[Alegas] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Impossible (The) - 9,5/10

Messagepar Alegas » Lun 26 Nov 2012, 12:41

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Lo Imposible (The Impossible) de Juan Antonio Bayona

(2012)


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Il aura fallu finalement cinq ans à Juan Antonio Bayona pour nous livrer son second film. Après le triomphe critique et public de L'Orphelinat, qui avait nettement contribué à l'intérêt mondial pour le cinéma de genre hispanique, on attendait avec une certaine impatience la confirmation, ou non, d'un talent. Car même si le premier film de Bayona jouissait d'une maîtrise de mise en scène évidente et d'un traitement bien plus dense qu'en apparence, il y avait tout de même ce doute évident où l'on venait à se demander si la qualité globale du métrage venait du fait que Bayona fut aidé de quelques façons par son producteur en la personne de Guillermo Del Toro. Néanmoins, à la vision de The Impossible, difficile de ne pas admettre que l'on a bien là non seulement la confirmation d'un talent certain, mais en plus la promesse d'une carrière qui risque de s'imposer parmi les plus intéressantes du cinéma espagnol de ces dix dernières années.

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Car oui, il y avait clairement de quoi avoir peur avec un film tel que The Impossible. Second long-métrage, production espagnole aux premiers rôles américains pour permettre au film de mieux s'exporter à l'étranger, scénario tirée d'une histoire vraie se déroulant lors d'une catastrophe naturelle les plus meurtrières de l'histoire de l'humanité, marketing jouant à fond sur l'émotion bas de gamme, bref autant de raisons de craindre un film qui, à la surprise générale, se révèle être tout simplement l'un des films de l'année 2012. Car dès le début de son film, Juan Antonio Bayona prend une direction casse-gueule que peu de cinéastes savent correctement aborder, à sa voir créer une fiction à la pensée cinématographique tout en gardant une ligne de conduite qui permettrait au récit de rester ancré dans un réalisme ambiant, que ce soit visuellement ou scénaristiquement. Ainsi, The Impossible commence par l'accentuation du caractère « histoire vraie » du récit pour finalement démontrer en quelques plans, un fond noir et un crescendo de basses qu'il compte bien réaliser avant tout un film de fiction, avec toute la notion de spectacle visuel, de contrôle émotionnel du spectateur, bref de mensonge cinématographique que cela comporte.

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Dès le début du film avec sa vision paradisiaque de vacances d'une famille américaine pour le moins aisée, Bayona s'amuse à jouer avec le caractère réel de son histoire, quitte à perdre certains de ses spectateurs en cours de route, et joue véritablement avec les attentes du spectateur qui sait pertinemment que le tsunami arrivera tôt ou tard. A la manière de Steven Spielberg (une référence qui reviendra très souvent dans ces lignes), Bayona crée une attente et fait de ce tsunami une sorte de monstre dont l'on craint autant l'apparition que l'on ne l'attend. Là encore, beaucoup crieront au scandale éthique, mais force est de constater que tout est dit en l'espace de dix minutes : The Impossible est avant tout un film de cinéma dans ce qu'il y a de plus pur et donc, forcément, une manipulation constante du spectateur. Avec cette introduction qui contient assez d'overdose de bons sentiments pour totalement contraster avec ce qui va suivre (là encore, cela rappelle fortement ce qu'avait pu faire Spielberg sur War Horse), The Impossible pose rapidement les caractéristiques essentielles de ses personnages pour finalement passer à l'essentiel avec cette arrivée du tsunami qui relève tout simplement du grandiose via un suspense palpable et une autre référence au cinéma de Spielberg avec ce fameux ballon rouge qui, à la manière des oranges chez Coppola, ne pouvait qu'annoncer le pire. Une entrée en matière époustouflante, certainement ce qu'on a pu voir de plus impressionnant et d'immersif dans l'histoire du cinéma catastrophe. En quelques plans, Bayona décime tout ce qu'on a pu voir auparavant dans le genre (et dévoile au grand jour le ridicule de la même séquence filmée par Eastwood dans Hereafter), avec des mouvements de caméra dont on se demande encore comment il a pu les tourner.

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Et dans ce chaos des plus dévastateurs, Bayona crée alors subtilement un lien émotionnel entre ses personnages, et au bout de vingt minutes de métrage on en vient à frissonner à l'idée qu'un enfant puisse assister à la mort de sa propre mère. A partir de ce moment là, The Impossible prend une tournure pour le moins inattendue, celle de jouer à fond sur les émotions du spectateur. Rien ne sert de le nier, le film de Bayona est un tire-larmes, mais clairement pas un tire-larmes dans ce que le terme a de péjoratif, puisque Bayona possède la grandeur d'esprit pour assumer son film en tant que tel, permettant d'établir une sincérité évidente entre ce qu'il filme et son public. A ce titre, The Impossible se détache totalement de films comme La Rafle qui cherchaient toujours à jouer sur deux tableaux incompatibles (sincérité historique et tire-larmes) et se rapproche bien plus de l'émotion sincère d'un Schindler's List (de Spielberg, encore une fois). Nul doute que des passages comme le superbe chassé-croisé dans l'hôpital et le camp qui l'entoure ou le final feront grincer des dents, mais là encore, il faut être véritablement aveugle pour ne pas percevoir cette pureté de cinéma qui devient hélas de plus en plus rare.

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Une pureté qui se retrouve aussi dans un script dense qui renoue avec certains thèmes déjà abordés dans L'Orphelinat. En moins de deux heures, Bayona traite à la fois de la bonté humaine, de sa lâcheté vis à vis de son prochain (l'homme au téléphone mais aussi la famille elle-même qui fuit cet enfer de façon que l'on pourrait aisément considérer comme égoïste, la scène finale va clairement dans ce sens si on l'analyse au plan par plan avec ces personnages qui préfèrent se baser sur un souvenir matérialisé plutôt que de regarder en arrière), du choix terrifiant que doit faire un père entre sa progéniture et sa bien-aimée, du rapport entre l'homme et le monde dans lequel il vit, du caractère inoffensif d'une telle catastrophe face à la grandeur de l'univers ou encore de la relation simple et prude entre une mère blessée à mort et un fils qui n'ose même plus la regarder.

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A ce titre, The Impossible s'impose véritablement comme un film catastrophe atypique, à la mise en scène soignée et aux séquences poignantes et inspirées, au casting étonnant qui permet à Naomi Watts de trouver sa meilleure prestation depuis Mulholland Drive, à Ewan McGregor de prouver quel excellent acteur il peut être (superbe séquence du téléphone) et à Tom Holland d'être révélé à la face du monde. Certainement l'un des films les plus marquants de l'année donc, le genre de film qui vous lâche difficilement sur le plan émotionnel et qui impose son réalisateur comme une valeur sure définitive. Inutile de dire que je le conseille ardemment.

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NOTE : 9,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Lun 26 Nov 2012, 13:12

Très jolie critique qui donne envie :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 26 Nov 2012, 13:22

Très jolie critique qui donne pas envie :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Lun 26 Nov 2012, 13:25

Rabat-joie :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Kakemono » Lun 26 Nov 2012, 21:32

C'est clair. :eheh:
Moi ca me donne envie en tout cas, si j'ai l'occasion j'irais le voir au ciné du coup. :super:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mar 27 Nov 2012, 07:01

Une critique super intéressante du film qui revient notamment sur le fait que la critique le descende pour les mêmes raisons que tout un pan de cinéma depuis un demi-siècle.

Le premier de ces griefs serait la malhonnêteté de ses procédés cinématographiques visant l’émotion du spectateur : en appelant à une morale du cinéma perdurant depuis 51 ans (De l’abjection, Cahiers du Cinéma n°120) et pourtant périmée avant même d’avoir vu le jour, les descendants de Jacques Rivette et de Luc Moullet déplorent le manque d’éthique de la démarche du cinéaste, ce dernier usant d’artifices aussi grossiers que le suspense (qui remplace donc ici et là le traveling « affaire de morale » de Kapo) pour transformer une catastrophe réelle en spectacle. Ce à quoi nous pourrions répondre, avec la même paresse intellectuelle, qu’effectivement Bayona fait du spectacle - du latin « spectaculum » signifiant « regarder » - puisqu’il fait du cinéma, donc quelque chose qui est conçu pour être regardé (ce qui, j’en conviens, n’est pas le cas de nombre des films portés aux nues par ces gens qui n’aiment pas le cinéma et qui s’obstinent à en parler).


The Impossible prend pour moteur de son récit les sentiments des personnages, les conflits qu’ils vont rencontrer et leur manière d’exprimer et de transposer tout cela en actions, alors qu’une catastrophe réelle ne devrait pas se prêter à pareille identification. En effet, la « décence » dictée par notre intelligentzia imposerait de rester froid et distant, de ne pas donner en spectacle les émotions de ses personnages, de ne pas faire de fiction en somme, afin de ne pas alourdir un sujet déjà grave et triste. Une logique absurde mais qui continue à faire les beaux jours d’une presse qui trouve inconfortable de penser par elle-même et préfère s’aligner sur une lecture du cinéma qui, d’une manière bien particulière, choisit de s’intéresser à la morale plutôt qu’au … cinéma. Car s'il y a bien une chose qui est reprochée ici, c'est tout simplement que The Impossible soit un film de Cinéma, un film articulé autour d'un langage apte à raconter des histoires au plus grand nombre.


Que certains, choqués par la manipulation impure que représente pour eux le point de vue du cinéaste, ne voient pas à quel point celui-ci se met en danger en faisant reposer toute la compréhension émotionnelle de son histoire sur la seule garantie de sa virtuosité narrative, et donc précisément sur ce point de vue là, très risqué, cela passe encore, on y est habitué. Mais que les mêmes, devant la virtuosité effective de l’audace de Bayona, se mettent à parler de suspense vain, cela démontre tout simplement qu’ils ne veulent pas voir ce dont parle The Impossible en surface. En effet, la scène suit les membres de la famille Bennett, éparpillés dans un lieu étranger et chaotique, qui vont se retrouver réunis contre toutes attentes, grâce à des coïncidences allant de l’improbable à l’incroyable, alors que tout semblait les en empêcher. Grâce à ce seul procédé de suspense, Juan Antonio Bayona raconte l’histoire même de son film (ô vanité absolue), à savoir celle d’un miracle, duquel nous sommes culturellement conditionnés à douter jusqu’à la dernière seconde (sinon ce n’en serait pas un).


En liant inextricablement l’universel à l’intime, en jonglant avec les émotions avec une telle évidence et en menant le spectateur partout où il veut le mener, y compris vers les réactions les plus primales ou les sentiments les plus complexes à appréhender et à représenter, Juan Antonio Bayona atteint cette fois-ci les cimes des conteurs prodiges, quelque part entre George Miller et James Cameron, Alejandro Aménabar et Steven Spielberg, mais avec une voix bien à lui. Il n’est donc pas étonnant que son film reçoive le même accueil critique, entre l’admission timide d’une certaine maestria formelle dite vide, voir ostentatoire, et l’omission de tout ce qu’elle contient de sens et de récit.


Passons sur ceux qui prétendent que Bayona ne montre pas comment la catastrophe a été vécue par les locaux, ils devaient être en train de prendre des notes ou de twitter. Par contre, on peut s’interroger du peu de journalistes se posant des questions sur les raisons de ce choix de nationalité, la plupart préférant y coller une lecture culturelle biaisée plutôt que de chercher la réponse dans les images qu’on leur fait voir et dans l’histoire qu’on leur raconte. Si les protagonistes principaux de cette histoire sont des occidentaux et surtout des occidentaux aisés, du genre à faire du tourisme dans un hôtel avec piscine à deux pas de la mer, c’est sans doute parce que The Impossible traite ni plus ni moins de la fin d’un monde illusoire : celui du monde civilisé tout entier bien sûr, celui de l’enfance aussi, et surtout celui du confort, du matérialisme et du bonheur superficiel qu’ils engendrent, et dans lequel une famille occidentale aisée, qui pourrait être celle du réalisateur, selon ses propres mots, baigne plus que n’importe quelle autre. L’Empire du Soleil de Steven Spielberg prenait pour héros un gamin issu de la haute bourgeoisie anglaise pour les mêmes raisons.


Depuis sa sortie mercredi, la séquence finale du film est sujette aux mêmes critiques que celle de La Guerre des Mondes de Steven Spielberg depuis 2005. Outre le sempiternel « abus de pathos » (Olivier Bonnard, TéléCinéObs), on va jusqu’à lui reprocher le « mauvais goût » (Fabrice Leclerc, Studio Ciné Live) d’être un happy end (allez dire cela à la famille espagnole dont le film a adapté le vécu). Il parait évident, à la vue de ce final, que ces gens n’ont pas regardé cette scène, pour ne pas toucher mot du malaise profond qu’elle inspire à boucler la boucle de la même manière qu’elle avait débutée : en fixant sa caméra sur les éléments anxiogènes (un bruitage de porte claquée qui nous fait sursauter, des perturbations) plutôt que sur un sentiment de bonheur. La réplique finale élusive (« Comment te sens-tu ? » « Ici, avec toi »), la vue aérienne des terres thaïlandaises dévastées, le choix de fixer sa caméra sur des morts en sac ou encore sur une femme qui s’écroule à l’annonce de la mort d’un parent proche au moment ou l’assureur de la famille Bennett leur assure un retour sûr au foyer (la meilleure publicité pour assurance qui soit, selon Olivier Bonnard, le même que cité plus haut) ; autant d’attributs typiques du Happy end qui parsèment cette scène pas vraiment rassurante. Et Juan Antonio Bayona de conclure son récit par un plan aérien extrêmement angoissant sur la mer qui remplie tout le cadre. Tels des fantômes qui ont voyagé jusqu’aux abysses de leur condition humaine, les membres de la famille Bennett vont devoir revenir à un monde dont ils ont expérimenté la destruction. Maria, Henry, Lucas et ses deux petits frères vont devoir reprendre le cours de leur vie en sachant ce qui se cache sous la surface de l’eau qui dort. Un retour impossible.
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Nuit en enfer (Une) - 7/10

Messagepar Alegas » Mer 28 Nov 2012, 12:00

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From Dusk Till Dawn (Une Nuit en Enfer) de Robert Rodriguez

(1996)


Première vision de ce Rodriguez qui est typiquement le genre de films que j'aurais adoré découvrir durant mon adolescence et qui aurait pu obtenir à mes yeux un véritable statut culte au même titre que certains autres films de l'univers Tarantino. La première chose qui étonne avec ce From Dusk Till Dawn, c'est vraiment le fait qu'il soit très bon malgré le fait que Rodriguez soit aux commandes, c'est véritablement son meilleur film avec Sin City et Planet Terror, ce qui prouve plutôt bien qu'il ne réussit ses œuvres que lorsqu'il se plonge totalement dans l'univers d'un autre. Dans ce cas précis, c'est évidemment l'univers de Tarantino qui fait toute le force du métrage, la première partie étant ce qu'aurait du être Natural Born Killers (à savoir un film bien réalisé et qui ne se prend pas trop au sérieux) et offre des séquences dialoguées vraiment intenses à l'instar de cette première séquence pleine de surprises (où l'on découvre même le fameux shérif que l'on retrouvera dans Kill Bill) et des personnages hauts en couleur à l'image de ce duo génial que forme George Clooney (excellent) et Quentin Tarantino (qui comble ses limites d'acteur avec une trogne qui colle parfaitement au personnage).

Mais la grande force du film, ainsi que sa plus grande faiblesse, vient évidemment du fameux gros retournement de situation en plein milieu de l'intrigue (qu'un ami m'avait gentiment spoilé il y a quelques années...). Un twist qui offre son lot de surprises, transformant un road-movie dérangé en un gros délire macabre et jouissif, mais qui a hélas trop tendance à opter pour la facilité. C'est bien simple, pendant la première moitié du film, on a l'impression que Tarantino réalise le film, et dès que l'intrigue se déplace au Mexique on a l'impression que Rodriguez prend le relais, avec tout les défauts de réalisation et d'écriture que cela suppose (on voit bien qu'il ne savait pas comment finir son film). Heureusement, on se rattrape avec des gags vraiment très drôles (la croix avec shotgun et pied de biche), des morts inattendus et des acteurs qui entrent vraiment dans le délire (mention spéciale à Harvey Keitel). Et puis rien que pour la danse de Salma Hayek, le film vaut le coup d’œil. Un film inégal, mais que je reverrais surement avec beaucoup de plaisir.

NOTE : 7/10
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Mission to Mars - 2/10

Messagepar Alegas » Mer 28 Nov 2012, 14:57

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Mission To Mars de Brian De Palma

(2000)


Critique express histoire de ne plus être obligé à repenser à ce film durant les prochains jours. J'en gardais un souvenir très moyen depuis la dernière vision qui doit à peu près dater de sa sortie vidéo, et autant dire que je le revois à la baisse. C'est clairement le plus mauvais film de De Palma que j'ai pu voir jusqu'à aujourd'hui et c'est vraiment triste de voir son style s'accrocher à un script aussi nul (et bourrés de raccourcis scénaristiques à base d'ellipses). Personnages auxquels on ne croit jamais (pas forcément aidés par un casting souvent mauvais, que font Sinise et Robbins dans un foutoir pareil ?), intrigue qui tente un mix entre Appolo 13 et 2001, mise en scène qui ne fait illusion que sur la partie dans le vaisseau jusqu'à l'arrivée sur Mars ou encore effets spéciaux plus laids tu meurs, bref c'est pas la joie et c'est difficile de reconnaître que moins de dix ans avant le même réalisateur livrait Carlito's Way. Mais le pire, c'est vraiment ce final au rabais qui provoque involontairement le rire, une sorte de cinématique d'Age of Empire qui retrace la création de la vie selon la scientologie, le tout sur une composition pompeuse de Morricone et avec un E.T. encore plus laid que celui d'Indiana Jones 4. Tout ceux qui crachent sur Prometheus peuvent immédiatement prévoir une vision de ce Mission To Mars, ils souffriront comme jamais.

NOTE : 2/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 28 Nov 2012, 14:59

Oue enfin on peut très bien cracher sur Prometheus et ce De Palma.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar zack_ » Mer 28 Nov 2012, 15:00

J'en garde pas un souvenir si affreux, pas un film extra non plus juste moyen...enfin pas sur que je repasse le cap' du visionange pour autant... trop de film à voir!
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Alegas » Mer 28 Nov 2012, 15:01

Scalp a écrit:Oue enfin on peut très bien cracher sur Prometheus et ce De Palma.


Quand on est de mauvaise foi, oui.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar maltese » Mer 28 Nov 2012, 16:36

Le pire de tout dans ce film, ce sont les acteurs je trouve, Don Cheadle me faisait rire à chaque scène ou presque :eheh:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Val » Mer 28 Nov 2012, 16:40

Scalp a écrit:Oue enfin on peut très bien cracher sur Prometheus et ce De Palma.


Je ferais mieux de la fermer, mais on peut aussi aimer les deux. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Killbush » Mer 28 Nov 2012, 16:50

C'est marrant, sur Une Nuit en Enfer, c'est les plus aigris qui mettent les meilleures notes :mrgreen: .
Pour moi au dessus de 7, on est dans le surnotage, tout ce qui se passe après la divine apparition de Santanico Pandemonium reste assez anecdotique et n'égale à aucun moment la première partie torché par QT, hormis le coté nihiliste bien sympa.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Mer 28 Nov 2012, 16:53

C'est pas les plus aigris, c'est ceux qui ont l'âge de l'avoir vu en salle :mrgreen:
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