Alegas a écrit:
C’est une coïncidence mais en parallèle au montage de La Belle et la Bête, je restaurais, au même endroit, Crying Freeman pour son édition en Blu-Ray. Et là, je me suis rendu compte à quel point les films sont similaires : dans les deux cas c’est l’histoire d’une fille, vierge, qui tombe amoureuse d’un monstre. Ou le fait qu’elles s’y lancent en pensant qu’elles vont mourir. Crying freeman s’ouvre sur elle qui dit : “J’ai rencontré un assassin et je sais qu’il va venir me tuer“, et Belle lâche à un moment : “Si je dois mourir, autant que ce soit tout de suite“… Ce rapport amoureux à travers une menace qui aboutit à quelque chose de très romanesque, je ne sais pas d’où ça vient. Peut-être en partie de mon amour pour le cinéma hollywoodien des années 30-40 (qui était à destination des femmes : à cette époque, la plupart ne travaillaient pas et remplissaient les salles aux séances de l’après-midi) que je considère comme un âge d’or. À ma manière, j’entretiens aujourd’hui la féminisation des enjeux de ce cinéma d’hier.
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