[elpingos] Mes Critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar Heatmann » Ven 26 Oct 2012, 09:01

Scalp a écrit:Bon faut que je le prenne ce Margin Call ( Heat, tu me rachètes si j'aime pas ? )


ben je l'ai deja margin call :wink:

Logan a écrit:Je prévois un 6 :mrgreen:


nan mais celui la franchement tout le monde a aimer , c'est quand meme une belle plonger dans les coulisses de comment la crise est arriver . bon apres c'est pas forcement un film que je t'aurait conseiller scalp , t'aime bien ce genre et le sujet ? si oui ben c'est quand meme tres prenant , bien ecrit niveau dialogue mais pas trop d'implication dramatique au niveau des perso hein ( pour ca faut voir company men ou wall street 2 ) ici c'est vraiment le jeu de la bourse en 1er plan
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 26 Oct 2012, 15:16

Ouaip au moins un 7 pour Scalp quand même...
Heat t'as pas voulu plus monté ta note que ça? T'as l'air d'avoir pas mal apprécié quand même...
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 26 Oct 2012, 15:18

J'espère que c'est mieux que le truc de Klapisch :chut:
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 26 Oct 2012, 15:39

Je pense que ça n'a rien à voir... :mrgreen: (mais bon pas vu le Klapisch)
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar Dunandan » Ven 26 Oct 2012, 15:47

Avec La part du gâteau, il s'agit aussi d'une histoire de crise financière et de traders, sauf que la psychologie des personnages est construite à la truelle ^^ (en gros l'histoire entière du film est bâtie sur le double sens du titre sans aller chercher plus loin).
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Ven 26 Oct 2012, 15:53

Oui avec Viard et Lellouche... en plus. :x
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Looper - 8,5/10

Messagepar elpingos » Lun 05 Nov 2012, 01:48

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LOOPER
-------------------------------------------
Rian Johnson (2012) | 8,5/10



On pouvait s'en douter au vu de ses 2 précédents films, mais Rian Johnson a plus d'un tour dans son sac.
En fin connaisseur il continue de creuser un joli sillon sobre et intelligent dans les genres qu'il revisite. "Looper" son 3e film est sans doute le plus puissant des 3. En s'appropriant ainsi le thème du voyage dans le temps (et d'autres surprises) et en peignant cette vision détonante du futur, l'inspiration et le plaisir semblent avoir guider le réalisateur. En jouant ainsi des artifices, d'une ironie et d'un toujours très bon sens de l'humour, il s'amuse en même temps que l'histoire se construit, montrant ainsi toutes ses qualités de raconteur d'histoire. Car Looper n'est pas que le film concept de SF qu'on pouvait attendre. La ligne directrice plus ou moins tracée ne nous amène finalement pas là où s'y attendait. Car si Bruce Willis et Joseph Gordon-Levitt prêtent leurs traits de grande classe à ce personnage d'un nouveau genre, ce n'est pas pour donner une image classique du héros (un héros double d'ailleurs). Un autre personnage semble ainsi bien plus intéresser Johnson... Et ces Loopers ne sont qu'un prétexte, un moyen et un symbole qui participe à la somme d'idées logiques qui convergent vers ce grand final superbement ficelé. Jusqu'à la fin du film, impossible de savoir vers où le réalisateur veut nous amener et la révélation est à la hauteur de l'attente...
Certes le film n'est pas parfait et sa structure un peu déconstruite est forcément déroutante. L'histoire (géniale) possède néanmoins quelques lacunes qui peuvent aussi décevoir. Mais les ficelles sont très fines et importent au final bien moins que les surprises que le film réserve. Et son extrême fluidité dans les moments clés et la qualité des images maintiennent l'intérêt quasi constant. Le mélange des genres, qui peut lui aussi surprendre, n'est pas que le pot pourri de nombreuses références : le film de par son impressionnante efficacité semble bien plus être la somme logique et réfléchie de ses influences.
Un travail franchement passionnant qui brille par sa richesse, son style unique et sa force de persuasion et qui confirme que Johnson a encore de quoi nous surprendre.
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Messagepar maltese » Lun 05 Nov 2012, 11:42

:super: Pareil. Excellente surprise en tout cas, ça me motive à découvrir les autres films de Johnson.

Tiens d'ailleurs, dans Looper, c'est moi ou
la scène où Willis bute le gamin est un clin d'oeil direct à "Il était une fois dans l'Ouest", quand Fonda bute le gosse au début? Les plans sont très semblables, et on cloture ça par un plan sur des rails de train (ou j'ai mal vu?), là où Leone faisait suivre sa scène par l'arrivée en gare d'un train. Si c'est le cas, belle inspiration :love:
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Lun 05 Nov 2012, 11:48

Peut-être, faudrait que je revois les 2. A mon avis le cinéma de Johnson est pétri de références prestigieuses.
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar Scalp » Lun 05 Nov 2012, 14:25

Par contre Johnson contrairement a des tocards il plagie pas ( j'hésite à citer des noms là :mrgreen: )
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Lun 05 Nov 2012, 14:33

elpingos a écrit:Pour moi c'est sa très grosse faiblesse... S'il voulait faire une fin ouverte c'était sur la scène de l'ouverture de la porte qu'il devait le faire... Là ça donne du grain à moudre à ceux qui veulent y voir un film fantastique, avec un prophète, et tout le tralala .. Alors que c'est clairement pas le but recherché à mon avis, mais bien plus une métaphore... Enfin j'espère... Parce que bon y a les Destination finale pour ça.



De mon point de vue, la fin n'est pas là pour dire "oui le perosnnage avait de vrais visions, c'est un prophète blabla" mais tout simplement de crédibiliser ce genre d'hommes (les survivalistes) car l'espèce humaine et la vie sur Terre en général ne sont pas à l'abri d'une catastrophe naturelle, d'une comète, d'un virus ou quoi que ce soit et que la diabolisation des survivalistes ("ouais vous êtes des paranos, vous vous empêchez de vivre etc...") est une injure à un genre de pensées certes assez pessimistes mais surtout très attaché à la survie, à la sauvegarde de l'espèce etc... le film sort au bon moment, proche de fin 2012 et de toute cette mode d'acheter des bunkers, des conserves etc.... Alors que dans la théorie, vaut mieux se préparer à tout plutôt qu'à rien et que les survivants sont généralement les mecs préparés, entrainés, conscients des dangers, pas seulement "naturels" mais aussi économiques. certains renient tout ça par peur sans doute ou parce qu'ils doivent sans doute penser que le monde dans lequel on vit est tout rose mais vu l'état actuel des choses à tous les niveaux, les survivalistes raisonnés sont les plus éveillés. Take Shelter c'est l'histoire d'un mec qui a des visions, qui pète un plomb etc...dont tout le monde se fout, perosnne ne le coit, il est renié,on l'insulte,il perd des amis etc...et au final, dernier plan, il avait raison. :super:

A moins que le film sous entende que la paranoïa du père a contaminé les siens à force de. :roll: Je pense pas.
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Lun 05 Nov 2012, 15:00

Ben c'est justement le côté "il avait raison en fait" qui me dérange dans ce genre de conclusion. En gros on nous fait croire à des choses (des événements apocalyptiques) - puis on nous dit que le mec il est fou en fait - pour au final nous dire : et ben si en fait il avait raison... C'est pas tellement la finalité du truc qui me dérange mais plutôt la manière dont c'est construit.
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar elpingos » Lun 05 Nov 2012, 15:54

elpingos a écrit:Peut-être, faudrait que je revois les 2. A mon avis le cinéma de Johnson est pétri de références prestigieuses.

D'ailleurs un petit article de paris match à ce sujet
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Re: [elpingos] Mes Critiques en 2012

Messagepar Waylander » Mar 06 Nov 2012, 17:18

elpingos a écrit:Ben c'est justement le côté "il avait raison en fait" qui me dérange dans ce genre de conclusion. En gros on nous fait croire à des choses (des événements apocalyptiques) - puis on nous dit que le mec il est fou en fait - pour au final nous dire : et ben si en fait il avait raison... C'est pas tellement la finalité du truc qui me dérange mais plutôt la manière dont c'est construit.



Le film est construit comme et par les réactions humaines de dénie de la réalité tant que ça ne les touchent pas. Je trouve ça cohérent.
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Convoi de la peur (Le) - 8/10

Messagepar elpingos » Ven 09 Nov 2012, 10:54

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LE CONVOI DE LA PEUR
-------------------------------------------
William Friedkin (1977) | 8/10



Quelques années après ses chefs d’œuvre, French Connection et l'Exorciste, Friedkin s'attaque au remake du Salaire de la peur et signe un grand film âpre et poisseux, à la croisée des genres du thriller, de l'aventure et du film psychologique.

Comme pour ses précédents films, Friedkin ne verse pas dans le divertissement et préfère livrer une histoire d'un pessimisme rare. Doté d'une introduction remarquable qui en l'espace d'une demie heure nous transporte aux 4 coins du monde pour nous présenter ces 4 personnages, l'histoire nous débarque ensuite au fond d'une jungle sud américaine, un cul de sac vert et boueux dont on devine qu'on n'en ressortira pas indemne. Pour souffler un incendie sur un chantier pétrolier, nos 4 personnages en cavale vont devenir les convoyeurs d'un chargement de produits explosifs. En jeu une importante somme d'argent et ce qui pourrait ressembler à une porte de sortie à cette vie de reclus cache en réalité une descente aux enfers bien plus terrible que ce qu'ils ont déjà connu.

Friedkin n'y va pas avec le dos de la cuillère et livre autour de ce convoi des scènes stressantes d'une intensité assez géniale. Les étapes de ce voyage sont l'occasion de magnifiques séquences autour de ces hommes aux abois, conducteurs de machines infernales dans une nature étouffante, équipiers pour le pire. Entre les sons de la forêt et les bruits des moteurs, la longue traversée a des allures de plongée vers des abysses sans fond. Film puissant porté par une réal impressionnante et des acteurs parfaits (Cremer et Scheider notamment), le convoi de la peur pose un regard glacial sur une nature humaine sale et terrifiée, aussi bien confrontée aux éléments qu'à sa propre angoisse. Les effets sont soignés et instillent une mise sous tension étouffante soulignée par un score synthétique haletant de Tangerine Dream.

Plus qu'un thriller, le convoi de la peur est un film cauchemardesque vraiment fascinant qui ne laisse au spectateur aucun répit et dont l'ambiance pessimiste et le dénouement dépressif ne livrent aucun espoir de rédemption. Aucun salut au bout de la route.
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