est tout comme killbush et sa critique , et 8/10

[Pathfinder]

lacher un vrai 7 , un 7 solid , a un jean claude , c'est pas a la porter de tous et la y a 3 critique beton qui l'approuve

ca fonctione aussi pour wake of death et bientot le Universal soldier day of reckoning ! ( tient au fait celui la scalp tu peut prendre le francais le 20 janvier car si tu aime pas jte le reprendrai si tu veut contre southern comfort )

Heat!!! Y a t il des sta sur le br de Sans Retour???

[Heatmann]

oui y a des STA , faut aller lire sur le topic bio de walter hill , j'y est poser mon pti retour apres revisionnage en bluray

[Pathfinder]

Yalaaaahhhhh, je met au panier et je m'en lire ça de ce pas! Merci!

[Alegas]

127 heures 8/10

Tenir 90 minutes avec un jeune branleur inconscient resté coincé au fin fond d’un canyon semblait être un pari aussi audacieux que vain. Fort de sa moisson aux oscars, Danny Boyle a droit de vie et de mort à Hollywood et se colle donc rapidement au projet avec l’espoir d’en sortir quelque chose d’exploitable. D’emblée, le réalisateur fait étalage de nombreuses expérimentations visuelles à l’instar d’un Fincher nombriliste sur Panic Room. La comparaison s’arrête nette tant le technicien anglais possède cette propension à jouer avec sa caméra tout en créant une palette d’émotions multiples. Et il ne déroge donc pas au cahier des charges qui le suit depuis le début. Un acteur habité, une Bo judicieuse et des partis pris aussi couillus que novateurs donne corps à ce script ultra simpliste. L’immersion est totale. Le questionnement est permanent. Que ferait on à sa place, peut on tenir, quoi faire ? Cette multitude d’interrogations permet de passer outre la beauté des images et d’y voir finalement un produit beaucoup moins vain qu’il n’y parait. Boyle cède une fois à la facilité avec un tronçon, passé 60 minutes, bâti sur des hallucinations assez dispensables. Il s’agit finalement de la seule et unique faute de gout rapidement balayée d’un trait par la puissance du final. Habituellement, je n’aime guère les conclusions grandiloquentes. Mais je dois reconnaitre que le « Festival » de Sigur Ros prend aux tripes et donne une intensité telle aux images que l’on aurait envie de hurler de joie au bout de ces suffocantes 90 minutes. Alors il faut reconnaitre que 127 heures est bien un produit tape à l’œil mais qui arrive à mixer savamment savoir faire technique et émotion au sens noble.

Moi j’ai fonctionné à fond et encore une fois, la fin reste l’une des plus magnifiques que j’ai vu ces derniers temps !