[Criminale] Mes Critiques en 2012

[Moviewar]

Aucunes retenues pour ma part, le film est en demi teinte certes, avec des passages qui m'ont fascinés d'autres ennuyés mais ça reste du bon dans l'ensemble, du coup ma note est mon vrai ressenti et aucunes influences de BoM sur cette dernière.

[Dunandan]

Paprika de Satoshi Kon : 5/10

Thriller psychologique, Paprika nous emmène à la recherche d'un appareil ayant été volé, permettant de pénétrer dans les rêves d'autrui. Le film est visuellement magnifique avec ces couleurs expetionnelles, mais j'avoue avoir été complètement perdu vers le milieu du film. Les allers-retour incessant entre la réalité et l'inconscient, l'immersion de personnages dans les rêves, les passages d'un rêve à l'autre ont finit par me perdre. En essayant de tout analyser et de comprendre, je n'ai pas profité de l'immense richesse d'idées (plusieurs thèmes comme le pouvoir, l'art, la sexualité, l'amour, le terrorisme) que l'animation permet à Satoshi Kon de mettre en œuvre sans trouver de limites, qu'il aurait pu avoir s'il avait tourné un film non animé. Traiter des rêves est un sujet délicat et sachant qu'il n'y a finalement aucune limite, essayer de tout placer sature le scénario.
Un autre point faible est le méchant du film qui a pour seule ambition d'être le maître du monde et qui en comparaison du personnage de Paprika parait bien creux. J'ai vu le film il y a une semaine et le seul son qui me reste en tête est ce bruit de fanfare qui est particulièrement déplaisant.

Belle aventure esthétique novatrice dans un monde onirique, mais qui par son extrême richesse exposée de manière trop désordonnée à mon gout a fini par me lasser.

[osorojo]

Tu t'es essoufflé en essayant de tout rationaliser en fait ^^. Et puis, je trouve personnellement que le vilain du film est plus ambigu que ça, il est même presque montré comme un idéaliste, ce qui l'a poussé vers un certain radicalisme qui le rend taré. Il fantasme tellement le monde du rêve qu'il pense être le seul à pouvoir s'en accaparer sans le dénaturer. Enfin, j'ai vraiment ressenti ça dans ce sens, sa folie, à mo sens, ne découle pas vraiment que d'une quête simpliste de pouvoir.

[Criminale]

C'est mon coté scientifique qui veut ça. Rationaliser toussa toussa quoi.

[Mark Chopper]

Vouloir l'analyser a été une erreur, Docteur Freud

On se perd dans un rêve, on n'essaie pas de le comprendre.

[Criminale]

Bein justement, je m'y suis complètement perdu.

[Criminale]

B I L A N    O C T O B R E

144 - Savages 7,5/10
145 - La Route 9/10
146 - Terri 5/10
147 - Le Cercle Rouge 7/10
148 - The Notebook 6,5/10
149 - The Secret 5/10
150 - Paprika 5/10
151 - Freelancers 6/10
152 - Headhunters 5/10
153 - A.I. Intelligence artificielle 5/10
154 - Skyfall 8,5/10
155 - Detachment 5,5/10
156 - Nameless Gangster 6/10

STATS

13 Films ( 6,6 )

> USA : 8
> Japon : 1
> Norvège : 1
> Corée : 1
> Angleterre  : 1
> France  : 1

L E   F I L M

[Alegas]

L’Étrangleur de Boston de Richard Fleischer : 7/10

La véritable histoire du tueur en série Albert DeSalvo (Tony Curtis), un homme dévoué à sa famille avec un dédoublement de la personnalité qui a terrorisé Boston au début des années 1960 et assassiné plusieurs femmes. J'ai bien fait de regarder immédiatement le film en n'ayant jamais vu l'affiche du film car celle ci dévoile le coupable, j'ai au moins pu pendant une bonne partie du film être dans l'intrigue et dans la recherche du coupable.

L'inquiétude du public autour des ces meurtres était si grande que le procureur général Edward Brooke, joué par William Marshall, dépasse les administrations locales et assigne un avocat de son bureau John Bottomley Henry Fonda pour coordonner l'enquête autour de l'étrangleur. Les principales pistes sont toutes orientées vers des gays, pervers ou autre prédateurs sexuels alors que c'est un père de famille qui est l'auteur de ces meurtres. L’enquête est plaisante à suivre, excepté le moment où un "médium" est envoyé pour essayer d'identifier le coupable, les meurtres continuant à s'enchaîner. C'est pour moi le gros défaut du film tellement cette partie diffère du ton utilisé jusque là, simplement en touchant des photos retournées, il identifie le présumé coupable sur qui les enquêteurs avaient eu quelque doutes. Cette partie aurait gagné à être supprimé car elle m'a fait plu sortir du film qu'autre chose.

Bien qu'étant présent seulement pendant la moitié du film, Tony Curtis réalise une performance magnifique, à partir de ce moment il devient le point central devant Fonda. Albert DeSalvo est une boîte de puzzle humain, inquiet pour sa femme et ses deux enfants, désireux d'aider la police, et horrifiée car il sait qu'au fur et à mesure qu'il essaie de traverser le brouillard de son amnésie il sent qu'il va découvrir quelque chose d'horrible sur sa personne. Le film se termine avec sur ces interrogatoires prolongés de Bottomly sur DeSalvo, qui provoque finalement une confession. Curtis est un homme coincé dans sa propre peau, les yeux hébétés et transpirant, il rampe le long des murs blancs de la salle à la recherche d'un coin pour se reposer. Mais point de salut, Fonda le pousse dans ses derniers retranchements qui font que Curtis se met dans un état de transe tellement extrème qu'il est amené à reconstituer inconsciemment les actes lors de l'étranglement de sa dernière victime.

Rien que pour la fin très éprouvante pour Curtis comme pour nous spectateur, L’Étrangleur de Boston est un film qui mérite d'être vu, tout comme le thème de serial killer qui dénote que l'on n'est pas obligé de montrer des images chocs et violentes pour traiter un tel sujet.

[osorojo]

Ah ue, ça t'a vraiment gêné ce passage avec le medium ^^ Sinon on est d'accord à propos de cette seconde partie de film magistrale. Par contre, je suis plus généreux, je trouve la réalisation inspirée de Fleischer dans toute l'exposition de son propos d'une efficacité redoutable qui mérite les honneurs

[Scalp]

Oue mais le médium on peut pas le reprocher vu que c'est une histoire adapté de fait réel.

[Criminale]

C'est plus la façon grotesque de son utilisation que son utilisation en elle même qui me gêne.
Tu vas pas me dire que le fait de raconter tte l'histoire du mec qui arrive en retard n'est pas exagérée.

Comme le coup de Fonda qui tombe sur Curtis dans l'ascenseur c'est un peu gros aussi (et ça ce n'est pas adapté des faits réels mais un rajout de fleisher)

A oso : ça ne m'a pas gêne des masses mais ça fait parti de mes petits reproches au film.

[Mark Chopper]

Tout le monde lui a mis des bonnes notes ?

Vous me mettez encore plus la pression...

[Dunandan]

Je trouve ça un petit peu bas 7/10 et cette scène du médium en plus sur laquelle tu t'es focalisé n'est pas vraiment centrale

d'autant plus qu'elle mène à une fausse piste si je me souviens bien

, et encore une fois, ce sur quoi j'étais scotché, ce n'était pas l'enquête en elle-même, mais la mise en scène abordant et multipliant les points de vue, si bien qu'on peut excuser à mon avis les 2 facilités que t'as abordé. Parce que les films d'enquête solides, il y en a beaucoup, mais là ce n'est pas le propos central à mon avis, et son traitement est bien plus original que le processus enquête-indices-trouver le tueur.

M'enfin bon ce n'est pas comme si t'avais donné une mauvaise note