[Hannibal] Mes Critiques en 2012

[Dunandan]

Skyfall de Sam Mendes (2012)

Qu’est ce que ça fait du bien de voir un Bond de cette qualité après tous les échecs qu’on s’est tapé pendant des années ! Un vrai James Bond avec tout ce qui fait son charme : tous les ingrédients sont là et réunis pour transcender la franchise et nous livrer un épisode d’une qualité proche de la perfection.
L’histoire tout d’abord est profonde, elle touche Bond au plus près et implique alors un investissement total de sa part : on comprend dès lors ses motivations et la façon dont il fonctionne pour arriver à son but.

M est véritablement au centre de cette affaire qui va faire resurgir des vieux démons du passé que tout le monde voulait oublier. Bond va alors passer par toutes les étapes de la descente aux enfers à la renaissance qui est le thème du film et une sorte de résurrection de la saga en même temps que du personnage. Javier Bardem en némésis ambigu de 007 est époustouflant. Il compose un personnage trouble, un ancien agent trahi qui veut se venger de ce qu’on lui a fait subir, il est calme, machiavélique et redoutable. C’est un vrai adversaire à la hauteur de Bond qui va devoir se surpasser pour pouvoir le contrer.

La mise en scène est exemplaire, tout est d’une fluidité impressionnante et la photographie est à tomber par terre avec des scènes vraiment extraordianires comme la partie en Asie ou la scène au Casino de Macau qui est pour moi l’une des meilleures car elle arrive à allier le charme des anciens Bond (décor de luxe, bad guy, Bond girl et la petite touche en plus avec la fosse aux dragons de Komodo) et la modernité de son époque. C’est une vraie réussite tant le film est beau à regarder et est bourré de scènes majeures : l’intro sur le train, le casino, Shanghai, le repaire de Bardem, le climax final, …).

Un petit mot sur la musique qui est vraiment sympa et arrive à rester dans le ton de la franchise tout en jouant sur les notes de la chanson titre d’Adèle (dont je n’étais pas fan au début et que je me suis mis à vraiment apprécier).

Pour un fan de l’univers de Bond tel que moi, ce film est celui que j’attendais depuis plus de 15 ans et je ne remercierai jamais assez les producteurs et Mendes de l’avoir fait. Je n’ai qu’une envie, le revoir une deuxième fois pour voir si je n’augmente pas ma note tellement il vieillit bien dans ma tête.

NOTE : 9/10

[Hannibal]

De l’eau pour les éléphants de Francis Lawrence (2011)

C’est pas si mal que ça ! Et je peux même dire que cette virée dans le monde du cirque dans les années 30 se suit agréablement sans ennui. Ce qui est très intéressant dans ce film, c’est que l’univers que l’on nous décrit n’est pas aussi joyeux et idyllique qu’on pourrait le croire, loin de là. Le réalisateur joue à fond sur le contraste entre le spectacle qu’il faut assurer coûte que coûte dans la joie et la bonne humeur et les coulisses du cirque qui révèle un monde très dur, presque inhumain où les plus faibles sont laissés sur le bord de la route ou carrément exécutés, les artistes ne sont jamais payés, les animaux ne sont pas soignés et les fauves mangent de la viande faisandée.

Tout ce petit monde est tenu par la poigne de fer d'Auguste (Waltz) qui est une sorte de dictateur sans cœur qui pousse tout le monde à bout pour pouvoir assurer le show quelles qu’en soit les conséquences. Waltz livre une bonne prestation d’un illuminé qui peut péter les plombs à tout moment (ce qui lui arrive deux ou trois fois dans le film), il en devient alors terrifiant pour son entourage.

Je suis complètement vierge de Twilight et j’ai trouvé Pattinson bon acteur et convaincant : il incarne ici un vétérinaire obligé de fuir sa patrie et qui se retrouve embauché pour soigner les bêtes. Il va vite devenir l’ami le plus proche d’Auguste et va se rapprocher dangereusement de sa femme interprétée par Witherspoon qui est le point un peu plus faible du casting.

Petit côté sympa aussi, c’est que le film se passe pendant la prohibition, donc tout le monde essaie de se procurer de l’alcool de plus ou moins bonne qualité, les grouillots boivent n’importe quoi à en devenir malades, et les dirigeants s’encanaillent dans des boîtes clandestines où les flics font des descentes de temps en temps.

De l’eau pour les éléphants ne restera probablement pas dans les annales du cinéma mais c’est un film sympathique qui se regarde sans ennui dans les coulisses sordides du monde joyeux du cirque.

NOTE : 6,5/10

[Mark Chopper]

Je suis complètement vierge de Twilight

Continue de serrer les fesses.

j’ai trouvé Pattinson bon acteur et convaincant

Bon, je n'ai pas vu ce film, mais c'est une évidence au vu des autres.

[Scalp]

Tient j'avais oublié ce dossier de Logan ( bon Hannibal doit aussi ça te fait un dossier, tu vas pas y échapper ).

[Hannibal]

Je suis plus à ça près

[Scalp]

Oh ça va ton dossier est moins chargé qu'un Alegas ou un Killbush

[Killbush]

C'est pas moi qui met la moyenne à un Resident Evil tout naze

[Scalp]

C'est pas moi qui vais voir du Burton au ciné

[Heatmann]

C'est pas moi qui met la moyenne à un Resident Evil tout naze

hey oh , il est bien sympa le resident 3 , la moyenne sans prob , y a plein de bonus et bon truc dedans , le mix western post apo ca fonction carrement

[Killbush]

Mouais, pour moi ça vaut 3 points un jour de grande bonté, mais effectivement c'est surement le meilleur de la saga (même si le 2 me fait bien rire)

[Hannibal]

Le spectre de Frankenstein de Erle C. Kenton (1942)

Je fais une critique rapide car peu de personnes sont intéressées mais ce Fantôme de Frankenstein n’est pas le plus nul de la série, il a même quelques atouts qui font qu’il reste tout à fait regardable.
Igor (cherche pas t’as tort) a survécu aux différents événements des précédents opus et par un heureux hasard (la destruction du château de Frankenstein par les villageois) le monstre est retrouvé conservé dans du souffre tel Han Solo en congélation carbonique. Ni une ni deux Igor va le retaper et partir à la recherche du dernier descendant de la famille Frankenstein (un autre des fils du savant donc).

Mais ce brave Igor a un projet beaucoup plus terrifiant, puisqu’il veut obliger notre savant à implanter son cerveau dans le corps du monstre pour en faire le maître du monde AHAHAHA (rire grave et puissant).
Comme je le disais, le film n’est pas dénué d’intérêt pour les fans du genre, il apporte sa petite pierre à l’édifice et promet quelques suites un peu plus mouvementées au vu du final de l’entreprise. Les effets spéciaux sont relativement soignés pour l’époque et le jeu des acteurs est plutôt bon, Frankenstein en tête : je parle bien sûr du savant pas du monstre car en effet le monstre n’est plus incarné par Boris Karloff mais par Lon Chaney qui s’en tire plutôt pas mal. Bela Lugosi incarne toujours le fourbe Igor avec sa flûte et sa vilaine bobine.

Voilà, donc sûrement pas le meilleur de la série mais pas le plus nul non plus, et j’ai trouvé le final bien sympa car il peut amener des suites biens funs si ça continue dans cette voie.

NOTE : 6/10

[Scalp]

C'est le fantome ou le spectre le titre ?

[angel.heart]

Je crois que les 2 titres existent pour ce film mais vaudrait mieux référencer Le spectre, titre utilisé pour le dvd français.

[Hannibal]

ouais j'ai trouvé le spectre au début et puis après sur certains sites j'ai trouvé le fantôme...
Bon je change et je mets le spectre alors

[Hannibal]

Soleil vert de Richard Fleischer (1973)

Soleil vert est une adaptation d’un roman de Harry Harrisson qui dépeint un monde futuriste où les ressources de la Terre sont épuisées et où les hommes s’entassent par paquet dans des mégalopoles surpeuplées et surchauffées. Le monde décrit est absolument terrifiant et offre une vision très pessimiste de l’avenir qui nous est proposé. J’ai trouvé cette reconstitution admirable avec des personnages qui sont constamment en sueur et qui s’entassent dans les cages d’escalier et dans les églises. Avoir un appartement est un vrai privilège qui n’est accordé qu’à quelques individus. Il y a une scène absolument géniale où des manifestants qui commencent à être un peu trop remuant sont évacués par des pelleteuses sans ménagement. Le monde va vraiment à la dérive.

Au milieu de ce chaos, deux hommes partagent un appartement, Heston joue le rôle d'un flic qui enquête sur un meurtre qui va l’amener assez loin dans la révélation de secrets bien gardés; Robinson joue un vieil utopiste qui ne jure que par le temps passé et la bonne bouffe d’antan. Sa dernière scène est parfaite surtout quand on sait la résonnance qu'elle a sur la vraie vie de l'acteur qui était mourant. Fleischer réussit à reproduire une ambiance vraiment géniale pleine de petits détails qui renforcent l’aspect cruel et glauque du monde dans lequel ils vivent (le flic qui pille l’appartement du mort, la fille qui n’est qu’un objet parmi les autres (mobilier) et qui est loué avec l’appartement, vieux euthanasiés, etc…). L’enquête va amener les personnages beaucoup plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé et tous ceux qui découvrent la vérité sont incapables de la supporter (le curé, Robinson et même Heston). Le twist final est juste génial et le film se finit exactement là où il faut ! C’est très classe et il n’aurait pas fallu aller plus loin.

Le film a peut être un peu vieilli mais personnellement je lui trouve un charme fou et j’ai vraiment beaucoup apprécié cette séance de rattrapage d’un très bon film d’anticipation comme je les aime. Heston est parfait dans un rôle qui lui va comme un gant, le flic un peu brutal mais un peu fragile, buté et têtu qui va jusqu’au bout de l’enquête même quand son boss lui dit stop. Même la fille a un rôle beaucoup plus important qu’on n’aurait pu le croire au début surtout de la façon dont elle est introduite. Non vraiment ce Soleil vert est une très grande surprise et un très bon film.

NOTE : 8/10