[Caducia] Mes critiques en 2012

[Mark Chopper]

Ah mais dans un mois, critique de Daredevil par Scalp :

'Un film que j'avais détesté la première fois : la faute à un script qui s'éloignait trop de l'univers de Frank Miller. Mais si on oublie le comic book, on réalise que Ben Affleck apporte une vraie profondeur à son personnage d'avocat aveugle (puis faut dire qu'avoir Jon Favreau comme meilleur pote en plus d'être aveugle, c'est pas cool)...'

@Heatmann :

Et la comparaison avec Matt Damon : bien d'accord, ils sont nuls tous les deux

Mais j'aime bien Will Hunting et je peux comprendre qu'il ait servi de tremplins aux deux.

[Dunandan]

Je l'aime bien aussi ce film, mais quand j'ai découvert après que leur jeu n'a jamais varié d'un iota, il faut se remettre en question ...

[Scalp]

Oue bon Daredevil il est nul dedans c'est vrai, mais il est bien dans Piège Fatal, Paycheck, tout les Kevin Smith, les Initiés ( et puis tout ses films depuis Hollywoodland, où enfin il a compris que choisir ses films c'est mieux que tourner tout ce qu'on lui propose )

[Heatmann]

merci, dans Boiler room il est tres bon , dans le frankenheimer aussi , will hunting merci mark de me le rappeler, ben y est aussi bon et pis le recent company man ou il est parfait

[Mark Chopper]

Bon, à part Will Hunting, je le trouve effectivement bon chez Smith et dans Les Initiés (il est toujours bon de rappeler l'existence de ce petit film, ne serait-ce que pour rappeler que Vin Diesel peut être très bon dans un type de rôle différent).

En regardant sa filmo, on réalise quand même qu'il a choisi des beaux films / réalisateurs de merde. Damon je ne peux pas l'encadrer, mais il a été plus malin.

[pabelbaba]

Les Initiés, sérieux... Il est horrible ce film... Y'a des critiques qui traînent là?

[caducia]

Martha Frank Daniel et Lawrence

Réalisé par Terence Young Avec Monica Potter, Rufus Sewell, Tom Hollander Comédie , Romance - uk - 1h28 1998

6/10

Synopsis

Une superbe Americaine, Martha, decide de se debarrasser d'une vie qu'elle n'aime pas et monte dans un avion sans se soucier de sa destination. En plein vol vers Londres, elle fait la connaissance de Daniel, homme d'affaires, qui l'invite apres l'atterrissage a dejeuner. Elle ne viendra pas au rendez-vous. Daniel reunit ses deux meilleurs amis, Frank et Lawrence, pour leur conter ses malheurs. Par la suite, Frank, comedien, rencontrera par hasard la belle Americaine dans un parc. Il tombera, lui aussi, sous le charme.

Critique

Comédie romantique assez classique, mais qui garde un certain charme par son cadre Londonien et par son casting composé d'acteurs plutôt habitués à des rôles dramatiques comme Rufus Sewell ou Joseph Fiennes.
Le personnage féminin incarné par Monica Potter est rafraîchissant, avec un faux air de pretty woman qui débarque à Londres sans but précis, mal fagotée et plutôt naïve.
Un script un peu plus intelligent que les comédies romantiques habituelles qui repose sur des quiproquos assez improbables mais c'est surtout la narration déstructurée qui fait que le spectateur ne suit pas l'histoire dans l'ordre mais par flash-backs, ce n'est que vers la fin qu'il saura quel est le fin mot de l'histoire.
Les acteurs apportent chacun un peu de leur personnalité avec la bande de 3 amis bien distincts qui tombent amoureux de la jolie blonde. Des dialogues assez malins, un ton léger du début à la fin et une ambiance british bien plaisante.

[Alegas]

Sinister

Réalisé par Scott Derrickson Avec Ethan Hawke, Juliet Rylance, Fred Thompson Epouvante-horreur , Thriller , USA/UK, 1h50 - 2012

5/10

Synopsis

Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille.

Critique

Sinister n'a rien d'exceptionnel si ce n'est son ambiance bien malsaine, basée énormément sur le suspense, car au bout du compte il ne s'y passe pas grand chose un peu comme dans les films de Jaume Balagueró ou la série des REC, où tout n'est que suggestion avec des effets de caméras subjectives, études d'images d'archives, jeu de lumières et d'ombres avec une musique qui souligne les moments où il faut avoir peur et ceux où c'est plus relax.

Ethan Hawke campe le héros qui est assez ambigu car père idéal au premier abord on s'aperçoit rapidement que c'est un opportuniste qui vit sur le malheur des gens et des serial killers.
Son personnage ressemble un peu à celui de Depp dans "fenêtre secrète", écrivain en panne d'inspiration aussi mal habillé paranoiaque, et qui mène son enquête en loup solitaire et qui est victime de visions dont il n'arrive plus à discerner le vrai du faux. Belle interprétation de Hawke qui arrive à nous communiquer sa frayeur avec presque rien.

Hélas, le scénario est tristement faible, ne fait que balader le spectateur façon 6ème sens, avec des fausses pistes couloirs vides et portes qui claquent, des séquences un peu répétitives entrecoupées d'apparitions étranges, on se retrouve en terrain connu, avec un huis clos centré uniquement sur le personnage de l'écrivain et son enquête éclipsant les personnages secondaires totalement.

La mise en scène reste tout à fait respectable, le réalisateur instaure une ambiance visuelle et sonore , jouant sur les films super 8 granuleux qu'il faut analyser façon millénium et jouant à fond sur les nouvelles technologies en parallèle, et Sinister n'est pas spécialement gore, le cinéaste n'en montre qu'un minimum par le jeu de la suggestion, des reflets ou des bruitages. L'univers crée est intéressant mais très mal exploité.
Un film qui surfe clairement sur la vague Paranormal Activity ou Insidious, qui malgré quelques moments plus inspirés reste assez plat et un twist final décevant façon 6ème sens (qu'on avait un peu envisagé...)

[Logan]

Twist facon Sixiéme sens? (de quoi tu parles la?) J'ai vu le film hein je précise tu peux spoiler en balise, car la je comprends pas du tout ce que tu veux dire.

[caducia]

A Fantastic Fear Of Everything

Réalisé par Crispian Mills, Chris Hopewell Avec Simon Pegg, Amara Karan, Paul Freeman Comédie UK, 1h40 - 2012

6/10

Synopsis

Un auteur de livres pour enfants qui s'est tourné vers le roman policier fait des recherches sur des tueurs en série de l'époque victorienne, qui font le rendre parano, surtout lorsqu'un producteur hollywoodien envisage de faire un film à partir de ses trouvailles.

Critique

Une comédie pas banale plutôt originale qui débute par une phase introductive permettant de montrer la personnalité singulière de son héros Jack (Simon Pegg) qui est un type complètement barré ultra parano, qui vit en reclus ayant peur d’être assassiné à la moindre seconde. Ce personnage atypique hors du commun est à mourir de rire, on a l'impression qu'il vit dans un autre siècle et les mimiques de Pegg sont irrésistibles, avec un personnage qui se fait une montagne de chaque obligation quotidienne. L'appartement du héros en lui-même est un petit bijou aux allures gothiques, on s'attend à de folles aventures autour de son personnage. Cette première partie est très réussite avec pas mal de gags originaux servie par l'interprétation de Pegg et ce héros décalé.

Hélas, le film prend une drôle de tournure et devient assez décousu car il multiplie les idées sans jamais aller jusqu'au bout pour résultat très brouillon. De même pour la mise en scène ludique, il fait des effets de styles parfois de façon répétitive comme de gros plans sur la pupille, ou des bullet time qui sont racoleurs n'apportant rien au visuel général du métrage. Un manque de cohésion dans le fil narratif peu abouti qui manque de clarté offre néanmoins de bons moments d'humour décalé et des scènes absurdes qui sortent de l'ordinaire en se reposant néanmoins sur le quotidien.
Un peu maladroit dans la forme, on essaye de se rattraper sur le fond en tentant de creuser la psychologie du héros à travers son enfance mais ce n'est pas très abouti non plus.
L'humour n'y est pas du meilleur gout, un peu en dessous de la ceinture et jouant sur les clichés, le racisme mais Simon pegg en roue libre arrive à tout faire passer par sa bonhomie et son talent comique qui ose presque tout pour un résultat comique efficace ponctué de moments plus poétiques et références cinématographiques où comment transformer une scène banale du quotidien en une séquence surréaliste.

Une comédie sympathique délirante foutraque qui regorge de bonnes idées qui ne sont pas aboutis, reste le one man de show de l'acteur principal qui reste un délice.

[caducia]

Fire with Fire

Réalisé par David Barett Avec Josh Duhamel, Rosario Dawson, Bruce Willis Policier / USA - 1h55 2012

6.5/10

Synopsis

Un pompier est témoin du meurtre d’un gang et doit témoigner durant le procès. Mais quand le programme de protection des témoins se révèle inefficace, il doit traquer lui-même le leader du gang pour protéger la femme qu’il aime.

Critique

Film d'action assez bien maîtrisé dans l'ensemble malgré quelques maladresses. Grosse tromperie sur la marchandise concernant Bruce Willis qui a bien entendu un rôle très mineur dans le script presque de la figuration.
Mais le reste du casting vaut tout de même le détour avec Josh Duhamel qui reprend un rôle d'actioner, qui ressemble un peu au rôle de Liam Neeson dans Taken 1 avec un thème principal de Revenge movie. L'acteur ne mérite pas l'oscar pour sa prestation, mais ça reste convenable, son personnage assurant quelques scènes sanglantes et torture cassant l'image du héros parfait avec un coté sombre qui sort un peu des sentiers battus.
Rosario Dawson a un rôle beaucoup plus formaté de la victime à sauver à protéger, un peu trop potiche.
On notera quelques seconds rôles amusants : 50 cents, Julian Mac Mahon, Kevin Dunn, Vinnie Jones...mais c'est surtout Vincent d'Onofrio qui incarne the big boss qui tire son épingle du jeu, assez impressionnant de charisme et en prestation.

Une mise en scène pas très recherchée plutôt fade qui manque de travail photo et de lumière, et des effets spéciaux approximatifs (surtout l'immeuble en feu sur la fin).
Un script peu original mais qui tient globalement la route avec des retournements de situations qui relance l'intrigue au moment où elle commençait à s’essouffler.

Film d’action plutôt classique, mais qui offre quelques face à face inquiétants , dommage que la réalisation ne soit pas de meilleure facture.

[caducia]

Un Anglais à New York

Réalisé par Robert B. Weide Avec Simon Pegg, Kirsten Dunst, Jeff Bridges comédie / USA - 1h50 2009

6.5/10

Synopsis

Sidney Young, jeune écrivain ambitieux, veut devenir célèbre à tout prix. L'opportunité s'offre à lui lorsqu'il est engagé au sein du magazine "Sharps". Cependant, malgré ses tentatives pour s'adapter à ce milieu particulier, son côté arrogant et arriviste ne plaît pas à tout le monde. Malgré cela, il va s'obstiner à vouloir son quart d'heure de gloire.

Critique

Comédie assez détonante, riche en gags, situations burlesques avec un coté bien déjanté, sur fond de soirées guidées hollywoodiennes qui permet pas mal de figurants connus très furtifs, et nombreuses références ciné, pour un métrage très divertissant.
Une critique de la haute société américaine assez féroce et aussi une autre idée de l'american dream avec le personnage de Simon Pegg qui est à l'opposé des bonnes moeurs (grossier, dragueur, pas hypocrite, et peu maniéré) qui fait un peu tache dans les chocs bureaux New Yorkais. On se délecte de ses mimiques, de ses maladresses et de sa langue du loup de Tex Avery devant Megan Fox. L'acteur s'en donne à coeur joie en dansant de façon ridicule à la Mr Bean, et faisant gaffe sur gaffe et est comme un chien dans un jeu de quilles dans ce monde de paillettes pour un rôle sur mesure.
Le reste du casting est aussi à la hauteur avec coté féminin Megan Fox en autoparodie permanente, Kirsten Dunst plus effacée, et pour ces messieurs Jeff Bridges, Danny Huston.

Le film est loin d’être linéaire et regorge de surprises pour une fin plutôt imprévisible et une histoire très mouvementée qui mélange un humour qui peut être bien lourdingue par moments ou plus subtil mais le script tient la route et tient le spectateur en haleine avec une petite baisse d’intérêt vers la fin à cause du changement de personnalité du héros qui perd de son impertinence.
Au final, un film à fort penchant comique ainsi qu'un coté satyrique poussé avec un défilé de stars qui valent le coup d'oeil, plutôt bien réalisé et rythmé qui offre quelques moments savoureux.

[zack_]

C'est naze et pas drôle
Un film vite oublié

[caducia]

moi j'ai bien aimé, plein de caméos et clins d'oeil ciné. Comédie pas trop conne.

[Jimmy Two Times]

C'est naze et pas drôle
Un film vite oublié

De toute façon, vous deux, zêtes persona non grata pour parler de comédie, zaimez pas Big Lebowski!