[Jipi] Mes critiques 2012

[osorojo]

T'es fin prêt pour la version ultimatum Jipi

[Jipi]

Pas vue et je ne suis pas tenté.

[Jipi]

Cette déferlante d'images de synthèses n'aurait pas déplu à cette jeune génération des années soixante grisée par des tonnes de péplums italiens ou autres, riches ou désargentés, fournisseurs d'une figuration réelle,
imposante ou limitée subordonnée au contraintes d'un paysage en dur.

Avec les immortels, C'est l'envolée de toutes les audaces. Tout est permis, pas de retenue dans ces mouvements et paysages ne figurant sur aucune cartes terrestre aussi grisants que dantesques que lovecraf n'aurait pas renié.

Des espaces époustouflants, sans limites. Un cauchemar d'un ocre fascinant que l'on visite dans une ambiance aussi attirante qu'effrayante.

Une photo riche, remplie de contrées libres dans leurs conceptions impressionnantes et profondes absentes d'une planète sans imagination se contentant de reproduire sa nature à l'identique.

Un beau voyage dans un irréel implacable mais fascinant.

7/10

[Jipi]

L'assimilation contrainte et laborieuse d'un boulet par un exécuteur minuté, pur et dur contraint d'abaisser sa garde devant les assauts répétés d'un pleurnichard collé aux basques.

Une alchimie curieusement opérationnelle le temps de quelques confidences dans un premier temps farouchement combattues entre un délaissé sans envergure et une figure de cire impassible calibrée uniquement pour la mission.

La brutale apparition d'une complémentarité semblant à long terme entre une machine à gémir et un silencieux rigide et procédurier.

Un opus drôle, alerte et tonique sur le relationnel forcé de deux esprits extrêmes fournissant par leurs différences de la matière festive et décalée.

[Jipi]

Un périple bien éprouvant que ces images d'un monde parallèle pesant dont les principales directives sont les comportements à la dérive de possédés bien entamés.

Une site laboratoire, désolé, hallucinatoire et déjanté habitacle de toute une faune sous l'emprise d'un climat commun en vrille, rouge vif traversé dans les pires conditions par des esprits détraqués et paranos à la conquête de sensations interdites.

Le délire brutal et permanent d'un groupe local sans but surfant entre festivités et déprimes récupéré par un mysticisme pervers sur un site aux mains d'un concept démoniaque.

Un opus poisseux, prenant, lancinant et douloureux sur nos besoins cachés qu'une moralité vacillante tente d'éloigner avec de plus en plus de difficulté de nos vies aseptisées.

Une oeuvre prémonitoire sur l'effondrement de nos morales catapultées vers le néant par la démence du ressenti en considérant ce besoin comme un acte désespéré.

8/10

[elpingos]

(c'est bien de le réhabiliter dans le forum, il se trainait des notes indignes..)

[Jipi]

Je viens de le revoir sur ciné FX. C'est dur quand même de se taper toutes ces images sincères ou intéressées fimées par un cinéaste halluciné ou bien lucide de la portée de tels messages. En tout cas l'opus est fort alors rien que pour ces images complètement dingues la note est bonne.

[Mark Chopper]

Rien que le court passage avec David Bowie est une tuerie.

[elpingos]

Ouaip c'est clair.

[Jipi]

Doublon supprimé

[Jipi]

Junta est une enfant de la pleine lune. Un esprit maquisard fuyant embusqué dans une nature parcourue au pas de course ou escaladée sans aucune protection ses semblables médiocres et punitifs, terrorisés par de lourdes croyantes endurées sans être étudiées.

Un mysticisme programmé se dévoile à un esprit vif, instinctif enrobé dans une nature sauvage respectée et domptée se laissant parcourir et caresser.

Une somptueuse lumière bleue sélective offrant ses parures nocturnes temporaires à une élue ayant tissée ses ressentis dans un environnement restant imprévisible malgré ses protections.

"La Lumière Bleue" est un conte d'une luminosité nocturne intense. Un mariage éphémère entre l'ombre et la lumière.

La nuit éclairée d'un créateur divulguant son identité antinomique en une seule image filmée par une conscience libre et exaltée en fréquence avec ce petit bout de femme alerte et insaisissable.

Junta et Leni ne font qu'une.

9/10

[Jipi]

"La neuvième porte" opus rébus tiède et mollasson entretient quelques clartés initiatiques surtout autour de ces intrigantes figurines fil rouges pensives d'un trajet dépourvu d'audaces.

L'ennui n'est pas absent de cette quête démoniaque menant un chasseur de livres rares opportuniste et indifférent vers l'apparition du démon.

Une œuvre inactive et décevante s'évaporant dans une dernière image frileuse, incapable de fournir le piment d'une révélation.

4/10

[zack_]

J'ai un souvenir douloureux de ce film! J'ai découvert qu'hier que c'était de Polanski, mais franchement je le reverrai pas même si je me souviens de pas grand chose et que je devrais lui laisser une chance.

[elpingos]

Ha ben gros désaccord là dessus. Je l'aime vraiment beaucoup ce 9e porte, et je prends du plaisir à chaque revision.

[zack_]

J'étais beaucoup plus jeune, je crois que j'avais rien compris, ou trouvé ça confus, ou chiant - enfin un truc dans le genre