[Caducia] Mes critiques en 2012

[pabelbaba]

Hum, hum... Tu jouais avec des GI Joe...?

La course poursuite dans Paris est génialissime! En reprenant le plan de la ville (sauf si on la connaît déjà) on s'aperçoit que le parcours n'est pas le plus rapide!

[caducia]

bah tu sais si tu as un frère qui y joue, forcément tu fais mumuse avec .
Ouais, encore pour Paris c'est des ricains incultes tu peux leur pardonner...enfin ça reste tout laid comme film.

[Scalp]

Ca a été tourné à Prague et pas à Paris.

[caducia]

Agent de star

Réalisé par Mike Binder Avec Ben Affleck, Rebecca Romijn, Gina Gershon comedie - USA - 1h36 2008

4/10

Synopsis

Au sommet du succès, un agent hollywoodien découvre que sa femme le trompe et que son journal intime a été dérobé par un journaliste...

Critique

Comédie d'assez mauvaise qualité qui malgré le capital sympathie de Ben Affleck n'arrive pas à sauver le long métrage qui se perd dans les méandres de son scénario. Un personnage principal qui enchaîne les problèmes relationnels à la fois professionnels et intimes impliquant une multitude personnages et d'histoires parallèles qui ne font que nous embrouiller le cerveau. Le film possède néanmoins quelques scènes originales qui se démarquent de l'ensemble du film assez fade (comme la reproduction de l'interrogatoire de basic instinct, ou le cambriolage).
Casting plutôt agréable avec Rebecca Romijn (X-men), Gina Gershon. Ben Affleck n'est pas au meilleur de sa forme avec un film plutôt alimentaire.
L'histoire repose aussi sur des flash-back assez nombreux qui rendent la narration encore plus illisible.
Un humour pas très prononcé et qui tombe à plat la plupart du temps. Film très dispensable.

[caducia]

Indiana Jones et la Dernière Croisade

Réalisé par Steven Spielberg Avec Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott aventure - USA - 2h09 1989

9,5/10

Synopsis

L'archéologue aventurier Indiana Jones se retrouve aux prises avec un maléfique milliardaire. Aux côtés de la cupide Elsa et de son père, il part à la recherche du Graal.

Critique

Episode réussi pour cette saga qui mélange les ambiances des deux précédents, le coté sérieux historique du 1er et le coté buddy movie du second où comment Tonton Spielberg nous donne un cours d'histoire farfelue avec ce choc des générations délicieuse.
Une première partie excellente avec en ouverture des séquences sur l'enfance d'Indiana et quelques clins d'oeil explicatifs divertissants sur ce retour aux sources, puis la découverte du personnage du père avec l'opposition des caractères des deux hommes qui finiront par se rejoindre face aux épreuves finales.

Le cinéaste jouant sur leur fort contraste tout au long du film, sur la différence de personnalités, de méthodes, de mode d'expression et ils sont toujours en décalage pour des moments de délectation. Un Indy en baroudeur et terrain expérimenté qui n'hésite pas à prendre des risques et jouer des armes à feu alors que Henry est un rat de bibliothèque pur et dur, plutôt maladroit qui ressemble au personnage de demi-lune dans ses gaffes répétées qui essaye de dissimuler tant bien que mal comme un gosse. Une divergence aussi sur leurs croyances respectives. Une sorte de mini compétition entre eux deux, et des piques lancées de façon permanente et le père qui gronde Indy comme s'il était resté un petit garçon, et Indy qui garde un certain respect et une peur enfouie au fond de lui qui l’empêche de lui répondre. Sean Connery vole un peu la vedette à Ford pour notre plus grand plaisir.

Indy est toujours fier de ses prouesses et aime le faire savoir, alors que Henry ne réalise pas trop les situations et passe rapidement à l'étape suivante sans éprouver de fierté envers Junior avec la difficultés pour lui d'exprimer ses sentiments. L'humour est bien présent dans les interstices d'action surtout pendant la 1ere moitié du film, mais le film connait une certaine baisse de régime sur la fin. Dommage que le méchant nazi ne soit pas très charismatique ni très passionnant.

Cet opus offre tout de même quelques scènes de sensations fortes avec une course poursuite en vaporetto façon 007, poursuite sur un train, en side car, batailles sur les tanks, cavalcades endiablées qui sont des rappels des scènes des deux 1ers films où on y retrouvent des hélices, des tapis roulants meurtriers. Les pièges, trompes-l’œil et passages secrets sont aussi omniprésents pour des situations toujours aussi improbables haletantes et réjouissantes avec un bestiaire varié toujours aussi présent.
Des paysages exotiques toujours aussi léchés avec le parc des arches de l'Utah, la Jordanie, Venise...

Encore une fois un épisode palpitant qui a aussi une dimension symbolique spirituelle forte, avec pas mal de rebondissements mais c'est surtout le tandem de choc qui rend cet opus irrésistible et palpitant.

[alinoe]

Pendant quelques secondes j'ai cru que tu avais mis un 4/10 à Indiana jones et la dernière croisade et j'étais prête à monter au créneau pour le défendre

Pour cette très belle critique :

[caducia]

non, j'avais juste un problème d'édition qui m'a fait paumé une partie de ma critique d'ailleurs mais tant pis.

[caducia]

Maybe Baby ou Comment les Anglais se reproduisent

Réalisé par Ben Elton Avec Hugh Laurie, Joely Richardson, Adrian Lester comedie - USA/ UK - 1h44 2009

6.5/10

Synopsis

Sam et Lucy formeraient le plus heureux des couples s'ils pouvaient avoir un enfant. Apres avoir tente tous les trucs possibles et imaginables, ils decident de s'en remettre a la medecine. Des lors, les portes d'un enfer de speculums et de spermogrammes se referment sur eux. En outre, Sam s'ennuie dans son travail de producteur tele et se lance dans l'ecriture d'un scenario. Son sujet est tout trouve: il s'agira d'un couple qui n'arrive pas a avoir d'enfant! Pendant ce temps, Lucy ne reste pas insensible aux avances d'un client de son agence artistique.

Critique

Une comédie anglaise rafraîchissante et intelligente, avec un scénario solide avec l'idée du film dans le film.
Le casting est aussi excellent avec Hugh Laurie plutôt méconnaissable à l'époque mais qui laisse entrevoir ses talents de musiciens, Joely Richardson est charmante (bien plus que dans Nip/tuck où elle était proche de l'anorexie), on pourra aussi apercevoir Emma Thompson, Rowan Atkinson, Kelly Reilly ...Des personnages qui ne sont pas superflus et trouvent chacun une place bien précise dans la narration.
Le thème abordé est très original, celui de la fécondation médicalement assistée et sur un ton très humoristique avec des dialogues ciselés qui offrent des moments de franche rigolades (moments de piqures, d'examens médicaux, de prelevements...) mais aussi des instants plus touchants et mélancoliques.
On évoque aussi le milieu de la production de films ou d'émissions, avec une galerie de personnages prétentieux bien fendards.
Film bien équilibré, d'une grande justesse avec un charme britannique irrésistible. Un rythme délicat, un ton qui peut être la fois grinçant ou jovial, mais un final un peu poussif qui gache un peu l'ensemble du film.

[caducia]

Taken 2

Réalisé par Olivier Megaton Avec Liam Neeson, Maggie Grace, Famke Janssen action - FR - 1h38 2012

4.5/10

Synopsis

Dans Taken, Bryan Mills, ex-agent de la CIA aux compétences si particulières, a réussi à arracher sa fille des mains d’un gang mafieux. Un an plus tard, le chef du clan réclame vengeance. Cette fois-ci, c’est après lui qu’ils en ont.

Critique

Un film qui se résume à un gâchis absolu, ou comment ruiner une franchise, il n'y a pas grand chose à sauver.
Le film nous embarque à Istanbul qui aurait pu donner lieu à des plans superbes vue la richesse de cette ville, mais hélas c'est une étrange grisaille de CGIs interrompus qui s'abattent sur celle-ci. Une ville qui devient terne, avec 90% des plans sur la hagia sophia comme Monument cliché typique et sinon ça se passe dans des sortes de ruelles ou de baraques tels des bidonvilles sans charme qui nous enfoncent encore plus dans la grisaille comme ça celà ne coûte pas cher aux studios. Des décors vraiment ratés qui sonnent creux et qui sont le reflet de l'ensemble du long métrage.
Ensuite, le ridicule des situations est le grand manque de crédibilité de l'ensemble du script, on aura rarement vu celà. La fille du héros qui sait à peine conduire se voit devoir semer ses poursuivants à toute vitesse et y arrive à la perfection, la localisation par triangulation à distance à l'ancienne...
Le scénario se base sur des faits vraiment irréalistes, faisant de Liam Neeson le meilleur héros de tous les temps qui arrive à se sortir de postures impossibles in extremis et qui malgré les pires tortures endurées arrive à pardonner à son ravisseur.
Les scènes d'action qui ont fait le succès du 1 sont tout de même présente, hélas elles sont peu passionnantes, rien que la mise en scène d'une médiocrité rare les rendent tout bonnement invisibles et laides hachées à l’extrême.
Neeson arrive à garder une certaine prestance dans son rôle par son charisme, mais hélas son coté superhéros fait qu'il n'y a pas de suspense avec des méchants avortons qui ont 2 tetes de moins que lui et qui ont oublié leur cerveau à la maison. Le choix de Rade Serbedzija à la tete de la bande d'albanais est aussi d'une grande originalité, mon dieu !!! Et le film joue sur la peur du musulman de façon pas très discrète et clichée.
Maggie Grace est énervante au possible, jamais crédible, et Famke Janssen ne fait que passer en mode je suis shootée.
Une progression d'action linéaire avec un L.Neeson en mode automatique qui avance comme un bulldozer indestructible n'offrant aucun rebondissement et qui ne procure aucune émotion coté spectateur si ce n'est de l'ennui profond.
Incohérent, ridicule et une mise en scène énervante au possible.

[francesco34]

Pour Indy 3, je l'avais revu cet été, je pense que ma note pourrait descendre autour de 7...
Je trouve que le film ne fonctionne que sur le duo Ford/Connery, épatants tous les deux et très drôles, mais tout ce qui est "aventure" ou scènes d'action est globalement raté ou mou, et pas du tout transcendé par la réal de Spielberg (alors que sur les 2 premiers il envoyait du lourd!).

[Dunandan]

Frankenstein

Réalisé par Kenneth Branagh Avec Robert De Niro, Kenneth Branagh, Tom Hulce Drame, Fantastique, Epouvante-horreur - USA - 2h08 1995

6.5/10

Synopsis

Le jeune savant Victor Frankenstein est persuadé que la science peut venir à bout de tout et même créer la vie. Il s'attèle à cette tache avec ardeur et crée à partir de morceaux de cadavres un être humain qui sera acculé par sa différence à la méchanceté.

Critique

Hélas un film qui a pris un sacré coup de vieux et le coté poétique du long métrage s'est dissipé avec le temps, pour un résultat plutôt moyen car très inégal.
Certes, le film offre quelques instants de fulgurances inspirés souvent portés par Kenneth Branagh qui assure le coté dramatique de façon touchante et troublante néanmoins visuellement le film n'est pas à la hauteur par ses décors et effets spéciaux pour un résultat en demi-teinte.
Des décors qui peuvent aller du splendide dans les contrées suisses à du simple carton pâte avec les ruelles pavées des studios Universal qui ont une allure minable, cassant l'aspect réaliste et carte postale. Une réalisation virevoltante mais qui n'apporte rien à la faiblesse du script, la caméra fait des pieds et des mains pour épater la galerie sans jamais approfondir l'histoire.

Un casting plutôt impressionnant mais mal adapté avec un Branagh charismatique mais qui n'arrive pas à endosser le rôle du Dr. Frankenstein parfaitement, Helena Bonham Carter est en revanche en adéquation avec l'ambiance du film qui ne change pas trop de ses rôles de Burton.
Le pompon vient pour De Niro qui hélas n'arrivera jamais à faire vivre le monstre grimé de façon vraiment laide, visible peu crédible qui n'arrivera pas à transmettre ses émotions derrière cette carapace de prothèses. En plus, le personnage du monstre est ridiculisé ici avec un coté hypersensible désuet qui verse une larme devant pas grand chose, mais est capable des pires cruautés.
Un début un peu poussif sur l'histoire du créateur est surement la partie la plus intéressante car dès que le monstre apparaît il ne se passe pas grand chose avec un film qui ressemble plus à une pièce de théâtre qu'à un long métrage.
Rythme un peu trop pesant, un script plutôt plat qui s'emballe un peu sur la fin avec un monstre qui me laisse assez indifférente où on assiste enfin au combat entre le bien et le mal / science et conscience. Seules les scènes enneigées au pôle nord sortent un peu du lot et sont respectables.
Trop de mouvements de caméras vertigineux, trop de musique assourdissante, un film pas très subtil qui passe clairement à coté du domaine émotionnel en ayant tout misé sur le coté visuel sans nous faire succomber totalement par ses qualités visuelles inégales.

[caducia]

Working Girl

Réalisé par Mike Nichols Avec Melanie Griffith, Harrison Ford, Sigourney Weaver comedie - usa - 1h55 1989

7/10

Synopsis

Les aventures de Tess, jolie et intelligente employée de bureau, dans la jungle de Wall Street. Manipulée par des supérieurs machistes et Katherine, plus élégante qu'elle et au vernis culturel plus évident, elle parviendra néanmoins à tirer son épingle du jeu en abattant un à un les obstacles et en faisant preuve d'audace.

Critique

Comédie de Mike Nichols plutôt intelligente qui aborde plusieurs thèmes de société sur un ton assez léger, celui du monde des affaires, de la place de la femme à l'époque, de l'american dream, de la réussite et de la différence de classes sociales avec un fond de romantisme.
Le cadre des années 80 est vraiment génial avec les secrétaires qui ont des coupes de cheveux de ouf, et les cadres qui ont des fringues avec des épaulettes no limit et brushing parfaits, coté look il y a du spectacle !
Les personnages ne sont pas superflus avec 3 personnages principaux qui forment le fameux triangle amoureux mais aussi un triangle d'affaires.

Sigourney Weaver , détestable au possible, machiavélique est extra en femme d'affaires manipulatrice qui sait tirer les ficelles et exploiter les autres en leur retournant le cerveau et faire sa place coûte que coûte, une vraie requins des affaires, femme de pouvoir aux dents longues.
Harrison Ford a un rôle un peu plus en retrait mais rôle pivot, avec un homme plutôt sincère et simple mais dont la pensée repose néanmoins sur des préjugés qui ont la vie dure avec une petite scène de strip tease improvisée.
Melanie Griffith tient un rôle intéressant qui déjoue les grands principes du monde des affaires avec quelques idées et pas mal de culot en jouant sur les apparences et usant des stratégies des grandes entreprises. A noter le rôle irrésistible de Joan Cusack qui remporte la palme de la vulgarité et du mauvais gout.

Comédie réussie par son scénario original, son ton qui est toujours léger avec quelques répliques bien grossières et cultes tout en préservant une justesse de ton (jamais cul-cul) mais un portrait de la société des eighties bien senties avec un accès au pouvoir des femmes plutôt alambiqué dans cette jungle des affaires.

[Alegas]

Aucun souvenir de ce film si ce n'est le rôle de Kevin Spacey qui est priceless.

[caducia]

tu as fait une fixette dessus car tu le vois 2 minutes dans le film.

[Alegas]

Ça m'avais bien fait marrer à l'époque, je l'avoue.