[Caducia] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Bah j'aime bien le personnage du Surfeur en comic book.

[Scalp]

Dans mon top 3 des perso les plus bidon.

[Mark Chopper]

Si on était dans USS Alabama, tu serais de corvée de chiottes.

[Dunandan]

Moi aussi je suis fan

[francesco34]

Ah pour moi c'est vraiment le pire du pire du film de super-héros avec Elektra.

Et Les Quatre Fantastiques?

Et Catwoman de Pitof...?

[Mark Chopper]

J'ai mes limites, même si je les ai souvent repoussées : je n'ai jamais regardé ce film (mais j'ai vu la fameuse scène du match de basket).

[caducia]

Payback

Réalisé par Brian Helgeland Avec Mel Gibson, Gregg Henry, David Paymer Policier , Action , Drame - usa - 1h40 -1999

9/10

Synopsis

Poussé par sa femme Lynn, Porter, petit gangster teigneux fier d'être à son propre compte, accepte de faire équipe avec Val Resnick, malfrat sans scrupule qui ambitionne d'intégrer l'Organisation. Les deux hommes organisent un hold-up contre la mafia chinoise. L'opération tourne mal, Val s'approprie le magot avec la complicité de Lynn et abat froidement Porter qu'il laisse pour mort. Cinq mois plus tard, Porter refait surface, bien décidé à se venger et à récupérer son du. Il retrouve Resnick, le tue mais se retrouve face à l'Organisation qui veut venger Resnick.

Critique

Excellent film qui arrive à offrir une ambiance très noire et des situations farfelues avec un sens de la surprise inégalée. Un esthétisme travaillé avec une noirceur qui se noie dans le filtre bleu et les fumées de cigarette, un graphisme travaillé mettant en valeur son héros qui a une classe folle et n'esquissera pratiquement aucun sourire, un perso bien différent des rôles précédents de Gibson, assez violent mais qui a des principes bien arrêtés, mais qui n'a pas trop de scrupules envers son prochain. Un personnage très surprenant, plein de ressources qui en fait voir de toutes les couleurs à ses ennemis non sans y laisser des plumes, la confrontation est bien équilibrée, difficile d'anticiper le déroulement de l'intrigue. Gibson excelle dans les scènes musclées et aussi dans les séquences plus relax, un de ses meilleurs rôles avec un coté gentillet totalement absent, même s'il conserve quelques clins d'oeil pour le spectateur. Un rôle de truand teigneux et hyper culotté sur mesure pour Gibson qui en assure aussi la production.

Les seconds rôles sont aussi à la hauteur, un Lucy Liu pas trop présente mais qui incarne un personnage détonant qui apporte humour et piquant au film, les méchants flics et mafieux sont bonnet blanc et blanc bonnet, mais ont toujours un train de retard sur Porter mais ont le même grain de folie et l’appétence pour la violence gratuite, de quoi assurer le spectacle. Script ingénieux avec une fin réussie et surprenante, mise en scène ingénieuse et dynamique.

Polar stylé bien mené cohérent sans baisse de régime bourré de références aux films noirs classiques et ses personnages charismatiques aux trognes patibulaires (Kris Kristofferson, Greg Henry, William Devane, James Coburn, John Glover) nous offre un bon divertissement crédible et palpitant saupoudré d’humour noir et de cynisme, loin du politiquement correct, diablement efficace.

[Scalp]

Pour Payback les montages étant vraiment différent j'aimerais bien que vous précisiez quel version vous avez vu.

[caducia]

moi c'est la version ciné normale.

[Scalp]

ok merci.

[Dunandan]

Le Flic de Beverly Hills 2

Réalisé par Tony Scott Avec Eddie Murphy, Judge Reinhold, Jürgen Prochnow Policier , Action - usa - 1h40 -1987

8.5/10

Synopsis

Axel Foley est de retour à Beverly Hills. Cette fois, il vient prêter main forte à ses collègues et amis pour résoudre une affaire de vol de bijoux

Critique

Un épisode nettement plus réussi et punchy que le 1er qui garde pourtant le même recette de comédie d'action , grâce à la réalisation de T. Scott qui redonne des couleurs aux images alors que le 1er opus avait un aspect un peu terne.
Scott utilise la lumière avec habileté avec le jeu des stores qui donnent une ambiance particulière, des couleurs orangées ou pastels, jeu sur les lieux typiques de Beverly Hills (copié/collé sur le 1)...et on termine en apothéose avec un climax façon western sur la fin avec Billy qui se prend pour Clint Eastwood mixé avec Rambo en contraste avec la froideur de Brigitte Nielsen (dont le perso nous fera penser à un Sharon Stone dans Basic Instinct ou un des persos des "Prédateurs").

Un film à voir en VO de préférence pour mieux capter le show E.Murphy avec ses fameux accents et son rire "très spécial", ici il est beaucoup moins lourd que dans le 1, les gags sont un peu plus variés et percutants.
Néanmoins, ce 2ème opus ressemble beaucoup au 1er épisode avec des scènes très similaires comme la séquence de la boite de strip tease ou l'incrut' dans le club privé même si celà fait déjà vu, ça fait toujours plaisir de voir le culot monstre de Folley face aux gens de la Haute. Le trio d'acteurs attachants qui fonctionne toujours parfaitement, avec le petit Billy qui tente de s'émanciper avec sa caverne aux gadgets sous les yeux hallucinés de son binôme. Il me semble que dialogues sont un peu plus incisifs et moins vulgaires que le 1, humour bien dosé qui permet d'apprécier l'alchimie entre les 3 acteurs.

Le script n'est pas le point fort du film n'ayant rien de transcendant, l'histoire de trafic est d'une rare banalité ce sont les situations originales et déjantées qui font la force du long métrage, offrant des situations explosives hilarantes avec une ambiance californienne détendue non sans rappeler la saga de l'arme fatale.
Un divertissement bon enfant, rythmé par son soundtrack cultissime, des images visuellement léchées et un trio de choc décoiffant et culte.

[Dunandan]

Ah ouais tu le surkiffes carrément

Moi aussi je le trouve sympa, je le défends sans problème (puis la réal' y est pour beaucoup)

[caducia]

Thin Ice

Réalisé par Jill Sprecher Avec Greg Kinnear, Alan Arkin Drame / comédie - usa - 1h50 -2011

6.5/10

Synopsis

Un courtier en assurance un peu escroc sur les bords découvre que son dernier assuré, un sexagénaire un peu lunaire, possède un violon d'une très grande valeur. Il va tout faire pour se l'approprier...

Critique

Un film plutôt original qu'on pourrait comparer à Fargo par son script et son cadre enneigé (mais des protagonistes un peu moins farfelus) , la violence en moins, avec un personnage principal (Greg Kinnear) qui est une vraie pourriture, un arnaqueur de première, et se laisse prendre peu à peu dans l'engrenage des situations jusqu'à une position inextricable poussé par sa volonté de s'enrichir sur le dos de son prochain (ce n'est pas pour rien qu'il est courtier en assurances). Il est quasi prêt à tout pour arriver à ses fins, sa cible privilégiée étant le petit vieux interprété par Alan Arkin, qui vit en ermite dans sa ferme reculée et qui perd la boule. Son rôle est attachant et crédible pourtant...

Enfin, le dernier perso principal est joué par Billy Crudup, qui est aussi flippant que dans MI-3, est ici un truand très organisé qui menace le courtier sous peine de révéler ses méfaits.
Une intrigue très bien ficelée, même si le film a un peu mal à démarrer, il nous tient en haleine pour connaitre le déroulement de cette folle histoire et de ce fameux violon unique en son genre. Le film ne nous offre pas de personnages inutiles mais uniquement des protagonistes qui ont un rôle clé et on s'attarde assez sur leur personnalité propre .
La mise en scène reste tout à fait respectable sans être exceptionnelle, néanmoins la cadre neigeux offre de belles images même si ce n'est pas trop le sujet du film.
Un film intelligent surprenant qui cueille le spectateur par son twist final (avec un clin d'oeil aux Incorruptibles et l'Union Station).

[Alegas]

Usual Suspects

Réalisé par Bryan Singer Avec Gabriel Byrne, Kevin Spacey, Benicio Del Toro Policier - usa - 1h46 -1995

7.75/10

Synopsis

Une légende du crime contraint cinq malfrats à aller s'acquitter d'une tâche très périlleuse. Ceux qui survivent pourront se partager un butin de 91 millions de dollars.

Critique

Le fameux "usual suspects" reste un classique du genre mais surtout un chef d'oeuvre de manipulation, et même si on en connait les ficelles, la fascination fonctionne toujours. Utilisant une narration déroutante éclatée avec des flack-backs, des points de vue différents ainsi le spectateur se perd dans les témoignages, la réalité et les faux semblants. Un scénario habile à tiroirs où Singer sème quelques pièces et surtout forge le mythe du plus grand malfrat volatil Keyser Sôse que la réputation précède et dont l'identité restera secrète jusque dans les dernières minutes du film.

Les dialogues sont ciselés, rarement inutiles. Les protagonistes sont introduits de façon efficace et pas trop lourde, avec une brassée d'acteurs de génie (à part quelques petites exceptions). Chaque malfrat est un suspect potentiel, ils ont tous des profils très contrastés, entre l'élégant G.Byrne qui a la classe, l'ambiguité et la gueule de l'emploi, Benicio Del Toro en latino précieux, Kevin Pollak plutôt expansif et peu discret, Kevin Spacey qui semble être le moins dangereux mais le plus futé. Dommage que les persos ne soient pas un peu plus décrits et étoffés.
Bryan Singer use du jeu des apparences, tout comme De Palma dans "Blow Out" qui voulait montrer que le 7ème art était capable de nous duper par la manipulation des images, Singer joue sur les images qui défilent qui peuvent être perçues comme un reflet de la réalité mais ce qui n'est pas forcement le cas. Les thèmes des mythes, croyances, illusions, le pouvoir suggestif sont abordés et permet de piéger le spectateur. Mise en scène tout à fait respectable avec un fond très noir jouant sur les flammes, le clair-obscur mais Singer n'en fait pas trop mais arrive à créer une ambiance pesante inquiétante et certaines scènes bien tendues.
Film jouant sur une mécanique redoutable, un montage minutieux et un coup de théâtre magistral.

[Alegas]

Shining

Réalisé par Stanley Kubrick Avec Jack Nicholson, Shelley Duvall, Danny Lloyd Epouvante-horreur , Thriller - uk- 2h00 -1980

6.5/10

Synopsis

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé à l'idée d'habiter ce lieu, théâtre marqué par de terribles évènements passés...

Critique

Un classique du genre signé Kubrick qui revisite le mythe de la maison hantée , hélas je n'adhère pas à tout le film qui manque énormément de rythme, on peut dire que le dernier quart de métrage est vraiment magistral mais le reste est trop inégal pour me passionner.
Réalisation impeccable avec une caméra toujours en mouvement suivant les pas ou les traces de ses personnages dans leurs déambulations permettant de ressentir l'immensité de l'espace de l'Hotel avec ses couloirs sans fin, ses cuisines, son Hall et le labyrinthe en topiaire qui est un prolongement de l’hôtel avec un respect de la symétrie des cadres sur les 3/4 du film donne une austérité aux lieux, source d'inquiétude.
Des mouvements steadicam soyeux offrant une grande stabilité et de longs plans séquences, dommage que même si la caméra bouge, il ne se passe pas forcément grand chose...Je trouve l'univers de Shining assez proche du Twin peaks de Lynch par ses coloris, ses motifs et ses personnages qui offre une ambiance pesante hypnotique contemplative qui plairont à certains ou endormiront les autres, on aura bien droit à quelques apparitions furtives de spectres et hallucinations mais rien de palpitant tout est dans le suspense, quelques parties de dialogues inutiles et rébarbatifs.
Le cinéaste ne joue aucunement sur la noirceur des images ni le désordre, au contraire, l’hôtel est nickel, aucune éclaboussure de sang, le désordre est uniquement psychologique , les images sont lumineuses et soignées.
Un casting grandiose. Shelley Duvall est Wendy (une sorte de Zézette en brune au naturel) fait donc peur sans rien faire, a le don de nous énerver autant qu'elle énerve son mari,une femme gauche et naive. Le gamin offre une interprétation remarquable étonnamment convaincant, Nickolson est bon mais surtout dans la scène finale (un peu de surjeu sinon). Hanté par son personnage au regard halluciné.

Un film qui décortique les phases de la démence qui s'empare progressivement de l'esprit humain...Malgré sa réalisation avant gardiste qui utilisait les dernières technologies, la bande originale stridente parfaitement placée, l'angoisse ne prend que trop rarement sur moi, beaucoup d'ennui.