[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Heatmann]

Cox ouai il est enorme dans troie , mais O'toole il fait de la peine , bana par contre il fout pitt a l'amande niveau tronche et charisme guerrier mythique . pis dans black hawk , quand je repense a ce film monstrueux , la 1er chose ou perso/acteur qui me revient en tete , c'est Bana justement

[Mark Chopper]

En même temps, Brad Pitt s'est planté : au lieu d'interpréter Achille, il s'est cru dans une pub pour shampooing.

[Heatmann]

tout a fait
pis bon les costume aide pas non plus , le bleu azzure de leur ensemble pentalon en lin et pti t-shirt en V quand il s'entraine avec sont cousin PD , c'est facepalm du niveau de Lancelot ( le truc avec connery et gere ) quoi . O'toole on dirait une momie en animatronic , pitt sautille en faisant bien virevolter ces cheveux , kruger .... ben kruger quoi .
voila , pour sauver troy faut une DC ou hector est le lead , ou agamemnon est le 2nd .

[padri18]

Le flingueur 5/10

Je ne sais pas trop quoi dire sur cette nouvelle version du Flingueur. Honnête péloche du dimanche soir, le film de Simon West se range dans la catégorie des Statham movie ne faisant pas de vagues. J’entends par là que le bonhomme reste toujours aussi inoxydable, solitaire avec une longueur d'avance permanente sur les gros méchants qui ont décidé de le doubler. Pas de surprise donc si ce n’est une légère entorse au cahier des charges avec l’arrivée d’un élève qui aura vite fait de se rebiffer le moment venu. Ben Foster se permet même de voler la vedette à un Statham encore plus raide et monolithique que d'habitude. Mais à part le dantesque mano à mano avec un golgoth de plus de deux mètres, le film ne propose pas grand-chose d’excitant si ce n’est d’ordinaires gunfights, explosions et cascades. Alors certes c’est très souvent R avec beaucoup de sang mais ça ne compense jamais ce faux rythme léthargique assez étonnant pour qui connait un peu les univers de West et Statham. Le réalisateur s'offre donc une récréation tranquillette avant Expendables 2. La star empoche son confortable cachet sans forcer. Et nous spectateur suivons un action movie lambda permettant de tuer 90 minutes sans trop de contraintes.

[Scalp]

Payback 9.5/10

Qu’il est bon de revoir Porter et ses 70 000 dollars ! J'avais déjà un excellent souvenir de la version cinéma mais il faut reconnaitre que le montage du réalisateur est une pure merveille.

Rendant Porter encore plus désabusé et violent, ce Payback nouveau ne change pas la trame qu'on lui connait mais lui inocule une féroce dose de noirceur bienvenue. La quête de Gibson devient donc plus âpre et ce dernier s'apparente encore plus à un robot qui n’hésitera même pas à cogner sa femme pour arriver à ses fins ou même flinguer gratuitement le malheureux qui insultera sa maitresse. L'entourage de Porter reste quand à lui presque identique. On retrouve le même parterre d'ordures savamment dérouillé par notre héros. Seule modification (et de taille !) Bronson devient une voie féminine au téléphone et exit donc Kris Kristofferson et le kidnapping à la noix de son fils. Le final inédit dans la station de métro distille une vraie tension avec une tonalité beaucoup plus en phase avec la noirceur du personnage. La logique aurait même voulu que Porter y passe, on se consolera avec le flingage sec du chien! Expurgé de sa voix off et de son humour accessible, Payback devient froid comme le métal, avec de très légères pointes d'humour noir. 90 minutes au compteur, le film file à vive allure sans jamais s'embarrasser d'intrigues superflues. Ici les flics sont des pourris, les chinois se font plumer et on meurt truffé de plombs. Brian Helgeland ne tient pas à faire de beaux discours ou de la morale malvenue. Il veut simplement rendre hommage au film noir et il le fait à merveille se contentant d'un objectif et d'un homme prêt à tout pour y arriver. Le réalisateur aura la bonne idée de créer également une galerie de personnages secondaires très fouillé ou chacun d'entre eux aura son moment de gloire. Ces seconds couteaux sont dominés par la sexy en diable Lucy Liu et surtout par le badass Greg Henry. Ce mec illumine tous les de palma ou il est passé et il en fait de même en prenant la pose du bad guy raté qui en fait des tonnes.

Payback incarne cette idée d’un cinéma simple, malin et épuré à l’extrême dédiée à la seule satisfaction de son auditoire. C’est un pari hautement réussi pour ce nouveau montage qui fait la part belle à son héros borderline et à la myriade de vautours collés à ses basques. Je n’hésite plus désormais à qualifier le film de vrai classique noir contemporain.

T'as vu quel version , dc ou pas ?

[Jed Trigado]

T'as vu quel version , dc ou pas ?

Qu’il est bon de revoir Porter et ses 70 000 dollars ! J'avais déjà un excellent souvenir de la version cinéma mais il faut reconnaitre que le montage du réalisateur est une pure merveille.

[Scalp]

J'ai lu en diagonale....

[francesco34]

Ca fait un moment que j'ai envie de le revoir celui-là...
Sur quelle édition on chope la DC?

[Scalp]

Le blu ricain, all zone avec VOSTFR.

[Pathfinder]

J'ai lu en diagonale....

Beh alors!!!!!

[Dunandan]

Le blu ricain, all zone avec VOSTFR.

Ah nice, bon je vais me le choper, déjà que j'aime beaucoup la version ciné ...

[Pathfinder]

Vampire, vous avez dit vampire? 8/10

Remaké de manière insipide l’année dernière, Fright night jouit encore, 25 ans après, d’un très bon capital sympathie. La comédie horrifique est un exercice bien plus complexe qu’il n’y parait. Et outre le fait de torcher une simple poilade, il faut une solide dose de connaissance du genre afin d’y injecter ça et là les références adéquates. Tom Holland a bien compris le principe quitte à foncer de façon plus foutraque. Et malgré la thématique principale du vampire, il ne se gêne pas pour balancer du loup garou, du zombie et beaucoup de liquides verts fluos. Ce qui fait plaisir d’emblée c’est la proximité avec les personnages. Enfin celui de Charlie surtout ! On a tous été des Charlie Brewster en puissance à se gaver de série z (les jeudis de Sangria sur la 5 !) jusqu’à plus soif devant quelques playboys, le tout saupoudré de chips bien grasses. La réussite du film repose donc sur cette indentification immédiate malgré la fantaisie du sujet. On se prend donc vite au jeu en tentant d’anticiper au mieux les réactions d’un Charlie dépassé. Son salut viendra d’un présentateur tv has been hautement sympathique prenant, malgré ses peurs, son rôle à cœur quitte à se lancer à corps perdu de cette croisade plutôt rigolote. Ce qui est également appréciable dans la péloche de Tom Holland, c’est le rythme. Ca démarre à toute berzingue sans aucun temps mort. De l’enquête de Charlie à l’assaut final en passant par la boite de nuit et ses sonorités gentiment ringardes, le film ne laisse jamais le temps de souffler alternant humour faussement décontracté et quelques saillis horrifiques bien agréables (la mort de Billy Cole, celle de Evil Ed, la tête d’Amy et tout le final). Et même si les sfx de Richard Edlund paraissent un brin désuet, ils participent grandement à la réussite du final ou les deux héros s’engouffrent dans l’antre du vampire pour y affronter goules et autres chauves souris. Pied au plancher, les péripéties s’enchainent. C'est gentiment gore entretenant en permanence une certaine légèreté. Même Chris Sarandon joue sur cette corde, faisant de lui un très honnête vampire. Narquois et sur de son fait, il est le parfait méchant pour ce type de production. Et hormis l’horripilant Evil Ed, il est plutôt agréable de suivre un petit film reposant uniquement sur 4 personnages.

Cela faisait un bail que je n’avais pas osé le remettre dans un lecteur. J’avoue que les tribulations de Charlie et Peter Vincent n’ont pas pris une ride et me conforte dans cette idée que l’on n’arrivera jamais à la cheville de l’âge d’or du cinéma d’horreur.

Je ne sais pas vous mais moi j'ai choisi mon camp.

[angel.heart]

Ah ouais, t'es généreux quand-même! J'aime bien le film mais pour moi ça ne dépasse jamais le statut de divertissement sympathique.

[Scalp]

Ca doit être le seul film d'horreur des 80's avec statut que j'ai pas vu.

[Pathfinder]

Ah ouais, t'es généreux quand-même! J'aime bien le film mais pour moi ça ne dépasse jamais le statut de divertissement sympathique.

En effet, j'assume complètement ma générosité. C'est enlevé et bien écrit. C'est du divertissement solide. La note tient évidemment du facteur nostalgie pour un film qui m'a vraiment bercé. Donc gros capital sympathie qui se justifie par un 8!

Si je m'en tiens à tes dernières reviews, je pourrais mettre 8 à Miami Spice pour la "nostalgie" meme si le film n'est pas extra!