[Moviewar] Mes critiques en 2012

[elpingos]

Gros fan d'anime et ayant bien kiffé millenium actress, j'ai tenu que 20min devant tokyo godfathers et j''ai jamais réessayé.. Je crois que c'est foutu, vos avis m'encouragent vraiment pas

[Moviewar]

Finalement ça va, je pense avoir réussi mon "initiation"

Moi aussi je serais curieux de savoir comment t'as pu mettre la moyenne à ce truc ...

Je pense qu'à la rédaction de la "critique" la note va descendre

En fait le film je l'ai vu en 10 fois du coup 10 minutes par ci ça fait pas de mal ! Et puis en même temps je devais être sur BoM

[Dunandan]

Oh le tricheur

[Mark Chopper]

Je ne pige pas l'intérêt de regarder un film dans ces conditions...

Si un film me gave au point d'arrêter toutes les 10 minutes, je ne le finis pas.

[Moviewar]

Toutes les 10 minutes c'était une façon de parler, j'ai du le voir en 3-4 fois c'est tout. Et je ne l’arrêtais pas parce qu'il me gavait mais tout simplement parce qu'avec mon rythme de travail chaque semaine je n'ai pas eu la possibilité de me le faire en une seule fois, voila tout

[Dunandan]

Ah voilà peut-être la méthode-clé pour augmenter mon rendement de films et de critiques par la même occasion

[Moviewar]

B I L A N   O C T O B R E

158 - Gebo et l'ombre 5/10
159 - Savages 8/10
160 - Compliance 6/10
161 - Le Samouraï 7/10
162 - Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare 4,5/10
163 - Ted 7/10
164 - Tokyo Godfathers 4/10
165 - Mais qui a re-tué Pamela Rose 5/10
166 - Sur la route 5,5/10
167 - Les Lyonnais 7/10
168 - L'Exercice de l'État 5,5/10
169 - Too Big to Fail 6/10


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> 12 FILMS <
5 au Cinéma
12 découvertes
Moyenne : 5,8/10

[F I L M   D U   M O I S]



[D É C E P T I O N   D U   M O I S]



[B E A U T É S   D U   M O I S]

[Heatmann]

la t'avais moyen d'illustrer pour ta beauter du mois !!!

[Moviewar]

Je sens dans ce post de la frustration

Cadeau

[Hannibal]

C'est énorme

[Moviewar]

Les Bêtes du sud sauvage 8/10

Les Bêtes du sud sauvage est le premier film du réalisateur Benh Zeitlin, originaire du Queens qui n'avait réalisé jusqu'à présent que des courts métrages.

On est très loin des grosses productions cinématographiques formatées par les grandes boites de production accumulant les stars et les effets visuels. Ici, un style caméra embarqué, un grain présent sur la pellicule, et des acteurs non professionnels recrutés dans l'école du coin pour la jeune fille et dans la boulangerie pour le père.

Flirtant avec le cinéma indépendant et fantastique, Les Bêtes du sud sauvage développe un univers très éloigné du monde aseptisé qu'il vise ici à critiquer avec modération. Le film, adapté d'une pièce, raconte les aventures de la communauté roots vivant dans le bayou, le Bassin – bathtub. A aucun moment le film énonce l'endroit et l'année dans lequel l'histoire se situe, on reconnaît assez facilement le lieu de tournage, à savoir la Louisiane, où les grandes plaines s'étendent à perte de vue et font face à l'océan et à la montée des eaux.

Tandis que de nombreux films racontent la fin du monde et le chaos qui en découle, Les Bêtes du sud sauvage présente sa version de la fin du monde : la monté des eaux venant alors détruite les plaines où les habitants vivent loin de la société moderne et des technologies. Dans le bassin, pas d'école ni de bureaux, on mange et on vit à la dure. C'est le quotidien de Hushpuppy (Quvenzhané Wallis), garçon manqué de 6 ans et de son père, Wink (Dwight Henry ), atteint d'une maladie. La tempête ayant détruit leur campement, le père s'obstine à tout reconstruite tandis que la jeune fille part à la recherche de sa mère, qui l'a abandonné à sa naissance.

La grande métaphore du film est bien entendu celle des animaux. Ils tiennent une part très importante dans l'intrigue étant les principaux amis de Hushpuppy. Écoutant battre leur cœur, elle délivre un message plein d'espoir, où dans des situations complexes, une simple aide peut tout faire repartir. Les habitants du Bassin, au final, peuvent être vu comme des animaux sauvages que personne n'a réussi à apprivoiser. Quand vient l'expulsion, ces derniers se retrouvent dans un hôpital, mais à leur yeux cela revient à être enfermé dans une cage ou plus précisément coincé dans « un aquarium sans eau ».

Le film repose entièrement sur les épaules de la jeune gamine qui est époustouflante, et du père qui prend son rôle à coeur et nous transmet les émotions avec brio. La voix off de la jeune fille vient rythmer le métrage lui donnant des airs de conte de fée. On retrouve ici des aspects féériques de Max et les Maximonstres de Spike Jonze, bien que Les Bêtes du sud sauvage possède un caractère dramatique assez mis en avant.
Enfin, le film est doté d'une bande originale de toute beauté et pétillante. A noter également une scène d'introduction époustouflante qui donne la chair de poule par sa splendeur et son éclat.

A travers les yeux de cet enfant, Benh Zeitlin nous livre une belle histoire intelligente, touchante dont on en ressort bouleversé. Une vrai bouffée d'air frais.

[zack_]

Seul film sur mon marathon cannois ou je me suis endormi, à 3h du mat' j'ai trouvé ça chiant

[osorojo]

Sur le papier, il me bote pas du tout, mais vues les notes et en prévision des Bomscars, va falloir que je le mate. Il passe la semaine prochaine au cinoche, j'vais tenter, en plus il fait 1h30 et ça c'est un bon point ^^

[Mark Chopper]

Seul film sur mon marathon cannois ou je me suis endormi, à 3h du mat' j'ai trouvé ça chiant

Pas vu le film, mais à 3h00 du mat je pense que je pourrais m'endormir devant mon film préféré.

[zack_]

C'est pour ca que j'ai mis un non noté, car je ne peux pas le juger a sa juste valeur. Mais bon celui de 5h m'a captivé c'est que celui-ci doit etre un peu moins passionnant