[Pathfinder] Mes critiques en 2012

[Heatmann]

Button c'est pas le genre de films qui est pensé pour la tête, mais bien pour le cœur. Un très beau film en ce qui me concerne, que j'ai revu à la hausse à la seconde vision.

la , je suis d'accord avec alegas , meme si j avai deja bcp aimer a la 1er vision , et en effet encore plus la 2nd fois

[Pathfinder]

Button, je l'ai pourtant "subi" 2 fois avec l'espoir de le revoir à la hausse. Mais rien n'y fait, je le trouve terriblement chiant et pas naturel du tout. Ca sent le truc formaté pour faire pleurer dans les chaumières. Peut etre faut il laisser son cynisme de coté en le regardant? Malheureusement, je n'arrive pas à pardonner ce classicisme monté de toute pièce pour récolter des oscars.

[Jimmy Two Times]

De bon matin 6.5/10

Autre genre, autre approche, de bon matin fait partie de ces drames français qui te flinguent le moral pour les quinze jours à venir. Pourtant, le sujet est difficile à esquiver puisqu’il fait régulièrement la une des drames du quotidien. Le film raconte donc la lente chute d’un cadre désavoué, rétrogradé et harcelé psychologiquement par une direction rajeunie ayant décidé de le mettre au placard. Dans la droite lignée du couperet, le film livre une analyse accablante des ravages de la sphère professionnelle sur notre quotidien. Daroussin incarne avec la sobriété qu’on lui connait ce directeur au bord du précipice. Ici, il n’y a pas de gras juste l’essentiel. Les faits et rien que les faits avec un homme lentement cassé qui commettra l’irréparable. La narration déstructurée ne prend pas en traitre sur le destin de cet homme se limitant au constat froid et détaché d’une vie minée et d'une famille brisée. Le film ne réinvente pas la roue puisqu’il passe après de belles réussites sur le sujet. Mais la forme élaguée à l’extrême (peu de dialogues, pas de musique) lui confère une atmosphère oppressante rappelant le suffocant drame de Nicole Garcia, l’adversaire.

Oulah! Je vais faire breveter mes critiques!

[Pathfinder]

Revenge 9/10

Revenge était une redécouverte qui s’imposait. Dans mon souvenir (très) lointain, le film de Tony Scott s’apparentait à une belle endormie. Finalement, je me suis vite rendu compte que je ne me rappelais plus de rien. On plonge donc directement dans la moiteur mexicaine pour y suivre un jeune retraité de l’aviation répondant à l’invitation d’un vieil ami. Ce dernier, caïd craint et redouté, lui présente sa nouvelle femme.

A l’opposé des médiocres Top gun et Flic de Beverly Hills 2, Revenge déploie une romance vénéneuse proposant un spectacle lancinant mâtiné d’un érotisme magnétique. Mais attention, nous ne sommes pas chez Adrian Lyne et ses 9 semaines et demi. Le danger plane en permanence sur les ébats du couple Costner-Stowe. Par petites touches, Tomas Milian et le grand Anthony Quinn resserre l’étau faisant poindre une menace grandissante. Ce triangle amoureux semble être une véritable cure de jouvence pour un Tony Scott prenant plaisir à se démarquer de son étiquette de réalisateur à la solde des producteurs. Le film sera, malheureusement, un échec cuisant, mais ces 100 minutes lui auront permis d’exprimer une sensibilité aussi étonnante que bienvenue. Les plus grandes réussites du réalisateur seront d’ailleurs celles qui exploiteront pleinement cette fibre. True Romance, Man, on fire et Revenge partage ce même ADN de l’amour contrarié par une violence sèche et impitoyable. C’est donc en vrai auteur indépendant qu’il impose une esthétique léchée (sans artifices, juste de beaux paysages finement mis en valeur) et un casting très intéressant. Kevin Costner, à l’aube de sa carrière, se révèle complexe laissant très vite derrière lui cette image du héros propret. Anthony Quinn trouve là son avant dernier grand rôle et n’a même pas besoin de parler pour irradier les scènes ou il apparait. Et Madeleine Stowe, au-delà d’un sex appeal que je ne m’imaginais même pas, n’est jamais potiche défendant avec courage un rôle de femme fautive un brin clicheton. Dans les seconds couteaux, l’arrivée de Miguel Ferrer et John Leguizamo dope considérablement l’intérêt de la seconde partie. A l‘instar de True romance, le film distille également de surprenants éclairs de violence. Le flingage du chien est aussi abrupt que tétanisant, au moins autant que le tabassage en règle de Costner et le sort (hardos!) réservé à Stowe. Evitant le piège de la vengeance classique (sauf pour quelques gros bras), Tony Scott préfère surprendre avec un final d’une puissance émotionnelle double. Il y aura tout d’abord cette rencontre ou les balles laissent leurs places à l’expression la plus simple du pardon. Puis l’ultime plan déchirant du film nous achève imposant la griffe d’un réalisateur profondément mélancolique.

Pour un homme trop souvent cantonné au rôle de simple faiseur, Tony Scott pourra se vanter au paradis d’avoir laissé en héritage deux somptueux chefs d’œuvre. Deux romances atypiques. Deux éclairs de génie redéfinissant la notion d’amour au cinéma. Rien qu'avec ça, l’homme à la casquette rouge peut reposer en paix.

Badass M.F.

[Heatmann]

le fait qu'harrison ecrive lui meme le script baser sur sa nouvelle a lui fait qu'on garde toute l'essence des perso , leur motivation , leur epaisseur et surtout le ton et ambiance si particuliere , tout en adaptant ca cinematographiquement . Avec un casting stellair , une mise en scene splendide et atmospherique , un film ou la picturaliter des decors/eclairage sert le recit , bref le combo ultime .
sur La DC le fait de raccourcir ca permet aussi ( dixit harrison himself quand on lui demandais sont avis ) de faire passer la liaison entre costner et stowe plutot comme une passage et qu'il se rend compte que plus tard dans le film que c'etait le veritable amour , et non pas une vrai liaison qui se batit lentement comme dans le cut cinema

[Pathfinder]

Une redécouverte totale! J'ai pris ma claque!

[Heatmann]

bon en l'etat ouai c'est une bombe ( dans mon top 100 ) et je m'en plein pas , mais apres que john huston est essayer de monter le film sans succes , c'etait walter hill qui etait sur le point de le shooter et avec don johnson en plus !!!! ca aussi ca aurait donner un putain de film !!

[Pathfinder]

Ah ouais, tu m'apprend un truc là! Le combo Hill- Johnson (période Hot spot), je signais tout de suite!

Moi je l'ai pas mis dans mon top, d'une parceque je l'avais zappé de ma mémoire et deux car la seconde partie accuse un très léger fléchissement. Mais bon, rien que pour le final de ouf, je m'incline complètement!

[Alegas]

Rec 3 genesis 1/10

Difficile d’accorder une once d’indulgence à cette suite au rabais. Et pourtant l’intention de s’éloigner des codes de la franchise était louable. Tordre le coup au concept de base pour proposer un vrai film était un moyen de donner un second souffle. Mais c’était sans compter un vrai manque de talent généralisé. Du réalisateur aux acteurs, la médiocrité se taille un morceau de choix avec un enchainement de séquences nonsensiques (les zombis s'arretent pour écouter des passages de la bible ), mal interprétées (insupportable duo) et, comble de l’arnaque, chiches en tripailles. D’un culot à toute épreuve, le film se verrait même comme l’un des héritiers de l’humour gorasse façon Peter Jackson. Pour cela, encore fallait il être doué et un brin intelligent dans l’utilisation de ces références. J’accorderais juste un point au surprenant final poético-macabre. Pour le reste, on peut tirer la chasse avant que ça s'accroche à la cuvette.

John l'éponge tsss, mais ça vous a fait marrer ça???

[Alegas]

The Raid 8/10

The Raid débarque enfin en blu-ray dans un torrent de bruits et de fureur. Fort d’une flatteuse réputation, le film propose 90 minutes de gunfights et de bastons jubilatoires à la gloire de ses cascadeurs frapadingues. Voici donc la force mais aussi le point faible de ce long complètement décérébré.

L’histoire simplissime nous vend l’intervention d’un commando manipulé qui va tenter de déloger un baron de la drogue niché au dernier étage d'un immeuble. Sur des bases vidéoludiques, les membres de cette unité vont grimper chaque étage et y affronter des hordes de sbires hystériques toujours plus nombreux et surarmés. Le moins que l’on puisse dire c’est que le réalisateur gallois est d’une générosité débordante offrant un « non stop action movie » furibard dévastant tout sur son passage à grand coups de savates, de bastos et de cervelles. On se rend vite compte que les Ong bak ou encore Born to fight sont de l’ancienne époque tant les cascadeurs du film repousse un peu plus les limites de leurs métiers. Leur intégrité physique est en permanence menacée et leur don de soi force le respect. A ce titre, le 2 contre 1 de la fin restera longtemps dans les mémoires. Mais nous tenons là aussi la limite du film. A trop vouloir en mettre plein les dents, une certaine routine s’installe à mesure que le dénouement approche. Passé la surprise d’une première partie au culot monstre, on a rapidement l’impression d’assister à la même scène. Le manque d’empathie pour les « héros » n’est pas non plus étranger à ce sentiment. Le chaos des combats déplace notre intérêt vers les chorégraphies démentielles, délaissant ainsi les enjeux de l’histoire et des personnages peu intéressant. Néanmoins, le spectacle est imposant livrant la marchandise que nous étions venus chercher. Et bien plus encore même !

The Raid n’est pas le film d’action ultime mais il est clair qu’il est avant tout un concentré de fun absolument réjouissant.

un fight qui fera date!

[Pathfinder]

Pour finir le mois, un quatuor de critiques express pour le meilleur et pour le pire.

[Pathfinder]

Le prénom 7/10

Le diner qui vire aux règlements de compte commence à devenir un genre bien pourvu. Dominé par l’intouchable Père Noel est une ordure, le Prénom se rapprocherait plus des réussites que sont Cuisines et dépendances et un Air de famille. Les joutes verbales sont donc au cœur de ce huis clos bobo prenant le parti d’une vraie comédie aux accents légèrement plus sérieux (et encore) sur la fin. Reposant sur des personnalités très marquées, le film se pare d’un casting solide, sobre et d’un naturel parfois surprenant. D’ordinaire, j’ai beaucoup de difficultés avec Bruel mais je dois reconnaitre qu’il s’en sort plutôt bien d’autant qu’il est aux centre de toutes les discussions. On tient donc là un divertissement français de qualité, bien écrit et jamais pénible.

[Alegas]

La parfum 7.5/10

L’adaptation du Parfum au cinéma est à deux vitesses. De prime à bord, le film est une claque visuelle. Le Paris puant et mal famé de l’époque est magnifiquement retranscrit. La crasse et les chicots pourris agressent d’emblée plongeant le spectateur dans l’une des reconstitutions les plus réalistes de la ville. L’introduction avec le nouveau né impose également un vrai malaise qui ne quittera jamais le personnage de Jean Baptiste Grenouille. Le méconnu Ben Whishaw propose d’ailleurs une interprétation inquiétante et va même porter le film sur ses frêles épaules. Le problème de ce film est lié à son rythme. La formation de Grenouille prend trop le pas sur ses funestes desseins. Le binôme Hoffman-Rickman symbolise parfaitement ce déroulement bancal. J’aurais donc préféré que le réalisateur accorde un peu plus de temps sur la genèse du meurtrier plutôt que d’expédier ses nombreuses exactions à la chaine. Puis tout ceci se clôt par deux scènes venues d’un autre temps. Une invraisemblable partouze géante et un final cannibale ponctuent ce drame flamboyant sur l’obsession, un poil trop long

[Moviewar]

Robin des bois 4.5/10

Ridley Scott vieillit dangereusement. Depuis le très bon American Gangster, le bougre enchaine les projets d’envergure sans saveur. Le talent visuel reste intact mais le fond en pâtit fortement. Cette nouvelle version de Robin des bois s’amuse avec les codes du héros mythique. Robin rentre au pays usurpant l’identité d’un mort, la belle Marianne est une femme qu’il ne vaut mieux pas chercher et le contexte historique s’avère bien plus dur. A l’instar de Prometheus, le projet initial ne ressemblait en rien au résultat final. Les multiples refontes de scénario accouchent donc de 140 minutes de palabres bien peu intéressantes. Ce simili reboot fonctionne sur les 20 premières minutes jusqu’à devenir rapidement poussif par la suite. Puis le film souffre évidemment de la comparaison avec ses ancêtres. Il a le malheur de passer après un Gladiator passé à la postérité et le chef d’œuvre contemporain de son réalisateur qu’est Kingdom of heaven. D’une lenteur assez inattendue chez Scott, Robin des bois se prend les pieds dans le tapis proposant ni plus ni moins qu’un Gladiator sous prozac au pays de Sherwood.

[Pathfinder]

Hell ride 2/10

Bon là, je n’aurais pas grand-chose à dire. Si on veut du nichon bien vulgos, le film fait mouche. Si l’on cherche un truc qui ressemble à une histoire, là c’est plus compliqué. Larry Bishop fait donc du sous Tarantino bien merdique reprenant une narration déstructurée, des dialogues sur tout et n’importe quoi, une musique cool et des références bis à tous les étages. Le problème est que rien ne fonctionne. Je n’ai absolument rien compris à cette guerre des gangs. Bon, je n’ai pas non plus fait beaucoup d’efforts. C’est juste que ça raconte du vide et que c’est réellement mauvais. Je conserve juste un point pour l’avalanche de nichons et de culs. Puis un autre pour Leonor Varela