[oso] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Et puis il faut reconnaître que l'absence de caractérisation est préjudiciable à The Raid : au bout d'un moment, on regarde les combats en se foutant un peu de leur issue.

[osorojo]

C'est surtout que le film est assez long finalement, du coup ouais quand tu n'as rien d'autres que les stomb à te mettre sous la dent niveau intérêt, bah au bout d'une heure tu t'essouffles et t'aimerais un petit truc en plus

Et puis les fight, à les faire durer perdent carrément en intensité. Tu sens les acteurs fatigués de filer des coups à certains moments. Plus de jus dans les chaussettes pour aller fouetter les tronches. Et dans un film de cet acabit, c'est quand même super préjudiciable.

[Heatmann]

Bein c'est des films rythmé avec du kung fu quoi, c'est comparable, ou même tout les Tiger Cage ou Line of Duty c'est mieux que The Raid.

j'ai preferer the raid moi , bon si on prend ca du point de vue " film d action , plutot que polar hein

[Mark Chopper]

C'est vrai que dans Le Sens du combat 4, l'intrigue est également anémique mais niveau combats, le rythme me semble mieux géré.

Clairement un de ceux que je préfère.

[Jed Trigado]

Et puis les fight, à les faire durer perdent carrément en intensité. Tu sens les acteurs fatigués de filer des coups à certains moments. Plus de jus dans les chaussettes pour aller fouetter les tronches. Et dans un film de cet acabit, c'est quand même super préjudiciable.

Justement, c'est le côté "performance" déjà présent dans Merantau qui me plait bcp : des mecs qui ne sont pas freinés dans leur effort par un découpage intensif mais en privilégiant l'emploi de prises longues, quitte à rendre les combats plus "raw" dans leur ensemble. C'est moins spectaculaire mais ça rend le truc plus immersif paradoxalement.

[osorojo]

Je les ai trouvés archi - trop - cuttés pour ma part les combats ! Et tellement chorégraphiés, que j'ai eu du mal à y trouver ce côté brut que tu mets en avant. Comme quoi, c'est vraiment une histoire de ressenti sur ce genre de film

[Scalp]

Oue c'est moins brute qu'un Ong Bak notamment.

[osorojo]

Ou qu'un Ip Man qui castagne sa dizaine de Jap'. Dans ce cas, la caméra est beaucoup plus fluide, moins nerveuse et on peut apprécier davantage la performance physique et le côté sec des coups.

[osorojo]

LA FEMME SCORPION
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Shunya Ito (1972) | 8.5/10

Rencontre avec un genre, rencontre avec une actrice, La femme Scorpion fut pour moi une découverte pleine de folie qui brille par son absence de compromis. On y sent une réelle envie de liberté, tant dans l'expression sans borne d'une audace qui impressionne que dans une forme graphique jamais contenue. Se succèdent en effet des symboliques par l'image très fortes, des explosions de formes et de couleurs qui viennent amplifier des séquences délicates, comme pour achever nos pupilles d'une lumière hypnotique ravageuse.

Là où la femme scorpion impressionne, c'est par l'harmonie qui s'en dégage entre sujet, ambiances graphiques et atmosphère musicale. Comme si tout était traité avec la même inspiration ravageuse pour faire du film une véritable oeuvre coup de poing comme on en a rarement vu dans un film de genre. Transpire de cette bobine énervée une véritable passion pour le cinéma et le pouvoir de l'image. Shunya Ito y met ses tripes et marque les foules dès son premier film, en signant tout simplement un maître étalon qui sera le fer de lance d'une certaine culture et inspirera ses successeurs, à l'image de Tarantino qui ira jusqu'à reprendre, 30 ans plus tard, pour accompagner ses Kill Bill, la magnifique ballade qui irradie littéralement la femme Scorpion par son côté lancinant.

Main thème écrit par le réalisateur et interprété par nulle autre que celle qui porte littéralement le film sur ses épaules. Si ce denier brille par le sens de l'image du cinéaste à son origine, il est indéniable qu'il n'aurait pas ce côté mythique sans la présence de sa superbe et talentueuse protagoniste. Car c'est une prestation magnétique qu'apporte au film Meiko Kaji, purement habitée par un rôle qui semble avoir été écrit pour elle. Des premières séquences on l'on comprend son traumatisme, sur fond de poésie visuelle, à sa vengeance finale impitoyable, on vit avec elle son histoire, et jamais on ne la remet en question. Dotée d'un charisme ravageur, elle met sa beauté au service du film et incarne avec beaucoup de justesse, sans jamais tomber dans un surjeu qui serait fatal à son personnage, cette femme tombée malgré elle dans une spirale de violence qui maintient son esprit sur le qui vive et son envie de vivre à son paroxysme.

Cette alliance de talent entre un réalisateur en pleine inspiration et une actrice à la présence magnétique permet à La femme scorpion de ne jamais s'égarer de sa trame vengeresse principale. Le spectateur est impliqué dès les premières minutes de l'histoire et ne vit à partir de ce moment que pour en connaître le dénouement. Il souffrira ainsi en silence avec la déterminée Mani pendant toute la durée de son incarcération pour savourer avec elle par la suite ce souffle de liberté qu'elle saura aller chercher au terme d'une épopée parfois lancinante, souvent virulente, en tout cas passionnante.

[Mark Chopper]

Rencontre avec un genre, rencontre avec une actrice, La femme Scorpion fut pour moi une découverte pleine de folie

Fais gaffe : on est plusieurs sur le coup ici.

[Jimmy Two Times]

J'ai rendez-vous la semaine prochaine pour ma part

[osorojo]

J'aime pas les embouteillages. Et je ne me focalise jamais sur le centre de l'attention, j'ai pris le num' de la flic qu'elle manipule en cellule d'isolement

[Mark Chopper]

Bonne stratégie : l'affaire, en plus, m'a l'air facile à négocier

[Logan]

Faudrait que je le revois celui la car je me trouve sévère avec mon 7 (Copyright Alegas)

[Scalp]

Là tu nous fais une Dunandan.