par Scalp » Mer 31 Oct 2012, 15:13
2/10
Live and Let Die de Guy Hamilton - 1973
Même si ça partait bien en couilles avec le précédent épisode, l'arrivée de Roger Moore marque clairement le point de non retour et désormais tout sera possible et le WTF ira loin.
La saga tourne en rond, c'est marrant car je pensais que le film voulait surfer sur le succès des polars urbain à la Dirty Harry (ben ouais on a même un magnum) et la Blaxploitation, alors que finalement toute l'intrigue à Harlem et cie fait bien parti du roman de Fleming.
Pour le premier Moore, on essaye de se démarquer, Bond ne boit plus sa boisson favorite, Q n'apparait pas dans le film ( même si j'aime pas les gadgets à la con j'aime bien le perso ), M et Monneypenny se déplace chez Bond pour lui confier sa mission (et j'aime toujours autant ce personnage malgré son temps de présence aussi faible), Bond n'est pas dans le pré-générique, par contre ça respecte bien les scripts pourris de la saga et ça traine bien en longueur, on regarde sa montre toutes les 10 minutes tant y se passe rien et c'est jamais sauvé par des dialogues sympas, y a même pas une petite punchline à se foutre sous la dent.
Guy Hamilton se montre aussi compétent que sur Les Diamants c'est à dire qu'il est pas compétent du tout, déjà y a pas de scope et ça c'est bien nase (le film est vraiment moche et sans aucun cachet), les scènes d'actions sont pas fameuses entre la course poursuite avec le bus (avec cette scène on entre vraiment dans l'ère Moore où les scènes d'actions seront désormais rigolotes) et la scène des hors bords c'est bien claqué ( et puis interminable, genre 10 minutes au moins ) mais Hamilton a gardé le meilleur pour la fin avec son shérif redneck qui te donne envie d'éteindre la télé direct et puis arrive le climax final où Bond se fight contre le gros méchant et là comment dire c'est embarrassant tellement c'est ridicule, faut le voir pour le croire.
Finalement la seule scène d'action qui soit a peu près potable c'est la toute dernière qui est dans le même esprit que celle entre Shaw et Connery dans Bons Baisers.
Roger Moore joue donc sur un autre registre, le registre je m'en bats les couilles enfin bon pour son premier Bond au moins il a pas son coté vieux beaux des 80's qui plombait bien les films et puis il fait pas tout le sourire aux lèvres comme dans les épisodes suivants ( par contre faut souligner que sur cet épisode Moore exécute bien plus de cascades que Connery sur tous les autres épisodes réunis ) et donc ici c'est clairement pas le maillon faible du film, je le trouve même convaincant et il fait moins vieux que Connery lors du précédent film, Yaphet Kotto j'aime bien l'acteur mais faut voir le pauvre rôle qu'il se paye, Jane Seymour campe elle une piètre James Bond girl et le prêtre vaudou bien pète couille.
Finalement le seul truc à réellement sauver du film c'est la chanson de McCartney (y a quand même eu des sacrées chansons sur cette saga, au final c'est vraiment le meilleure truc de cette franchise), mais malheureusement plus de Barry a la BO, du coup les meilleures moments de la BO c'est quand ça reprend les instru de la chanson de McCartney.
Les Roger Moore resteront toujours une énigme, comment ils ont pu réussir à se vautrer autant à chaque film et continuer.
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