The Hobbit de Peter Jackson : 4/10
2012 a été une sale année pour tout les gros films attendu au tournant, là l'année fini en beauté encore plus creux que Prometheus, encore plus long TDKR et affichant plus de FX au compteur qu'Avengers et Total Recall reunit. Voici le Hobbit. L'arnaque de l'année.
Comme le laissait présager la bande annonce, on retrouve un PJ de Lovely Bones pour le mauvais gout graphique qui aurait reproduit ses excès numérique du passage de l'île de King Kong puissance 10. Quasiment 3h de vide numériques pas un seul plan sans un grand fond vert ou une bête en cgi qui sautille, ça en devient fatiguant pour l'oeil (je n'ose même pas imaginé une scéance en 3d HFR) à se demander ou est passée le PJ passioné qui avait reussit a créer un univers visuel palpable et riche dans sa trilogie en limitant les retouches graphiques au profit de maquettes et d'acteurs deguisé, ici on ne croit jamais ce que l'on voit, les décors crée de toutes pieces se compte sur la moitié d'une main, les paysages magnifiques de la nouvelle zélande sont exploité au minimum malgres un budget pharaonique le cinéma s'appauvrit considérablement pour resembler à une sucession de cinématiques de jeu déja périmé.
Ici on a l'impresion d'être en face d'une pale copie, délavé (la photo surtout au début du film est assez hideuse) de tout fond de la communauté comme on le crégnait après l'annonce de faire 3 films de 3h à partir d'un bouquin d'à peine 300 pages, l'étirement se ressent à chaque scène que l'on fait durer 3 plombe jusqu'à l'épuisement, le demarrage de l'aventure semble interminable, les péripéties sans impact sur l'histoire s'enchaînent, les perso limités à des caricatires s'accumullent et n'ont strictement rien à raconter et se dire. Du coup les nains commencent à chanter ou se jetter de la nourrite pour remplir le film ... Ça en devient d'autant plus consternant à la fin du film ou l'on a l'impression d'avoir à peine un quart du chemin pour rejoindre le Dragon. Laissant l'amère sensation de devoir se coltiner encore 6h de métrage pour arriver au final qu'on nous promet. Là ou la communauté se suffisait a elle même en véritable film tout en redant impatient de voir la suite, ici PJ se fout clairment du spectateur en lui refourgant une introduction qui aurait du duré moins d'une heure pour pouvoir en garder sous le coude, quoiqu'on peut même en douter ...
Car il faut le dire l'histoire en terme de narration et d'enjeux fait peine à voir, on dirait un tour d'echauffement de la trilogie du SDA même lieux, même personnages mais aucune menace palpable, d'ailleurs toutes les 30 minutes on a droit à un nouveau méchant qu'on oublie la minute suivante Orc, Gobelin, Troll, géant de pierre de la bestiole numérique en vu tu en voilà ... jusqu'aux lapin, hérisson et moindres insecte à l'écran
PJ se mert au niveau automatique d'un spielberg qui bacle son ID4, Baz Luhrman ou Burton. En plus il force tout le monde à revenir devant un écran vert pour la nostalgie, sincèrement les ajouts de Galadriel, Sarouman ou encore Frodon sont d'une inutilé confondante en terme de récit que dire des petits nouveau du magicien loufoque .. Tout ces personnages passent en coup de vent sans impacter l'histoire qui nous ait montré reste une joyeuse troupe de nain qui était mieux charactérisé en 10 minutes dans Blanche Neige, c'est dire.
Aucune émotion ne transparait même Bilbo ne semble pas vraiment à l'aise, seul Thorin leader des nains apporte un peu de charisme à l'aventure, les seul deux personnages que l'on retient un linimum car ils ont les seules deux bonnes scènes du film tout d'abord l'intro reussit qui veut nous faire croire que l'on va renouer avec le souffle épique du SDA en nous délivrant plus sur le peuple des nains et le duel de devinette avec Gollum seule créature numérique qui a progréssé en 10 ans et que l'on prend plaisir à retrouver grâce à la performance de Serkis, le reste ne propose que du déja vu mal écrit, mal monté, avec une réal de mauvais gout ou PJ ne se pose aucune limite et finit par faire tout son film sur un ordinateur près à aborder le prochain Tintin avec sérénité. Vive le cinéma virtuel.