[Cinemarium] Mes critiques en 2012

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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar cinemarium » Sam 11 Aoû 2012, 16:11

Merci ! Ca faisait un bail que je voulais revenir mais je n'avais pas trop le temps.

Ouf, enfin quelqu'un qui n'a pas aimé The We and the I ! Quel film vide ...
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Sam 11 Aoû 2012, 16:58

welcome back :super:
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Sam 11 Aoû 2012, 19:04

Et encore j'ai du surnoté car c'est Gondry
Sans ça j'aurai mis 2 aussi
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Oslo 31 aout - 7,5/10

Messagepar cinemarium » Lun 15 Oct 2012, 21:36

Oslo, 31 août
Un film de Joachim Trier

7.5/10


Image


Joachim Trier filme avec une authentique beauté la déprime d'un homme qui a succombé à la vie.

Le film débute par la nostalgie du temps passé, par ces innombrables moments désormais renfermés dans le flou lointain du souvenir. Des voix résonnent sur des images diverses, froides, chaudes, personnelles ou non. L’ensemble raconte une époque révolue, celle de l’enfance, de ses joies et de son innocence. C’est donc dans ses premiers instants que le film annonce son sujet, celui de l’amertume à laquelle Anders, suédois âgé d’une trentaine d’année, a succombée. Cet ancien journaliste branché, qui vivait dans les soirées privées, suit désormais une cure de désintoxication. La drogue l’a rattrapé. La déprime, aussi.

Jeune réalisateur norvégien, Joachim Trier n’en est qu’à son deuxième coup d’essai. Ce n’est pas un coup de maître, certes, mais force est de constater que son film transpire la maîtrise d’un cinéaste expérimenté, comme si Oslo, 31 août était le fruit d’une filmographie conséquente, d’une suite logique de plusieurs années. Ici, tout est filmé avec la franchise nécessaire et imposée par son sujet délicat, sur lequel de nombreux réalisateurs se sont déjà égarés mais qui, pour Trier, ne représente que la face cachée d’un quotidien, un désastre contemporain ordinaire.

L’aversion de la défonce, la solitude de l’exclusion, le malheur de l’abandon : autant de thèmes que le cinéaste est parvenu à retranscrire avec une violence sourde mais terriblement émouvante. Au cœur de cette réussite, les performances de ses acteurs, et, évidemment, celle d’Anders Danielsen Lie, jeune homme au visage rongé par le spleen, qui, dans un soucs de réalisme, offre son prénom au personnage.

La véritable force du film réside néanmoins dans sa capacité à dépeindre la situation alarmiste d’Anders avec un regard presque complice du drame qui s’annonce. Trier, admirateur avoué du cinéma français, donne à son image une incroyable force visuelle, basée sur l’expression et la délation des regards. Si la beauté se reflète dans chacun des plans, la tristesse, elle, résonne dans chaque parole. Le regard lunaire d’Anders fait office de berceuse mortuaire, tandis que le récit suit un faux rythme qui laisse concrète la possibilité d’un basculement, basculement qui n’arrivera jamais.

Dans le minimalisme de la mise en scène résonne alors l’éclat des paroles d’Anders, longues, désuètes et souvent atteintes de l’idée de la destruction. Dans une boîte de nuit où l’homme se rend, la musique des Daft Punk, Alive, retentit, comme un symbole. De jeunes gens s’amusent, sourient, dansent. Anders plane, avance sans conscience, meurt en refusant le bonheur que la vie peut lui offrir, esclave éternel de la défonce et de sa fatalité.
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Nous York - 1,5/10

Messagepar cinemarium » Lun 15 Oct 2012, 21:38

Nous York
Un film de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

1.5/10


Image


Avec Nous York, Géraldine Nakache et Hervé Mimran tentent de surfer sur le succès de leur premier film, Tout ce qui brille. Sans réussite.

On prend les mêmes et on recommence. Deux ans après l’étonnant Tout ce qui brille, qui permit notamment à Leïla Bekhti de décrocher le césar du meilleur espoir féminin et de définitivement lancer sa carrière, Géraldine Nakache et Hervé Mimran s’associent de nouveau pour Nous York, une comédie sentimentale qui utilise la même recette qui a fait le succès de leur précédent film, à savoir de l’amitié, de l’amour, de l’humour populaire, le tout saupoudré d’un peu de social. Hélas, si l’idée paraissait intéressante sur le papier, le résultat peine réellement à convaincre tant le film souffre, que ce soit dans ses mécanismes ou dans son écriture, d’une incroyable superficialité.

Nous York raconte l’histoire de Michaël, Nabil et Sylvain, trois parisiens qui viennent retrouver à New-York Gabrielle et Samia, des amies d’enfance, qui y vivent depuis deux ans. Mais le séjour, qui s’annonçait idyllique, va rapidement donner lieu à de multiples tensions entre les membres du groupe qui vont profiter de ce rare rassemblement pour régler leurs comptes. Si le scénario reste très convenu – peu étonnant quand on fait un listing rapide de son casting bankable destiné à public précis –, c’est surtout son manque total d’enjeux qui étonne. Durant l’ensemble de son déroulement, le film expose une multitude de situations qui se veulent émouvantes mais qui apparaissent plus creuses les unes que les autres. Tout étant caricaturé au possible, les situations dramatiques sont exploitées d’une manière si grossière que l’on se demande si le film n’a pas été réalisé à la va-vite, comme s’il était soumis à un calendrier serré – mention spéciale à une incroyable séquence filmée en contre-jour, absolument hideuse et surement involontaire (du moins, on l’espère).

Aucun thème n’est épargné au spectateur : le conflit entre les meilleures amies du monde, les problèmes financiers liés à l’origine sociale des personnages – origine représentée par les banlieues, évidemment – ou encore la relation mère-fille mise à mal par la distance. Ce n’est pas tant la présence de ces micro-évènements qui pose problème, mais plutôt l'insignifiance de leurs aboutissants: tout est plat, incolore, inodore, sans saveur ni conséquence scénaristique et, de manière inéluctable, sans intérêt. Exemple parmi tant d'autres de ce manque cruel de profondeur, la rencontre amoureuse (et ridicule) que fait, sur un trottoir au milieu de la nuit, le personnage interprété par Manu Payet.

Pour autant, il paraît difficile d’en vouloir aux réalisateurs de s’être expatriés aux Etats-Unis, et plus particulièrement à New-York, tant la ville jouit d’une image et d’une réputation qui en font l’un des décors les plus riches et utilisés de l’histoire du septième art. Confronter ses multiples symboles – taxis jaunes et autres marchands de hot-dogs ambulants – aux écarts de comportements de trois banlieusards au caractère volontairement caricatural était d’ailleurs une excellente idée qui aurait pu produire d’exquises situations burlesques. Malheureusement, l’humour se limitera à un vulgaire comique de répétition digne d’une comédie pour ados. Blague phare du film, le cri de guerre « Obama » que les amis s’amusent à crier au réveil, à midi et en soirée. Evidemment, nous avons aussi droit au français – interprété par le Ramzy Bédia de service – ne savant pas dire un mot d’anglais et qui commencera toutes ses phrases par « To the » - ce qui fera rire to the américains. Nous avons vu plus drôle.
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Lun 15 Oct 2012, 22:09

Content de te revoir ici :super: Je l'avais manqué en salle Oslo, 31 aout. Il va falloir que je le rattrape !
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Sentiers de la gloire (Les) - 7,5/10

Messagepar cinemarium » Dim 11 Nov 2012, 11:46

Les sentiers de la gloire
Un film de Stanley Kubrick

7.5/10


Image


Dès son troisième film, Stanley Kubrick affirme son antimilitarisme avec hargne. Un film marquant sur la folie des hommes.

Les sentiers de la gloire est certainement l’un des films les plus engagés de Stanley Kubrick. Adaptation cinématographique du roman éponyme de Humphrey Cobb publié en 1935, le film traite d’un épisode délicat de la première guerre mondial qui a pour objet l’exécution de plusieurs soldats français accusés d’avoir déserté le front lors d’un assaut jugé par beaucoup comme suicidaire. Longtemps le film ne fut pas diffusé en France, les producteurs préférant ne pas le distribuer sous la pression d’anciens combattants français et belges – il faudra attendre 1975, soit plus de quinze ans après sa première diffusion, pour voir le film enfin projeté dans l’hexagone. Il faut dire que Kubrick, alors âgé de seulement 29 ans, ne dissimule que très modérément sa critique de l’armée française, injuste et cruel.

Le film se déroule logiquement de manière très linéaire en présentant les tenants et les aboutissants de l’événement historique qu’il décrit. Tout débute par une rencontre, celle du général Mireau et du général Broulard. Nous sommes en 1916, l’armée française piétine sur une position allemande, appelée « La fourmilière » et désignée comme imprenable, ce qui n’empêche pas Broulard d’ordonner à Mireau de lancer l’offensive.

Non sans humour, Kubrick use d’une vision particulièrement cynique pour décrire l’absurdité de la guerre et plus particulièrement des hommes qui la décident. Les généraux apparaissent ainsi comme totalement déconnectés de l’atrocité de la guerre, ces derniers n’hésitant pas à sacrifier la vie de plusieurs milliers d’homme pour asseoir leur renommé personnelle. Dans la séquence d’ouverture, il ne faudra que peu de temps pour convaincre Mireau de lancer ce suicidaire assaut, Broulard lui promettant une promotion en échange. Thème cher à Kubrick que l’on retrouvera plus tard dans nombre de ses films, l’aversion de l’armée est appuyée par une savante ironie qui fait éclore les contradictions, nombreuses, d’un système arbitraire et ce à tous les niveaux hiérarchiques. L’opposition visuelle entre les postes de garde – lumineux et gracieux – et les tranchées, naturellement délabrées, est frappante.

Au-delà de l’armée, c’est finalement le pouvoir en général, défini comme l’origine de toutes les injustices, que Kubrick a en ligne de mire. Occupant la seconde partie du film dans son intégralité, la justice est présentée comme l’outil des riches et des puissants qui, au contraire des accusés déjà condamnés, possèdent la parole. Il est en effet frappant de voir à quel point les soldats, de par leur position sociale, se murent dans un anonymat des plus inhumains. Que ce soit au front, noyés dans la masse, ou au tribunal, où ils ne représentent que les visages sans âmes d’une population étrangère, les soldats sont écrasés par un fascisme qui ne laisse aucune place aux individus qui ne possèdent plus de nom – dans les tranchées, un homme pétrifié ne parvient plus à donner son identité. A l'image d'une séquence effroyable et interminable où un condamné supplie ses bourreaux en pleurant et criant, Les sentiers de la gloire fait donc aussi preuve d'une noirceur terrifiante pour appuyer son propos.

Malgré de rares scènes d’action, stupéfiantes de réalisme pour un long métrage datant de 1957, Les sentiers de la gloire n’est pas un film de guerre, mais un film politique qui a fait de l’absurdité et de la folie des hommes le coeur de son combat. Il n’est ni à regarder comme une œuvre de fiction, ni comme une retranscription fidèle de la réalité : c’est avant tout un film hybride qui se plait à flouter les frontières du réel.
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar cinemarium » Lun 12 Nov 2012, 19:12

osorojo a écrit:Content de te revoir ici :super: Je l'avais manqué en salle Oslo, 31 aout. Il va falloir que je le rattrape !


Ouais, à voir, vraiment. L'un des films que j'ai le plus appréciés cette année :super:
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Part des anges (La) - 8,5/10

Messagepar cinemarium » Lun 12 Nov 2012, 19:14

La part des anges
Un film de Ken Loach

8.5/10


Image


Drôle, révoltant, émouvant, La part des anges est un véritable concentré d'émotions qui se laisse déguster avec un immense plaisir. Du grand Ken Loach.

la manière de Woody Allen, Ken Loach réalise désormais un film par an, ou presque. Après l’excellent Looking for Eric, présenté à Cannes en 2009, le cinéaste anglais nous avait pondu l’année dernière le très mitigé Route Irish, film mollasson sur le retour chahuté d’Irak d’un soldat britannique. Que les fans du réalisateur se rassurent : avec La part des anges, Loach nous offre une comédie sociale remarquable et prouve, une fois de plus, qu’il fait parti de ces rares cinéastes à posséder un sens parfait de la narration cinématographique.

Usant des traditionnels rouages du cinéaste britannique, La part des anges n’étonnera guère. Le film raconte l’histoire presque ordinaire d’un jeune écossais, Robbie, tout juste père de famille, rattrapé par ses écarts de violence qui lui vaudront comme sanction un stage de citoyenneté. Il y fera la rencontre d’Henri, un éducateur passionné de whiskey. Voyant en Robbie un danger pour l’enfant, ses beaux-frères lui ordonnent de quitter la ville au plus vite.

En présentant l’histoire dramatique de personnages contemporains, martyres d’une époque où la violence, qu’elle soit morale ou physique, est omniprésente, Ken Loach accomplit ce qu’il sait faire de mieux : parler avec légèreté mais réalisme du quotidien qui bascule. Bien que La part des anges possède inévitablement dans ses gènes la pate du réalisateur, le film dispose néanmoins d’une réelle singularité qui lui donne une saveur toute particulière. Il faut dire que si Loach y déverse une avalanche de thèmes qu’il affectionne, à savoir la famille, la misère sociale, l’amitié, le tout servi par une inévitable happy end, La part des anges brille particulièrement par sa capacité à raconter une réelle histoire, unique et crédible, qui n’existe que par elle-même et, surtout, ne se pense que par elle-même. Principale raison de ce constat, la profondeur des personnages qui disposent chacun d’une histoire propre et mécaniquement d’une véritable personnalité – comme si le film n’était que le prolongement d’existences bien réelles. Cette prouesse narrative permet alors au récit de déployer toute sa puissance émotionnelle où humour, colère et tristesse sont brassés dans une succession de scènes fortes et marquantes. Séquence parmi tant d’autres, la visite d’une distillerie, autant comique qu’instructive, révoltante que rassurante – les condamnés ne peuvent pas s’empêcher de voler, encore et toujours.

Si Ken Loach sait parler à ses acteurs, le britannique n’en oublie pas pour autant ses spectateurs. Centre de gravité du film, la découverte de l’art du whiskey par Robbie s’accompagnera, inévitablement, de l’intérêt du spectateur, néophyte ou non en la matière. Il faut dire que la discipline est présentée avec un tel amour, une telle joie, une telle passion, qu’il en devient difficile de ne pas se sentir concerné par cet apprentissage que Robbie partage, finalement, avec nous. La part des anges, c’est d’abord une déclaration d’amour. On pourrait trouver le mécanisme très simpliste, tant Robbie devient très rapidement amateur, mais c’est justement par cette magie, celle qui survient de nulle part – comment un homme ordinaire devient subitement spécialiste ? –, que Loach parvient à transformer la banalité d’un quotidien en véritable conte de fées réaliste. Orson Welles disait qu’il faut trois éléments pour faire un bon film : « a good story, a good story and a good story ». Le travail de Paul Averty, scénariste complice de Loach, est en ce sens formidable tant sa plume, à la précision chirurgicale, fait des merveilles et offre au cinéaste le moyen d’accomplir ses ambitions.

Ken Loach, c’est le cinéma du réel dans toute sa splendeur, ce cinéma qui, par une légèreté totalement assumée, trouve du plaisir à raconter une histoire aux enjeux lourds, importants et scandaleux. Et là repose finalement toute la magie du film et, d’une manière plus générale, de l’œuvre de ce réalisateur talentueux.
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Auteur: osorojo

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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Lun 12 Nov 2012, 19:55

Joli texte qui rend hommage à l'un de mes films coup de coeur de l'année :super: :super:
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Lun 12 Nov 2012, 23:08

Carrément
Je t'offre un gros Appoved!!!

Looking for Éric ça vaut tant le coup d'être vu? Car bon Cantona au cinéma ça me fait pas rêver.
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Lun 12 Nov 2012, 23:10

"La part des anges" c'est pas mal mais il y de sacrées longueurs.
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Lun 12 Nov 2012, 23:23

zack_ a écrit:Carrément
Je t'offre un gros Appoved!!!

Looking for Éric ça vaut tant le coup d'être vu? Car bon Cantona au cinéma ça me fait pas rêver.


Fonce dessus Zack. TU vas justement réviser ton jugement sur Cantona ! Je pensais exactement la même chose que toi avant de le voir et franchement ce fut également un coup de coeur. Un film revigorant. N'hésite plus une seconde :super:

@caducia : où est ton coeur ? :mrgreen:
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar caducia » Lun 12 Nov 2012, 23:24

je lui ai mis une bonne note quand meme, mais il y a des moments c'est long. :eheh:
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Re: [Cinemarium] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Lun 12 Nov 2012, 23:28

J'ai trouvé le film court pour ma part :mrgreen: . J'étais tellement dans le trip que j'ai tout bu sans en perdre une goutte. Il ne manquait qu'un petit verre de dégust' distribué en entrée de salle pour que la séance fut parfaite. Je trouve le côté lancinant du film justement en phase avec les personnages qui vivotent sans trop savoir où ils vont. Le film a un côté mélancolique mais positif qui se marie à merveille avec le thème traité.
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